13 décembre 2013

Melbourne - It's all about food

Nous avons compris rapidement grâce à tous les restaurants (grecques, italiens, asiatiques, etc.), les festivals culinaires, les cafés, les pâtisseries, qu'à Melbourne tout tourne autour de la bouffe. Alors pourquoi pas en profiter jusqu'au bout et vivre notre expérience à Melbourne au maximum.

Premièrement, nous profitons du marché Queen Victoria qui se trouve à environ 15 minutes de notre appart. C'est un immense marché où l'ont peut acheter toutes sortes de choses, tel que des vêtements, souvenirs et surtout des fruits et légumes à prix concurrentiel. C'est toute une expérience en soi que d'aller acheter nos fruits et légumes là-bas. Les cultivateurs sont sur place pour vendre leurs produits et chacun croit offrir les meilleurs fruits et les meilleurs légumes. Nous passons dans les allées et nous entendons "mangues à 1$", "2 paquets de fraises pour 6$", "des mangues fraîches ici", etc.

Ensuite, la fin de semaine du 15-16-17 novembre, c'est le "Taste of Melbourne", un festival culinaire. Le prix n'étant pas totalement donné, nous décidons, malheureusement, de ne pas y aller. Cependant, la vie en décide autrement. Vendredi le 15 novembre, en arrivant au travail, Caro reçoit un courriel lui annonçant qu'elle a gagné deux billets pour aller au "Taste of Melbourne". Toute énervée, elle appelle Mari pour lui annoncer la bonne nouvelle. Mari retrouve Caro au Hilton pour aller chercher son billet. Comme Caro travaille jusqu'à 15h00, elle viendra rejoindre Mari après son quart de travail. Mari passe l'après-midi à goûter à des thés, du saumon fumé, du fromage et à assister à des dégustations de vin... tout ça sur le bras du Hilton ;).

Vers 15h35 Caro arrive sur le site essoufflée et toute rouge. Elle a couru du Hilton jusqu'au site du "Taste of Melbourne". Elle a fait le trajet en 20-25 minutes, ce qui en prend habituellement 40-45 minutes à pied à partir du Hilton. Comme nous pensions que le site fermait à 16h00, Caro s'est dépêchée pour profiter un peu du prix qu'elle a gagné. Mari l'attend à l'entrée avec un shooter de bière et quelques dégustations. Finalement, le site ne ferme pas ses portes à 16h00, seulement quelques kiosques arrêtent d'offrir des dégustations. Nous faisons donc le tour tranquillement, goûtons et achetons quelques produits locaux et retournons à l'appart en marchant.

La semaine suivante, c'est le "Night Noodle Market" qui commence. Un festival culinaire qui dure deux semaines. Tous les soirs, le site est ouvert et présente différents restaurants de type asiatique. Il y a des familles, des gangs d'amis, des gens qui viennent de terminé de travailler. Un beau mélange de gens qui s'y retrouve pour manger de la nourriture asiatique. Bref, une belle définition de ce que représente Melbourne. Nous choisissons une belle journée ensoleillée pour y aller. Mari mange un Pad Thaï tandis que Caro mange un sauté au poulet aux arachides. C'est un pique-nique de luxe.

La journée suivante, nous découvrons un de nos coups de coeur de la ville de Melbourne : Le Night Market du marché Queen Victoria. Il se tient tous les mercredis de l'été Australien. Chaque semaine, les mercredi soir, le marché se transforme en grande terrasse où nous pouvons déguster des mets de tous les pays. Quelques kiosques de produits locaux et produits artisanaux sont aussi présents sur le site. Il est aussi possible d'écouté des musiciens différents chaque semaine. C'est une ambiance qui nous rappelle un mélange du festival d'été et de festibière.

Toujours sur le thème de la nourriture, Mari commence à connaître le IGA par coeur, car elle y dors presque ces temps-ci. En fait, la semaine du 1er décembre s'avère à être une semaine bien payante pour Mari. Premièrement, une de ses collègues est absente pour la semaine, alors Mari obtient ses quarts de travail. Super, Mari travaillera quatre jours cette semaine là.
Au courant de la semaine, Monica, une autre des collègues appelle Mari pour lui demander de la remplacer. Oui pas de problème. 5 jours de travail maintenant. Mercredi soir, son patron l'appelle et lui demande si elle peut remplacer jeudi matin. Oui pas de problème. On est rendu à 6 jours. Jeudi durant son quart de travail, son patron appelle au IGA pour savoir si "Melanie" peut entrer travailler vendredi matin. Il a bien de la difficulté avec les noms, alors souvent Mari est rebaptisée Melanie... Peut-importe, en autant qu'il donne le chèque de paie à Mari et non à une Melanie c'est ça l'important.  Lundi soir le 9 décembre, après 8 jours en ligne de travail, Mari pense avoir une journée de repos le lendemain. Ce n'est pas le cas, car Monica envoie un message texte à Mari :" peux-tu travailler ce soir ?". Que pensez-vous qu'elle a répondu ? Oui oui pas de problème. Résultat: dix jours en ligne au IGA. Nous avons bien hâte de voir la paie de Mari cette semaine.


4 décembre 2013

Ah les voisins, la communauté et la vie en appartement!

Le printemps se fait sentir! La température se réchauffe et il fait de plus en plus beau. De ce fait, nous passons de moins en moins de temps devant l'ordinateur et nous écrivons un peu moins sur le blog. Par contre, nous vous avons toujours dans nos pensées! Alors, voici quelques activités, faits cocasses et constatations des dernières semaines.

L'ayant déjà mentionné plutôt, nous sommes inscrites dans le club social de notre bloc appartement. En novembre, une des activités étaient un souper au Grill'd pour 5$, notre équivalent de Chez Victor à Québec. Un souper pour 5$, c'est certain que nous y serons! Arrivées au resto, nous nous assoyons avec 2 autres filles. Elle sont originaires de Londres. Elles sont arrivées depuis quelques semaines à Melbourne mais elles ont passé un peu de temps sur la côte ouest, Perth et les environs. Le burger était délicieux et nos échanges avec nos deux nouvelles amies ont été très constructifs!
Lorsqu'elles ont fait la route entre Perth et Melbourne, elles ont loué un campervan qui devait être relocalisé à Melbourne. Nous avions entendu parlé de ce genre de relocation mais n'étions pas certaines de vouloir essayer par peur de se faire avoir… Finalement, elles nous ont recommandé quelques compagnies.
Le fonctionnement des relocations est simple. La majorité des touristes qui visitent l'Australie en voiture se rendrons d'un point A à un point B avec plusieurs escales mais ne reviendrons jamais sur leurs pas. Ils laisserons donc la voiture ou le campervan dans une ville différente de celle du départ. Pour balancer leur inventaire, les compagnies de location doivent éventuellement reprendre possession des véhicules loués et offrent donc, pour quelques dollars par jour, la possibilité de louer le dit véhicule. Évidemment, plusieurs conditions sont à respecter pour faire de cette opportunité un véritable "deal". Le kilométrage est limité mais suffisant et un délais est à respecter entre la prise de possession et le retour au concessionnaire. Par contre, s'il est possible de remplir toutes les conditions, pourquoi pas?! Certains offrent même jusqu'à concurrence de 250$ en frais d'essence, dépendant de la distance à parcourir. Voilà une façon différente d'économiser et de voyager! Cette option sera de la partie lorsque nous visiterons la côte ouest de l'Australie au mois d'avril!

