Ce cher Louis-José Houde nous suit même en Australie. Mise en contexte de la deuxième moins chère... voici un extrait d'un de ses spectacles:
C'était l'année de la deuxième moins chère, je m'explique: la deuxième moins chère c'est quand tu es au Cégep et là tu veux amener une fille souper mais tu as pas d'argent mais là tu veux payer une bouteille de vin mais t'as pas de cash, mais tu veux pas prendre la moins chère du menu, alors tu prends la deuxième moins chère... Il y en a tu qui ont déjà fait ça prendre la deuxième moins chère pour pas avoir l'air trop pauvre…
Donc, nous étions rendu à la deuxième moins chère… ou plutôt, la moins chère! Nous avons toutes deux un emploi; Caro à temps plein au Hilton et Mari à temps partiel au IGA. Pour combler les quelques heures en moins de Mari, il fallait un plan. Sinon, notre voyage futur au mois de mars ressemblerait à la deuxième moins chère. Mari ayant appliquer sur plus de 50 postes en ligne et remit au moins 40 C.V. en main propre, nous étions un peu à cours d'idées.
Samedi soir le 10 novembre, Mari travaille jusqu'à 23h et Caro est à l'appart. Sachant que tous les emplois disponibles dans les derniers jours sur les différents sites d'embauche avaient été visionné, Caro entame de nouvelles recherches, la chance de la dernière fois. Il y a peut-être quelques choses de disponible, quelques heures semaine, qui n'attend que Mari applique. Caro consulte les nouvelles annonces et elle voit passer rapidement une annonce pour un moniteur de natation pour des cours privés. En lisant l'annonce qui avait été publié la journée-même, elle ne voit qu'une seule option. Caro applique en ligne en envoyant un courriel joint du C.V. à Mari pour s'assurer d'être la première à postuler.
Caro envoie un message text à Mari lui expliquant la situation. À sa pause, Mari prend contact avec la famille qui désire 30 minutes de cours de natation par enfant, pour deux enfants. Une heure de cours privé, trouvé en quelques instants. Le meilleur dans tout cela, Mari commençait le lendemain matin!
Le matin venu, Mari et Caro marche jusqu'à la résidence des enfants à qui Mari donnera des cours. En route, Caro reçoit un message text. Sa superviseur lui demande si elle peut faire le quart de travail de l'après-midi parce que quelqu'un est malade. Avec seulement 3% de batterie restante, elle ne peut malheureusement la contacter. Elle prend le cellulaire à Mari et en quelques sonneries, la superviseur répond et nous atteignons la maison. Mari se dirige vers la porte d'entrée et Caro reste sur le trottoir pour confirmer qu'elle prendra, bien évidemment le quart de travail. Qui refuserait un quart de travail supplémentaire, un dimanche, avec 75% de bonus ?! Mari revient sur ses pas pour récupérer son cellulaire. Mari rejoignait la famille à leur résidence car ils partent tous ensemble pour se rendre à la piscine.
Suite aux cours de natation, Mari rentre à l'appartement pour le dîner. Caro termine de se préparer pour se rendre à l'hôtel. Nous dinons ensemble et Caro quitte pour le reste de la journée. Mari fait une brassée de lavage et relax dans l'appart quand, à son tour, son cellulaire sonne. "Est-ce que tu es en haut, est-ce que tu peux rentrer, il manque quelqu'un?" Une réponse positive se fait entendre du côté de Mari. Elle se dépêche à aller chercher la brassée à moitié sèche dans la sécheuse, saute dans la douche et en moins de 30 minutes, elle est au IGA. Elle écrit un courriel à Caro pour lui dire de ne pas l'appeler à sa pause car, elle aussi, a été appelé pour un quart de dernière minute.
Finalement, notre journée du dimanche a été beaucoup plus lucrative que prévu. Notre plan de la journée, à la base, était de prendre ça relax le matin, faire du lavage et un peu de "couch potato".
Maintenant comme dirait Louis-José Houde:
Aujourd'hui je prends la deuxième plus chère pour pas avoir l'air trop riche...
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