Un peu plus tard au courant de la même semaine, il y avait de l'action dans notre bloc…
Ils ont changé tous les tapis des corridors, super! En contre-partie, à 8h du matin, le tapage se fait déjà entendre. C'est le côté négatif mais, ça nous rappelait la maison et le bruit, presque constant, du compresseur!
Deux jours plus tard, Caro travaille à 6h30am. Elle doit se lever à 5h10 pour se rendre en temps. À 4h58, elle entend un son sourd qui pourrait s'apparenter à la douche du voisin d'en haut. Bon ça y est. Caro pense; Nous n'avions pas encore de voisins en haut donc nous n'avions rien entendu encore mais maintenant, l'appartement et loué et nous entendons leur douche… Se fermant les yeux pour profiter des 10 dernières minutes de repos, Caro entend le haut-parleur d'urgence de sa chambre griché. Le son d'une alarme de feu s'est fait entendre. Rien à voir avec un petit bip bip d'un détecteur de fumée mais plutôt un long et très sonore biiiiiiiiip d'école.
Caro ouvre la porte, crie à Mari; Il y a le feu. Caro ajoute; Ton Passeport, prend ton passeport. Mari répond; L'ordi, prend l'ordi.
Les dernières phrases vous semble peut-être étranges ou superficielles mais lorsque vous êtes à l'extérieur de votre pays, vos réflexes sont légèrement différents. Se retrouver à l'autre bout du monde, sans papiers d'identités valides, impensables! N'ayant pas d'assurance pour nos biens personnels mais seulement pour autrui, nous avions convenu que l'ordi était la chose la plus dispendieuse que nous possédions et probablement la seule chose qui vaudrait la peine de sauver si un sinistre survenait.

Sautant dans nos souliers, en pyjama, nous agrippons notre sacoche et ouvrons la porte pour sortir de l'appart. En ouvrant la porte, Caro remarque qu'une grande quantité d'eau commence à envahir le corridor et elle provient de l'appartement en diagonal du notre, confirmant que ce n'était pas la douche du voisin d'au dessus qu'elle avait entendu mais bel et bien un gicleur qui avait été déclenché.

Aucune odeur de fumée ne se fait sentir. Une des locataires sont de l'appartement détrempée. Elle semble paniquée mais ne dit pas un mot. La suivant, son coloc, en état de choc, criant et sacrant en tirant son cellulaire par terre. Toutes les portes d'appartements s'ouvrent une après l'autre sur l'étage. Des gens en pyjamas, endormis et confus en sortent et se dirigent, pour la plupart, vers les escaliers de secours.
Étant probablement les premières à descendre par là, les lumières à détecteurs de mouvements n'étaient malheureusement pas allumées. Tranquillement mais surement, nous avons descendu les 13 étages (parce qu'il n'y a ni 4ième ni 14ième dans notre bloc. Chiffre malchanceux pour certaines cultures asiatiques) qui nous séparaient du sol. En arrivant dans le hall, plusieurs personnes sortaient des ascenseurs, relax…
Les pompiers arrivent finalement sur les lieux, nous nous retrouvons à regarder la scène du trottoir en face. Certaines personnes sont toujours sur leur balcon… 5h30 du matin, Lonsdale St. est bloquée au trafic et des dizaines et des dizaines de jeunes s'entassent sur le trottoir vêtu de drôles de pantalons, du linge de la veille ou encore, de pyjama une pièce animal avec le capuchon sur la tête! La majorité d'entre-nous avaient un sac à dos ou même, leur ordinateur portable ou leur tablette dans les mains. Il faut croire que tout le monde a pensé à la même chose à sauvé. Ayant nos cellulaires dans nos sacoches, Caro en profite pour appeler au Hilton, leur mentionnant qu'elle serait quelque peu retardé. Pendant les longues minutes d'attente, nous espérions que les gicleurs de notre appart ne se soient pas déclenchés.
Caro a remarqué qu'un jeune homme s'est fait prendre en charge par les pompiers lui demandant s'il avait mit sa main dans l'eau froide. De ce fait, nous en déduisons qu'il devait vraiment y avoir le feu dans l'appartement.
Nous pouvons retourner dans l'édifice 45 minutes après l'alarme. Les pompiers ont terminé, ou presque leur travail. La file pour les ascenseurs étant trop longue, nous optons, comme plusieurs, pour les marches. Les montant une par une, à la file indienne, le trajet est pénible à 5h45am. En arrivant au 15e, les pompiers terminaient leurs dernières vérifications et sont venus inspectés notre appartement, pour s'assurer que tout était A1. L'adrénaline dans le piton, Mari n'a jamais été capable de se recoucher.

Quelques jours plus tard, à l'épicerie, Mari travaille avec un de ses collègues qui fait 6 jours/semaine. Il est donc au courant de tout! Nous avons donc eu la confirmation qu'un feu s'était bel et bien déclenché dans l'appartement en diagonal. Un des occupants faisait cuire quelque chose dans l'huile lorsqu'il s'est brûlé et que l'huile aie revolé. 

Dans la continuité de la vie en communauté et du voisinage, le lendemain du feu, notre voisin qui à sa porte d'appartement face à la nôtre déménage. En regardant du coin de l'oeil, en se rendant à notre porte, nous remarquons que le ménage était optionnel… 

Se faisant, Caro remarque une petite bébitte qui pourrait être un bébé coquerelle sous l'évier. Bon… Avec le changement de tapis du début de semaine, le feu et l'eau en plus du déménagement d'en face et des derniers jours à 30 degrés, il se peut qu'il y en aient. Étant samedi soir, impossible d'informer la réception de l'immeuble. Il faudra attendre au lundi matin.



Le lendemain, porte ouverte gratuit au Melbourne Criquet Ground, le stade de Melbourne. Nous nous sommes jointes aux milliers de personnes sur place. Une superbe journée ensoleillée, des familles qui faisaient un pique-nique et se lançaient le ballon à même le terrain. Suite à notre visite, nous avons continué notre bel après-midi de beau temps par une bière locale dans un petit pub extérieur sous un pont sur la rivière.


Après notre journée chargée, nous sommes rentrées à l'appart. Nous avons souper et vers 22h30, Caro a décidé d'aller se coucher. En entrant dans sa chambre, une amie l'attendait sur son bureau… Une grosse amie! C'était définitif, nous avions des coquerelles dans l'appart. Pas des centaines, mais nous étions à 2. Après quelques tentatives et quelques meubles déplacés, nous finissons par la capturer. 
***Coquerelle 101, merci à l'expérience de Caro en hotellerie; Évitez de tuer une coquerelle à moins que ce ne soit votre dernier choix. Les coquerelles femelle transportent leurs oeufs et lorsque vous la tuer, il se peut que les oeufs se collent sous l'objet avec lequel vous avez commis votre massacre. (À Fidji, nous avons laver le soulier à Mari après chaque crime!) De plus, pour l'exterminateur, il est plus facile de savoir quel produit appliqué s'il voit l'espèce en tant que tel. 
Donc, nous l'avons capturer et nous avons fermer le plat en ajoutant du papier collant tout au tour, juste au cas ou… 

Lundi matin première heure nous étions à la réception. Leur réponse a été que l'exterminateur devrait venir au courant de la semaine suivante. Génial, on fait quoi en attendant !!! Nous nous sommes achetées du spray à l'épicerie et nous en avons mis partout. Pas assez il faut croire car une petite coquerelle faisait l'ascension du mur de chambre à Mari le soir venu. Nous avons donc mis une couche de produit supplémentaire. Aucune intruse n'a été repéré depuis. L'exterminateur est venu, a vérifié dernière le frigo et sous l'évier. Rien. Il a tout de même mis du produit et nous a recommandé de mettre une serviette au bas de notre porte d'entrée pour éviter que d'autres entrent. La serviette de Fidji de Mari a été condamnée et mise comme barrière de sécurité! Nous sommes redevenues bibitte free!

Nous avons maintenant des voisins en face, dans notre puit de lumière. N'étant pas très habituées, Caro s'est levé un matin, le store ouvert et elle tombe face à face avec la voisine d'en face. Seulement quelques mètres et 2 fenêtres nous séparent. Disons que c'est étrange. Elle et Caro se sont fixées pendant quelques secondes jusqu'au point où Caro se demandait si elle devait lui envoyer la main. Ce qu'elle n'a pas fait finalement. 

L'été arrive bientôt… Notre cours de salsa est terminé, le Bachelor Australie aussi et nous avons visionné le dernier épisode de La Galère. Le beau temps est à nos portes et notre premier visiteur aussi! Alex, le chum de Mari, nous rendra visite dans les prochaines semaines!

18 novembre 2013

La deuxième moins chère...

Ce cher Louis-José Houde nous suit même en Australie. Mise en contexte de la deuxième moins chère... voici un extrait d'un de ses spectacles:

C'était l'année de la deuxième moins chère, je m'explique: la deuxième moins chère c'est quand tu es au Cégep et là tu veux amener une fille souper mais tu as pas d'argent mais là tu veux payer une bouteille de vin mais t'as pas de cash, mais tu veux pas prendre la moins chère du menu, alors tu prends la deuxième moins chère... Il y en a tu qui ont déjà fait ça prendre la deuxième moins chère pour pas avoir l'air trop pauvre…

Donc, nous étions rendu à la deuxième moins chère… ou plutôt, la moins chère! Nous avons toutes deux un emploi; Caro à temps plein au Hilton et Mari à temps partiel au IGA. Pour combler les quelques heures en moins de Mari, il fallait un plan. Sinon, notre voyage futur au mois de mars ressemblerait à la deuxième moins chère. Mari ayant appliquer sur plus de 50 postes en ligne et remit au moins 40 C.V. en main propre, nous étions un peu à cours d'idées.

Samedi soir le 10 novembre, Mari travaille jusqu'à 23h et Caro est à l'appart. Sachant que tous les emplois disponibles dans les derniers jours sur les différents sites d'embauche avaient été visionné, Caro entame de nouvelles recherches, la chance de la dernière fois. Il y a peut-être quelques choses de disponible, quelques heures semaine, qui n'attend que Mari applique. Caro consulte les nouvelles annonces et elle voit passer rapidement une annonce pour un moniteur de natation pour des cours privés. En lisant l'annonce qui avait été publié la journée-même, elle ne voit qu'une seule option. Caro applique en ligne en envoyant un courriel joint du C.V. à Mari pour s'assurer d'être la première à postuler.
Caro envoie un message text à Mari lui expliquant la situation. À sa pause, Mari prend contact avec la famille qui désire 30 minutes de cours de natation par enfant, pour deux enfants. Une heure de cours privé, trouvé en quelques instants. Le meilleur dans tout cela, Mari commençait le lendemain matin!

Le matin venu, Mari et Caro marche jusqu'à la résidence des enfants à qui Mari donnera des cours. En route, Caro reçoit un message text. Sa superviseur lui demande si elle peut faire le quart de travail de l'après-midi parce que quelqu'un est malade. Avec seulement 3% de batterie restante, elle ne peut malheureusement la contacter. Elle prend le cellulaire à Mari et en quelques sonneries, la superviseur répond et nous atteignons la maison. Mari se dirige vers la porte d'entrée et Caro reste sur le trottoir pour confirmer qu'elle prendra, bien évidemment le quart de travail. Qui refuserait un quart de travail supplémentaire, un dimanche, avec 75% de bonus ?! Mari revient sur ses pas pour récupérer son cellulaire. Mari rejoignait la famille à leur résidence car ils partent tous ensemble pour se rendre à la piscine.

Suite aux cours de natation, Mari rentre à l'appartement pour le dîner. Caro termine de se préparer pour se rendre à l'hôtel. Nous dinons ensemble et Caro quitte pour le reste de la journée. Mari fait une brassée de lavage et relax dans l'appart quand, à son tour, son cellulaire sonne. "Est-ce que tu es en haut, est-ce que tu peux rentrer, il manque quelqu'un?" Une réponse positive se fait entendre du côté de Mari. Elle se dépêche à aller chercher la brassée à moitié sèche dans la sécheuse, saute dans la douche et en moins de 30 minutes, elle est au IGA. Elle écrit un courriel à Caro pour lui dire de ne pas l'appeler à sa pause car, elle aussi, a été appelé pour un quart de dernière minute.

Finalement, notre journée du dimanche a été beaucoup plus lucrative que prévu. Notre plan de la journée, à la base, était de prendre ça relax le matin, faire du lavage et un peu de "couch potato".

Maintenant comme dirait Louis-José Houde: 
Aujourd'hui je prends la deuxième plus chère pour pas avoir l'air trop riche...

13 novembre 2013

Les festivités du printemps Australien!

Après avoir été porté plus de 50 C.V. en personne et avoir appliqué sur plus de 60 offres d'emploi en ligne, Mari est désespérée concernant les emplois. Cependant, comme notre mère nous a si bien dit dans un courriel : "C'est vrai que dans la famille on ne gagne jamais à la lotto, dans les tirages, les concours ... mais il nous arrive toujours une bonne étoile à la dernière minute et hop c'est reparti et c'est ce qui va arriver cette fois encore!" 

Comme de fait, le 23 octobre sur l'heure du midi, le cellulaire à Mari sonne, seulement 1 heure après avoir reçu ce courriel. Lorsque nous étions encore à l'hostel, nous avions appliqué sur un poste comme tuteure de français pour de jeunes enfants. La dame a finalement rappelé Mari pour lui proposer un poste. Un mardi aux deux semaines, Mari animera un "play group" d'une heure pour des enfants entre 1 an et 3 ans, tout ça en français. 

Mari commencera son nouvel emploi très temps partiel le mardi 29 octobre. 

Le samedi nous allons au Gelato World Tour, une compétition mondiale entre artisans de gelato, s'installe à Melbourne pour la fin de semaine du 25-26-27 octobre. La compétition se déroule dans 9 villes dans le monde, dont Melbourne. À l'achat d'une passe à 10$ nous devenons des juges. Avec cette dernière nous pouvons goûter à plusieurs gelato, soit 2 petits cornets et 3 bols. Nous essayons plusieurs saveurs comme au ferrero rocher, au dulce de leche, au chocolat, etc. C'est tout simplement délicieux. Cependant, certaines saveurs sont moins bonnes que d'autres... par exemple, Caro goûte à un gelato aux bananes. 

Durant la fin de semaine Mari reçoit un courriel d'une compagnie de marketing qui veut la rencontrer en entrevue. Mardi le 29 octobre sera occupé, car elle va avoir le "play group" et ensuite une entrevue à 13h00.
Le "play group" c'est bien déroulé.  Mari fait même la rencontre d'une québécoise qui habite à Melbourne depuis 3 ans. Mari est tout de même dans son élément, soit avec des enfants et en français.

De retour à l'appart, Mari n'a pas beaucoup de temps pour diner et se changer. Pendant qu'elle se prépare, son cellulaire sonne. Mari et Caro court dans l'appart pour trouver le cellulaire. Mari répond et c'est le monsieur du IGA express se situant dans le même immeuble que notre appart. Il veut rencontrer cet après-midi en entrevue. Wow, Mari ne sait pas bien habillé et maquillé pour rien aujourd'hui.

L'entrevue chez DMC group Marketing se déroule bien. Il y a beaucoup de candidats et peu de postes disponibles. L'emploi proposé est de vendre des produits cosmétiques à des kiosques dans les centres d'achat de Melbourne. Pour vous donner un idée, en gros, ça ressemblerait aux gens de Québec Loisir qui essaie d'attirer notre attention à Place Laurier.
L'entrevue se déroule bien. Le moment où ça se corse c'est quand Mari apprend que le salaire est seulement à commission. Ce qui veut dire que ça peut être très payant ou pas du tout payant.

Ensuite, direction vers la deuxième entrevue de Mari. Cette dernière se déroule plus que bien, en moins de 15 minutes l'entrevue est terminée et Mari a un emploi au IGA Express. Elle commence sa formation le jeudi 31 octobre à un autre magasin, au Foodwork. Après quelques quarts de travail là, elle sera prête à commencer au IGA Express.

Le jeudi matin, nous allons visiter l'aquarium de Melbourne. Un aquarium c'est un aquarium même si tu es à l'autre bout du monde... à quelques exceptions près. Lors de notre visite, nous ne retrouvons pas tous les animaux marins que nous sommes habitué de voir dans ce genre d'établissement, car plusieurs d'entre eux se trouvent seulement en Australie.

En parlant du 31 octobre, ici ils ne fêtent pas l'Halloween comme nous. En fait, les enfants ne passent pas par les portes pour avoir des bonbons. À l'émission du matin, les animateurs expliquaient comme les australiens n'aiment pas cette tradition "trop américaine". Ça faisait bizarre d'entendre ça, quand toute ta vie tu as vécu ça. C'est un autre pays et une autre culture.

Le samedi 2 novembre, il annonce 24 degrés avec un beau soleil, alors quoi de mieux qu'une journée à Brighton Beach. Le 2 novembre est aussi le début du Melbourne Cup Carnival, des courses de chevaux ayant toujours lieu au début du mois de novembre à Melbourne. Ces courses réunissent les amateurs de "gambling" et de fashion. C'est une occasion de se mettre sur son 31 pour assister aux courses. Chapeaux et cerceaux originaux (appelé ici fascinator), belles robes et complets sont au rendez-vous. Si vous cherchez Melbourne Cup sur google image, vous allez voir ce côté fashion des courses.

Nous embarquons dans le train samedi en avant-midi pour se rendre à la plage. Wow, tout le monde est habillé sur son 31. Les femmes portent de magnifiques chapeaux et fascinators. Nous ne savons pu où regarder tellement qu'il y en a. C'est un vrai spectacle. À ce moment, nous décidons qu'il serait primordiale qu'on s'achète un fascinator pour l'occasion.
Arrivée à la plage, nous prenons un bon bain de soleil.

Le samedi soir Mari fait son dernier quart de travail en formation au Foodwork. Le Foodwork se situe à environ 40 minutes de marche de l'appart. Comme, Mari termine à 23h00, Caro décide de venir la chercher pour ne pas qu'elle marche toute seule. Plusieurs personnes le savent, Mari n'a pas un très bon sens de l'orientation. En revenant, Caro fait confiance, peut-être trop confiance, à Mari pour quel chemin prendre. Comme de fait, Mari réussit à nous perdre à 23h20 un samedi soir dans une grande ville. Caro réalise que c'est une bonne chose que Mari travaille juste en dessous de l'appart à l'avenir.

Samedi en fin d'après-midi Caro va faire du repérage dans quelques magasins pour savoir où se trouve les plus beaux fascinators. Le Target semble être la meilleure place pour en acheter, car les chapeaux et les fascinators sont à 50% de rabais.

Dimanche matin nous nous rendons donc au Target ou comme ils disent dans la publicité à la télévision australienne : Tarjèèè. Ils le disent avec un accent français de France. Nous nous demandons encore pourquoi... est-ce plus exotique ?

Nous arrêtons finalement notre choix sur des fascinators, un bleu pour Mari et un rose pour Caro.

Mardi 5 novembre : Fête de 24 ans à Mari et la Melbourne Cup. Une belle journée en vue, car il annonce 24 degrés et il fait beau soleil. Nous enfilons nos belles robes et nos fascinators pour l'occasion et direction le Federation Square (notre Place d'Youville ici). Arrivée au Fed Square, nous nous trouvons une place assise devant l'écran géant. Nous sommes prête pour regarder "The race that stops the nation" (la course qui arrête la nation). À 15h, le premier mardi de novembre, l'Australie s'arrête pour 3 minutes pour regarder la course de chevaux de la Melbourne Cup. La course la plus importante de l'année, la plus lucrative et la plus fashion!

En attendant 15h, nous profitons du soleil. Nous attirons aussi l'attention avec nos fascinators. Plusieurs personnes s'arrêtent pour nous prendre en photo. Il y a aussi quelques inconnus qui prennent des photo avec nous. Nous faisons la rencontre de deux espagnols arrivés la journée même à Melbourne. Ils ne comprennent pas trop les festivités dans la ville, alors ils nous abordent et posent quelques questions. Nous discutons un peu avec eux et ils nous explique qu'ils ont décidé de voyager dans les villes où l'économie est le plus favorable. Leur prochaine destination, une ville familière; Toronto!

15h approche et la place publique se rempli. À 15h pile le Federation Square est bien rempli. La course commence. Au milieu de la course, la foule est stressé, énervée... nous ressentons l'énervement plus la fin de la course approche. Lorsqu'elle se termine, tout le monde se met à applaudir et à crier de joie. Le jockey et le cheval qui a gagné la course ont été entrainé par une femme australienne, la première entraineure australienne qui gagne la Melbourne Cup. 

Ensuite, nous sommes aller prendre un verre sur une terrasse, oui oui avec nos fascinators. Toutes les filles portent un chapeau ou un fascinator. Malgré tout nous sortons du lot, car les notres n'ont pas de plumes et sont très flamboyants. 
Lorsque nous buvons nos cocktails, un homme vient nous parler. Il se présente rapidement et tout de suite il nous complimente sur nos fascinators.
Nous avons vraiment fait fureur avec nos fascinators. 


Le mercredi 6 novembre (ou encore le 5 novembre à Québec), Mari a reçu encore quelques voeux de fête et surtout deux belles surprises pour sa fête. Le chum à Mari, Alex, lui a fait livré des roses. Malgré la distance, il reste un grand romantique. 
Ensuite, le soir nous avons dégusté un magnifique gâteau que Caro m'a fait préparé. Un beau cup cake rose avec des perles. 


23 octobre 2013

Une nouvelle routine


Cette semaine une routine s'est installée car Caro a commencé sa formation jeudi dernier, le 17 octobre, au Hilton Melbourne South Wharf.

Mercredi, avant d'embarquer dans la routine et question de fêter le nouvel emploi de Caro, nous allons faire un tour gourmet dans la vallée Yarra.
Mardi soir, nous avions vu aux nouvelles qu'il annonçait 27 degrés avec du vent pour la journée suivante. Toutes énervées de cette chaleur, nous savions déjà comment nous allions nous habiller pour le lendemain; robe d'été pour Mari et jupe et camisole pour Caro.
Mercredi matin arrive et un vent froid est, en effet, de la partie. Il ne fait définitivement pas encore 27 degrés. Lorsque nous sortons de notre immeuble, la question suivante se fait entendre : "c'était quoi notre idée de se mettre en robe et en jupe ce matin?"
L'autobus plein, nous quittons la ville.

Premier arrêt; une ferme où nous goûtons à des fruits et des jus de fruits frais. Nous achetons quelques produits locaux.

Ensuite, direction le premier vignoble, DeBortoli Wines. Il est environ 11h00, c'est un peu tôt pour boire du vin. Cependant quelqu'un dans l'autobus nous rassure en sortant une phrase célèbre que notre père nous aurait probablement dit :" Il est 17h00 à quelque part dans le monde."
Nous goûtons à des vins rouges, à des vins blancs et à un vin dessert. Pour agrémenter le tout, du brie et des biscottes sont à notre disposition.

Pour dîner, nous sommes vraiment gâtées. Nous dînons au vignoble Rochford. Un plateau comprenant l'entrée, le plat principal et le dessert, tout ça accompagné de trois vins s'accordant délicieusement bien à notre repas.

Il est possible d'admirer la vue des champs de vignes du toit de la bâtisse. Nous montons après le dîner à l'observatoire. Nous tentons de prendre quelques photos, mais il vente tellement. Voici le résultat des photos:

En après-midi, visite du village Healesville ayant un brasserie, une chocolaterie, une fromagerie... le paradis quoi! Nous avons 1h30 pour découvrir ces endroits. Quoi de mieux qu'une bonne bière sur une terrasse pour profiter du 27 degrés finalement atteint. Ensuite, un petit chocolat en guise de deuxième dessert.

Le tour n'est pas encore terminé, un autre vignoble nous attend. C'est un vignoble très moderne et la vue offerte où nous goûtons au vin est magnifique. Dernier vin de la journée, un vin dessert sucré et délicieux que nous achetons.

Nous revenons en ville juste à temps pour souper et écouter le Bachelor.

Jeudi et vendredi sont les premières journées de formation de Caro au Hilton. C'est aussi un début pour Mari qui commence son emploi en tant que femme au foyer.

Jeudi, après avoir frotter un peu l'appartement et être aller s'entraîner à la piscine, Mari rejoint Caro au cours de Salsa à 18h00. Comme toujours, le professeur est hilarant.
Ce soir, Caro se démarque... non pas en danse mais bien grâce à sa voix. Le professeur veut que tout le groupe crie vraiment fort les temps pour bien comprendre le rythme. Lorsque nous terminons, il regarde en direction de Caro et dit: " Il y a quelqu'un dans ce coin là qui crie vraiment fort, c'est super." Caro lève sa main en disant que c'est probablement elle. Nous recommençons et le prof demande de crier plus fort que Caro. Personne ne réussit... Caro restera toujours "miss volume"!

Notre fin de semaine se résume à : la plage. Il annonce 24 degrés et un beau gros soleil samedi. Ayant peur d'être trop tôt dans la saison pour se faire bronzer à la plage, nous laissons notre costume de bain à la maison. Arrivées à Brighton beach nous réalisons que nous aurions du l'enfiler. Il y a beaucoup de personnes se faisant bronzer sur le sable. Cependant, il n'y a presque personne dans l'eau. Par curiosité nous allons nous tremper les orteils. C'est compréhensible que personne ne s'aventure dans l'eau, elle est glacée. 
Nous nous installons sur la plage proche des cabanes colorés pour se faire bronzer. Il y a tellement de vent, que nous avons probablement avalé du sable en mangeant notre sandwich. S'en est assez, nous changeons de place. Nous nous déplaçons où il y a moins de vent et profitons du reste de l'après-midi. 

Le lendemain, il doit faire environ 30 degrés, cependant il y a quelques nuages. Nous découvrons une nouvelle place, St Kilda Beach. Tous les dimanches, il y a un marché où nous pouvons trouver pleins d'objets artisanaux, tel que des peintures, des posters, des bijoux fait à partir d'ustensiles, etc. 

Nous nous promenons sur la plage quand nous apercevons un logo très familier sur le chandail d'un monsieur. Cet homme porte un chandail des Nordiques. Mari, laissant sa gène de côté, va lui demander s'il parle français. Le monsieur un peu étonné lui répond que non. Sa femme s'approche et demande a Mari si c'est à cause du chandail qu'il porte. Évidemment. La femme nous explique qu'à toutes les fois qu'il le porte, il y a toujours quelqu'un qui l'arrête pour lui demander s'il est canadien. Nous discutons un peu avec eux pour apprendre qu'ils sont australiens mais ils ont habité 5 ans au Canada, soit à Vancouver et au Yukon. Le monsieur demande à son petit garçon qui a environ 3 ans: "Est-ce que leur dit où tu es né toi ?" Il est né au Canada. Ils sont en démarches pour avoir son passeport canadien, ainsi il aurait les deux nationalités. Ils ont visité aussi Québec et c'est là qu'il a acheté son chandail. Par la suite, nous leur expliquons notre situation. Nous jasons avec eux pendant une quinzaine de minutes. Divers sujets sont abordés comme la neige, le ski, la plage, la chaleur, etc. 

Nous finissons notre après-midi par une bonne crème glacée que nous dégustons sur la plage. 

Faits divers

Ne vous inquiétez pas pour les feux en Australie. Ils sont dans l'état à côté, soit au New South Wales. Nous nous sommes dans l'état du Victoria et il pleut beaucoup ici. 

Souvent, Mari a l'impression que nous sommes aux États-Unis, car les gens parlent anglais et nous avons plusieurs émissions américaines à la télévision. Cependant, quand nous voyons aux nouvelles qu'un kangourou a réussit à entrer dans la pharmacie de l'aéroport, ça nous confirme que nous sommes bien en Australie. 

15 octobre 2013

Visiter les environs

Dans les derniers 7 jours, nous avons visité plusieurs coin de notre région.

Mercredi dernier, 9 octobre, nous sommes allées faire un tour au grand air! Nous sommes allées visiter le parc national de Grampians. La vue était impressionnante et les espaces verts étaient à perte de vue. Un tour d'une seule journée mais qui a commencé à 7h et s'est terminé à 21h.

Suite à notre expérience de salsa à Canberra, nous avons cherché pour des cours de salsa gratuits dans Melbourne. Jeudi soir, nous sommes allées faire un tour au centre communautaire où se donnait un cours de salsa. Le cours d'une heure, tout à fait gratuit, s'adressait aux débutants. Le prof était drôle par ses explications un peu loufoques. Le ratio pour notre cours s'élevait à 24 filles pour 12 gars. Pour la deuxième moitié du cours, des gens plus expérimentés se sont joins au groupe pour augmenter le nombre de personnes de sexe masculin, même les profs féminins se sont mises de la partie.

Le samedi, ce fût une belle journée, tant pour la température que pour vivre la vibe de Melbourne. En sortant de notre immeuble, nous sont confrontées à la marche de zombies. Une marche organisée, pas seulement ici, mais partout dans le monde, à différentes dates. Nous sommes donc coincés avec des personnes ensanglantées ayant des tuyaux leur transperçant le corps. Nous essayons tant bien que de mal à s'échapper mais nous sommes coincées dans la marche pour encore 2 coins de rue. En cours de route, nous faisons la rencontre d'enfants aussi bien costumés les uns que les autres et d'un Buzz Lightyear défiguré.
En rejoignant une rue un peu moins passante, nous nous évadons de la marche de zombies. Nous avons trucké cette marche pour nul autre qu'une manifestation. Se rapprochant, nous réalisons que nous sommes face-à-face avec la manifestation contre l'avortement. Hé bien, le thème de la mortalité est au rendez-vous ce weekend!
Plus loin, avant de traverser le pont pour se rendre à notre destination finalement, nous sommes tombés sur un rassemblement de gens qui assistaient à une conférence religieuse en pleine place publique.
Et bien, il y a de l'action ici!
Nous rejoignons enfin le jardin botanique. Nous nous y promenons pour une bonne heure en y croisant quelques mariages, ici et là. Ce jardin botanique nous fait étrangement penser à Central Park avec son petit lac et les gratte-ciels en arrière-plan. De nombreuses familles mangent leur pique-nique et jouent dans l'herbe.
Avec toute cette chaleur, nous en avons profité pour se prendre une crème glacée des moins conventionnelles... Un bar à yogourt glacé.
1. Remplir son contenant de yogourt glacé
2. Choisir sa garniture (fruits et coulis de toutes sortes)
3. Ajouter la touche finale (pépites de chocolats, bonbons et autres)
Le montant de chaque contenant varie d'une personne à l'autre car il est basé sur le poids total du contenu. Pas bête comme idée!

Dimanche, nous sommes allées faire un tour sur Brunswick St. Une journée familiale avait lieu pour amasser des fonds pour une maison de sans-abris de Melbourne. Une ambiance festive était au rendez-vous dans cette micro-brasserie avec du pop-corn, produits locaux et un menu sur le pouce(nachos, pizza et frites). Nous avons goûté à 2 bières différentes et nous avons adoré. Nous y retournerons éventuellement.

Et puis hier, lundi, en cette journée fraîche et pluvieuse, nous en avons profité pour aller au cinéma, au bargain Monday!

La prochaine semaine sera tout aussi occupée car Caro commence sa formation, à son 2e emploi. Elle a été engagé au Hilton Melbourne South Wharf, comme téléphoniste/service à la clientèle. Nous avons prévu quelques visites d'attraits touristiques et le tout dépendra de Mère-Nature!

8 octobre 2013

S'envoler, s'aventurer, s'adapter, s'ajuster... s'établir!

S'établir!
C'est ce que nous faisons depuis maintenant un peu plus d'une semaine. S'établir dans une nouvelle ville, nouvel accent, nouvelle vie, quoi!
Nous nous sommes envolées au-dessus de l'Océan Pacifique pour atterrir en Australie et si établir pour 9 mois, de septembre 2013 à mai 2014. Nous sommes parties à l'aventure pour découvrir un nouveau continent. Nous nous adaptons et s'ajustons tranquillement afin de s'établir ici, à Melbourne, jusqu'à la fin février 2014.

L'adaptation n'est pas toujours facile et chaque personne s'adapte différemment et à son rythme. Certaines personnes ont plus de facilité avec la langue, d'autres avec la nourriture et d'autres associent les différentes boutiques d'ici avec celles de là-bas. L'adaptation est propre à chacun de nous.

Le choix que nous avons fait, sortir de notre quotidien pour déménager dans un pays complètement inconnu. Cette décision vient avec son lot d'émotions, de courage, de défis, d'embuches et d'accomplissements. La majorité des gens qui nous entourent comprennent notre désir de partir à la découverte du monde tandis que d'autres, comme Grand-Maman, ont plus de difficultés à saisir notre besoin de nous envoler vers un autre continent.

Après plusieurs heures passées sur internet, dans les livres et les feuillets de voyage, notre choix s'est arrêté sur Melbourne. Une ville magnifique où il y a une animation constante et de toute sorte. À quelques minutes de plusieurs plages, Melbourne nous offre un centre-ville vivant, un réseau de transport en commun des plus accessible et une communauté artistique très active. Notre nouvelle ville d'adoption, nous l'apprécions, nous l'aimons. Est-ce que pour autant, nous serions prêtes à échanger notre ville natale? À sacrifier la plage Jacques-Cartier, Les Chocolats Favoris, le Cosmos, le Second Cup, la Grande-Allée et les Plaines, non jamais!

Partout où nous allons, le même commentaire refait surface; "Vous parler français? Tout est tellement plus romantique et sensuel en français!" Cette affirmation nous fait toujours sourire. Nous échangeons quelques paroles avec nos interlocuteurs jusqu'à se qu'ils s'étonnent que nous soyons soeurs. Le fait que nous sommes soeurs épatent tout le monde et ce, même à Québec. Pour ceux qui nous connaissent bien, cela ne fait aucun doute, pour ceux qui nous rencontre pour la première fois ici, nous sommes soit 2 amies, soit des jumelles. Il n'y a pas de juste milieu. Ensuite, la question qui accompagne ce fait est, la plus part du temps; "Qui est la plus vieille?" Sérieux, c'est une vraie question...?!?
À Québec, les commentaires récurrents de "Vous partez les 2 ensembles? Ohhh 9 mois! Vos parents... comment le prennent-ils? Il vont s'ennuyer" étaient devenus déplaisants. Un petit sourire Fairmont à la madame de la banque, un au vendeur de sacs à dos et un autre à la dame chez Télus, nous en avons fait plus que pas assez pour leur donner l'impression que c'était la toute première fois que nous l'entendions. En fait, nous faisons aussi ce même sourire lorsqu'un anglophone nous dit qu'il sait ce que notre nom de famille veut dire en français; "little mountain" Bravo champion, tu as tout compris et non, nous ne l'avions jamais entendu!!
Tout cela pour vous exprimer à quel point partir est une décision bien personnelle mais qui vient avec ses quelques irritants, comme si nous devions avoir une bonne raison de partir, plus que; "J'ai envi de me challenger!"


Nous commençons notre aventure à Melbourne et nous découvrons notre nouveau chez nous; les apparts plus petits les uns que les autres avec des loyers exorbitants, des gens ultra sympathiques qui s'arrêtent pour nous donner des indications parce que nous avons l'air un peu perdues, des macarons en vente au McDo, des rouleaux de sushis équivalent à 5 morceaux pour 2,50$ et des 7 eleven, ouvert 24h, à tous les coins de rues. Il y a aussi les incontournables; le Chinatown, la petite Italie et les quelques restaurants grecques qui accompagnent les quelques pâtisseries françaises.


Certaines places ou certains prix d'ici nous font appréciés ceux de Québec, par exemple, le coût des traitements à l'électrolyse. Habituées à 45$/heure, voici une liste de prix à faire pleurer...

Partir loin de la maison nous apprend à faire des choix. Est-ce que nous vraiment besoin d'acheter un paquet de chiffons J ou si en achetant le gros paquet de linge à vaisselle à rabais, nous serions capables d'en découper quelques uns pour se faire des torchons? Deuxième option!
Hum, une douillette ou un sac de couchage qui servira de douillette mais aussi de sac de couchage plus tard en voyage? Sac de couchage ce sera!
Une belle poubelle en stainless à 7$ ou la chaudière bleue, de l'autre côté de l'allée à 74 cents. Nous vous laissons deviner!
Un panier à quoi?... à lavage? Non, c'est un achat superflu, une taie d'oreiller nous a été recommandé par une amie, c'est génial!
Et faire son lavage à la maison, avec sa laveuse et sa sécheuse, ça n'a pas de prix. C'est un luxe que plusieurs d'entre-nous oublient mais lorsque tu descends l'ascenseur, en direction du sous-sol, avec ton plat de plastique contenant du savon en poudre(parce que c'était le moins cher), que tu mets ton lavage dans une laveuse encore humide du lavage précédent(qui n'est pas celui de ton chum ni de ta coloc), que tu mets tes 4 pièces de 1$(que tu a minutieusement accumulées au courant de la semaine) dans la machine, que tu pèses sur "start" en espérant qu'il ne reste plus d'eau de javel de la brassée d'avant, que tu transferts ton linge dans la sécheuse 5 mètres plus loin en faisant bien attention de ne pas échapper tes bobettes par terre, que tu fais une double vérification dans la laveuse avant de partir la sécheuse pour être certaine de rien n'avoir oublié derrière, qu'en retournant pour la 3e fois dans la salle de lavage(partir le lavage, remonter, échanger le lavage pour la sécheuse, remonter, aller chercher le lavage sec), que tu remontes au 15e étage avec ton linge dans ta taie d'oreille que tu vides complètement sur ton lit et que tu réalises que tu n'as pas vérifié la sécheuse avant de mettre ton linge dedans parce qu'un bas inconnu a fait un tour gratuit avec tes bobettes, c'est vraiment à ce moment que tu t'adaptes à ta nouvelle réalité!

Nous nous sommes également adapter aux nouvelles coutumes des salles de cinéma. Les soirées à rabais sont désormais le lundi, «Bargain Monday», au petit cinéma, notre «Clap». La salle est tellement petite que nous avons l'impression d'être dans notre salon. Quelques personnes se sont joints à nous avec leur bouteille de vin et coupe en vitre. C'est pas très cher mais c'est élégant! 
Ensuite, nous avons essayé le plus gros cinéma. Nous sommes inscrites au club social de notre immeuble, ce qui nous donne droit à des activités gratuites ou à rabais. Nous sommes allées voir un film au cinéma qui est l'équivalent de notre Cinéplex mais en beaucoup plus gros. Les bancs sont plus larges, en cuir avec des gros appuis-bras. L'espace pour les jambes est beaucoup plus grand. Le seul désavantage, les bancs ne s'inclinent pas. L'écran est immense et le son est intense. Cependant, nul besoin d'arriver à l'avance pour avoir les meilleures places parce que lorsque que nous achetons nos billets, nous choisissons nos places. Et oui, nos sièges sont numérotés! En somme, un point positif à l'ajustement!


En quittant l'appartement pour se rendre au cinéma, nous nous sommes embarrées à l'extérieur... Pas fort les filles! Une chance, quelqu'un était toujours présent à la réception donc les frais se sont seulement élevés à 30$. Bon et bien, mettez le sur le bill avec le loyer et la balayeuse!!

Le sourire nous revient toujours rapidement parce que lorsque nous marchons dans la rue, visitons des attractions ou même en regardant la télévision, il y a toujours quelque chose ou quelqu'un qui nous rappelle la maison. Une chanson peut nous rappeler une amie, une publicité nous fait penser à un collègue ou encore, un geste que nous posons nous confirme le lien de sang avec notre mère. Bien entendu, nos répliques de film préférés sont répétées en boucle mais ce qui revient le plus souvent est, sans contre-dit, les différents sketch des show de Louis-José Houde.

Nous nous adaptons, et nous vivons pleinement notre vie en anglais, loin de tout ce qui nous semble familier mais vous n'êtes jamais bien loin dans nos pensées. Chacun de nos famille/amis ont eu une minute de gloire à un moment où un autre durant notre escapade et vous continuerez à en avoir!

3 octobre 2013

Melbourne - Notre nouveau quotidien

Nous ne sommes pas encore rendues à avoir une routine mais les jours s'enchaînent et se ressemblent un peu. Cependant, aujourd'hui, nous avons fait un pas de plus dans notre vie au quotidien. Nous nous sommes inscrites à la piscine.

Sans dire que nous mangeons avec excès, nous mangeons beaucoup. Que voulez-vous, nous aimons la bouffe! En contre partie, il faut balancer le tout. Aujourd'hui, retour aux sources, la piscine. Nous sommes allées nous inscrire au centre sportif de la ville, super beau centre et seulement à quelques minutes de notre appart. Le bâtiment est vieux de 150 ans avec puits de lumière au-dessus de la piscine, sauna et bain tourbillon, le tout pour seulement 40$ / 2 semaines, une aubaine quoi?! 
Nous qui sommes habituées à la gratuité, ici, nous oublions le projet! Tout le monde fait des choix dans la vie. Au lieu de louer l'aspirateur du bloc à toutes les semaines, à 3$ chaque fois, nous opterons pour toutes les 2 semaines. :)

Tout est super techno. Nous avons un bracelet avec une puce magnétique, ce qui nous permet l'accès au vestiaire en plus de pouvoir barrer nos casiers simplement en passant notre poignet sur le capteur. Le plus merveilleux dans tout ça, le bracelet va dans l'eau!

Lors de l'inscription, le centre nous "donne" un sac à dos, un casque de bain, des lunettes de piscine et une gourde. C'est certain que le tout est inclus dans le prix faramineux d'adhésion mais que voulez-vous, c'est pas comme si c'était optionnel.


Quelques petits détails qui changent l'entraînement. La piscine est d'une longueur de 30 mètres au lieu de 25, assez plaisant. Deuxième point, qui répond par le fait même à une de nos questions, nous devons nager à notre gauche, comme lorsque nous conduisons. Un peu étrange mais nous nous y sommes habituées bien assez vite. En plus de tout ça, l'eau est maintenue à 85 degrés! À notre retour à Québec, les piscines de la ville vont nous sembler bien froides... Nous allons devenir comme les madames d'aquaforme!
Les heures d'ouverture sont toutes aussi surprenantes; 6h00 à 22h00, en continue, du lundi au jeudi et fermeture un peu plus tôt pour les jours suivants. La piscine Sylvie-Bernier peut bien aller se rhabiller.

P.S.: Pour ceux et celles qui se demandaient si nos cartes de sauveteurs sont valides ici et bien non. Cependant, nous nous interrogeons sérieusement sur le salaire de ces derniers car les cours privés de 30 minutes s'élèvent à 56$ par séance! Incroyable, non?!

https://www.melbourne.vic.gov.au/melbournecitybaths/Pages/MCB.aspx 

1 octobre 2013

Melbourne, Victoria - The place to be

17 septembre, notre arrivée dans une ville colorée.

Nous voilà finalement à Melbourne, notre future ville. Après quelques détours dans les rues de la ville, nous arrivons finalement à notre hostel. Nous sommes choyées, notre chambre est prête! Beau cadeau de la vie après la nuit que nous avons passé. Une douche, une sieste et nous sommes parties à la découverte de Melbourne.

Pour bien commencer notre séjour, une conférence est offerte sur le balcon de l'hostel. Safari Pete nous présente la Tasmanie, le tout accompagné de vin cheap mais gratuit! Safari Pete demande à Mari d'être en charge du Power Point, facile pour quelqu'un qui est allée à Protic ;)
Tout au long de la conférence, des prix sont tirés lorsque quelqu'un répond correctement au pop quiz. Pour son rire, Caro a gagné un 15% de rabais sur le prix d'entrée d'une activité en Tasmanie. Un peu plus tard, Caro répond correctement à une question et se voit remettre une journée de location de voiture gratuite, en réservant 5 jours, plus 2 nuits pour une personne dans un hostel accompagné d'un sac de jujubes et d'une canne de légumineuses. hahaha! Pour remercier Mari d'avoir rocké le Power Point, Safari Pete lui remet un 15% de rabais pour la même activité que Caro. Un voyage en Tasmanie s'impose!

Le lendemain, nous décidons de découvrir la ville avec le tour de ville gratuit, à pieds. Ce tour d'une durée de 2.5h est très constructif et nous fait découvrir les artères principales ainsi que les petites ruelles. 

Les jours se suivent et notre activité principale devient donc de déposer des C.V. dans les différentes boutiques de Melbourne. En plus de les déposer en main propre, nous appliquons en ligne dans pratiquement tous les hôtels des environs. 

Le jeudi après-midi, nous visitons notre premier appartement sur Lonsdale St. 400$/semaine, meublé, excluant l'électricité et gaz, 2 chambres à coucher donc une avec 1 lit double. Malheureusement, en arrivant pour le porte-ouverte de l'appartement, l'agent nous informe qu'il est déjà potentiellement loué. C'est évident, avec une offre pareille. Oh oui, les appartements dans le centre-ville sont assez dispendieux! Les gens intéressés ont soumis leur candidature et sont en attente d'approbation. Nous décidons de tout de même visiter l'appartement, question de se donner une idée du marché. Il nous a tombé dans l'oeil, pas l'agent mais l'appartement ;)

Jeudi soir, nous avons besoin d'une bouffe réconfort. Nous optons pour la pizza du Domino's, juste de l'autre côté de la rue. En commandant, tout semble compliqué. Nous désirons faire moitié moitié et les sortes que nous choisissons ne sont pas éligibles au 50/50. Nous en choisissons d'autres et il y a encore quelque chose. Notre choix s'arrête donc sur une moitié au poulet BBQ et l'autre aux crevettes sauce blanche... Ce n'est qu'une pizza après tout! En passant la commande, le cassier nous demande à quel nom il assigne la commande. Caro répond; Caroline et nous allons nous asseoir. Quelques minutes passent et nous regardons l'écran qui indique l'ordre des commandes. Certaines ont disparue depuis notre arrivée et le seul nom restant; Caralen. En regardant autour de nous, nous sommes les seules qui attendent dans le Domino's. Wow beau massacre du nom Caroline. Bref, la pizza était délicieuse, avec extra fromage dans la croute! 
De retour à l'hostel, nous avons fait la découverte de la location de films à partir du logiciel Itunes. Ça nous sauve le moral!

Vendredi, gros plan de match. Nous visitons le parlement de l'état de Victoria, la Cathédrale St-Patrick et 2 potentiels appartements. 
Le parlement est assez similaire à celui d'Ottawa car nous sommes également dans un pays du Commonwealth. Du côté de la cathédrale, et bien, nous avons la Cathédrale Ste-Anne donc celle-ci est belle mais rien à envier à Ste-Anne. Toujours à la recherche d'emplois, nous avons décidé d'allumer une chandelle à défaut d'avoir un lampion.
La première visite d'appartement de la journée est à 15h30. Nous sommes à l'heure et nous attendons la personne responsable de la visite. 15h33, 15h37... un peu de retard, nous visitons en vitesse l'appartement au 12e étage sur Flinders St. Ok, nous le gardons dans la colonne des peut-êtres. 370$/semaine meublé et excluant l'électricité mais seulement 1 chambre avec un lit. Nous courrons vers l'autre building d'Unilodge, une compagnie qui a plusieurs blocs dans la ville et qui loue aux étudiants et voyageurs. 15h45 est l'heure de la prochaine visite. Nous arrivons quelques minutes en retard mais la personne est partie en pause. Parfait, nous reprenons notre souffle.
Le prix des appartements de ce building, sur Swanston St., est un peu plus dispendieux que le tout premier que nous avions visité la veille. 440$/semaine meublé excluant l'électricité... Nous visitons 2 appartements et en entrant dans le premier, la personne nous informe que les anciens occupants viennent de quitter et l'état des lieux est inconnue. En effet, c'est dégueulasse! Des graines par terre, la salle de bain sale et du spaghetti collé sur le poêle, mmm ça donne envi de déménager. Le deuxième appart est dans le même état. Disons que nous préférons celui sur Flinders St.
Nous choisissons de dormir sur ces différentes offres!

Samedi, encore des visites d'appartements, tout aussi sales les uns que les autres... :( un peu découragées... Mari aperçois un produit contre les coquerelles dans une étagère... ça nous laisse un peu perplexes. Un autre est en fait une chambre à louer avec les propriétaires qui habitent dans le salon, ok non!

Dimanche, journée de repos! Aucun C.V., aucun appartement à visiter. 
Avant de commencer la journée, Caro va visiter de la vaisselle usagée dans le bloc appartement en face de l'hostel. Explications; en cherchant des appartements, nous sommes tombées sur différentes annonces de déménagement dont une qui offrait de la vaisselle. Caro a fait un deal à 80$ pour son set de vaisselle, ustensiles, poêles, chaudrons, ustensiles de cuisine, plusieurs plats de plastique, etc. Caro donne un dépôt de 20$ en expliquant que nous sommes toujours sans appartement mais que le tout devrait être fixé d'ici la fin de la semaine. Nous lui donnerons un coup de fil pour venir chercher la vaisselle. C'est parfait! 
Plus tard, nous prenons le tour de ville, un autobus qui arrête aux 13 principaux points touristiques de Melbourne et qui est offert gracieusement par la ville. Nous prenons le temps de regarder et découvrir notre nouvelle ville pour les 6 prochains mois. Nous sommes vraiment contentes de notre choix. La ville est vraiment géniale!
Nous décidons de rester à bord de l'autobus pour voir le maximum du trajet jusqu'à ce le bus s'arrête au point #8, Queen Victoria Market. Haaaaaaa, le paradis! C'est une grosseur équivalente au marché du vieux-port, marché public de Sainte-Foy et marché aux puces tous réunis ensemble. C'est notre découverte! Nous y reviendrons, lorsque nous aurons un emploi!

Lundi matin, comme plusieurs autres matins précédents, c'est un rendez-vous skype avec les parents et/où amis. Mari skype avec son amie Steph lorsque son cellulaire sonne. Qui est-ce au bout du fil, job, appart, erreur de numéro...?? C'est notre appartement sur Lonsdale St., le tout premier que nous avons visiter qui est toujours disponible. C'est Steph qui nous porte chance!
Quelques heures plus tard, nous nous rendons à l'agence immobilière pour remplir notre soumission. Plusieurs détails sont demandés donc notre employeur et notre salaire, hummm ce que nous n'avons pas encore. Nous nous retournons vers l'alternative du soutien parental. Vite vite vite, Facebook, super Vincent est en ligne. Nous avons simplement besoin d'une confirmation courriel que nos parents nous transférerons les fonds nécessaires en cas de besoin. Il est déjà 22h00 à Québec, dimanche soir. Merci Maman, encore une fois, elle nous supporte dans nos projets de fous! Soumission complétée, nous continuons notre journée. Nous recevrons un appel au courant de l'après-midi pour une confirmation si oui ou non, l'appartement est à nous.
Entre-temps, nous allons faire un tour sur Lonsdale St., au building d'Unilodge. Nous demandons de visiter un autre appartement, dans le même building que celui sur lequel une soumission est en attente. Nous visitons un appartement exactement au même emplacement mais quelques étages plus bas. 435$/semaine meublé, gaz, eau, électricité inclus et 2 chambres à coucher. En louant directement avec Unilodge, nous nous assurons un meilleur service parce qu'ils sont sur place et de plus, nous faisons parti du club social. 
Nous sommes vendues sur ce building et l'appartement. Mobilier un peu différent du tout premier, nous décidons tout de même de faire une soumission sans attendre le téléphone de l'agence. La soumission se fait en quelques minutes, aucun relevé bancaire ou confirmation d'employeur n'est demandé. C'est dans la poche, nous avons un appartement! Bail de 6 mois en vigueur commençant mercredi le 25 septembre.

Mardi, nous décidons de prendre une journée relax car nous devons faire nos bagages. Notre plus long séjour dans le même hostel est atteint; 9 jours consécutifs donc, il y a du stock partout. Nous visitons la bibliothèque. Visite guidée d'une heure donnée par une bénévole... oh my! Nous ne sommes que 4 personnes, incluant nous-même. Aucune façon de s'enfuir, aucune issue de secours. Nous faisons le tour complet avec une bénévoles pas très au courant. Le monsieur avec nous en savait d'avantage. Bref, la bibliothèque est magnifique mais plus jamais le tour. Les expositions sont accessibles au grand public donc, nous irons par nous-même au besoin.
Sur le chemin du retour, nous déposons quelques autres C.V. mais la motivation a démissionné du projet des applications.

Mercredi, notre 1er juillet! Premier voyage, petit sac à dos et notre grosse valise sont trimballés et roulée jusqu'à Lonsdale St., une marche d'environ 40 minutes. Nous sommes ultra contentes de quitter la communauté. 
Pour la location de l'appartement, nous devons faire un dépôt de sécurité par mandat-poste. En chemin vers l'appartement, un arrêt au bureau de poste s'impose. Nous faisons notre entrée, en sueur, avec nos sacs à dos et notre valise papillons. Une fois rendue au comptoir, le cellulaire de Caro sonne. Nous nous regardons et espérons. YES ! C'est un appel pour une entrevue vendredi, pour une boutique de souliers, Rockport. Génial!
Deuxième voyage, nos gros sacs à dos! L'après-midi est réservé au ménage car malgré un montant de 280$ obligatoire pour le nettoyage de l'appart au départ des occupants, c'est encore très sale. 
Nous en profitons pour écouter le Bachelor Australia sur notre nouveau divan avant de retourner coucher à l'hostel pour notre dernière nuit.

Le soleil se lève et nous sommes ultra excitée de déménager. Nous découvrons notre nouvel épicerie et le BigW, notre Wal-Mart. Nous achetons la balance des items manquants dont des draps et un sac de couchage en guise de douillette, c'est moins cher et il pourra nous servir plus tard.
Jeudi pm, Mari maximise la distribution de C.V.

Vendredi, l'heure de l'entrevue arrive. Tout se passe comme sur des roulettes et Caro est vraiment satisfaite. Elle n'aura des nouvelles qu'au début de la semaine suivante.

Samedi, notre plan est d'aller voir au stade s'il reste des billets pour la finale de Foot Australien. Malheureusement, c'était complet. Notre alternative, acheter et configurer un routeur. Le tout est beaucoup plus compliqué qu'à l'habitude. Nous décidons de contacter le soutien technique. Un gars qui répond aux Philippines, bien sympathique mais dans les moments d'attente, pose pleins de questions à Caro du genre, d'où viens-tu et quel âge as-tu, es-tu marié. Bon, malgré toute la bonne volonté du gars, rien ne fonctionne donc, nous retournons le routeur et nous nous résignons à ce que seulement le portable soit connecté à internet sans fil tandis que nos téléphones ne le seront pas.

Dimanche, nous visitons un nouveau marché artisanal qui se tient uniquement le dimanche, de l'autre côté de la rivière. Une journée plutôt smooth sous le soleil.

Début de la semaine, lundi, visite de la petite Italie et découverte d'une épicerie fine. Ce même commerce offre des dégustations de vin le vendredi soir, gratuitement. Nous y serons, c'est garanti!!

Et finalement, mardi après-midi, 1er octobre, en traversant la rue près du Rockport, Caro reçoit l'appel... Elle a l'a job. Nous faisons une petite danse sur le coin de la rue et nous sommes super énervées, 1/2 de trouvée. Mari suivra sous peu avec des téléphones d'entrevues!

Demain, pour célébrer le nouvel emploi de Caro, vendeuse de souliers, nous irons au Max Brenner's chocolate bar pour déguster un dessert chocolaté!