31 mars au 4 avril
Nous atterrissons à Perth vers
19h30, heure locale. En effet, il y a trois heures de différence entre la côte
est et la côte ouest de l’Australie. Alors pour le prochain mois nous aurons
seulement 12 heures de différence avec Québec. C’est peu comparé aux 15 heures
ou même, à certains moments de l’année, aux 16 heures de différence que nous
avions à Melbourne.
Ce soir, nous expérimentons un
nouveau type d’hébergement : le Couchsurfing, une sorte d’hébergement pour
les voyageurs à petit budget (comme nous). Comme le nom le dit, tu
« surf » sur les divans des gens. En fait, tout débute sur le site
Internet. Tu t’inscris et tu te crées un profil. Dans ce dernier tu inscris si
tu veux accueillir des voyageurs, si tu es en recherche d’endroit où dormir ou
les deux. Vous aurez compris que les gens offrent une place à coucher gratuite
à d’autres. Cela permet de voyager sans trop dépenser dans les hostels ou les
hôtels et surtout, de faire la rencontre de gens,
Nous nous rendons chez la fille
en question. Elle nous propose un matelas queen par terre dans la salle a
rangement. C’est bien parfait… le seul pépin, il n’y a pas de lumière dans la
chambre car l’ampoule est brulée et n’a pas été remplacé. Nous sommes quelque
peu tassé à travers les boîtes et les valises, mais nous apprécions tout de
même, car c’est gratuit.
Nous discutons un peu avec elle
avant d’aller nous coucher. Il est environ 21h00, mais pour notre corps il est
minuit.
6h30; le chant désagréable, oui
oui désagréable, des oiseaux nous réveille. De toute façon, avec le décalage,
nous n’allions pas faire la grasse matinée. Après un peu de skype avec nos
parents, nous quittons pour aller au centre-ville de Perth. Nous découvrons les
transports en commun très simple à utiliser. Une grosse journée nous attend.
Nous quittons le lendemain pour passer la nuit sur une île et en revenant nous
allons dormir au Banjo’s Backpackers. Nous voulons y laisser notre gros sac à dos
en consigne pour éviter de les amener sur l’île. Arrivées en ville, nous
croyons bon de marcher pour s’y rendre, ça n’a pas l’air trop loin;
résultat : 30 minutes de marche… avec nos gros sac à dos.
Arrivées, nous y laissons nos
sacs. Heureusement, comme nous allons dormir là dans deux jours, ça ne coute
rien.
Nous avons le reste de la journée
pour découvrir un peu Perth. Nous y reviendrons quelques jours à la fin avril.
En arrivant au centre
d’information, il y a des
brochures qui expliquent le système d’autobus gratuit offert au centre-ville.
Nous en agrippons une ainsi que quelques autres dépliants sur la ville. Assise
à l’air climatisée dans un des autobus, nous partons à la découverte de Perth.
En chemin, nous regardons nos dépliants et un hostel revient souvent : The
Old Swan Barrack. Un arrêt d’autobus plus tard, nous y sommes. Nous allons voir
de quoi il a l’air. Bel hostel, grand, propre et situé au centre-ville. Nous
sommes vendues, nous y resterons en revenant à la fin avril.
Le reste de la journée, nous
sautons dans un autre autobus et y restons bien assise pour voir le plus de
choses possible pour avoir une idée de ce que nous pourrons visiter en revenant
à la fin avril. Nous débarquons à Kings Park pour se dégourdir un peu les
jambes.
Avant de retourner à l’appart
chez notre amie de couchsurfing, nous achetons des sushis pour le souper. Nous
soupons en compagnie du copain de cette dernière. Nous échangeons, jasons,
rions. Il travaille en hôtellerie comme Caro et il y a déjà travaillé pour
Hilton. La discussion avance et il nous parle d’un bistro français à son
travail avec un nom imprononçable, selon lui. Le bistro se prononce, selon lui,
comme suit : Bistro Gwilam.
Caro et Mari en même temps :
« Gwi… QUOI ? ». Il finit par nous montrer le site Internet du
restaurant. En même temps nous lisons à haute voix le nom : « Bistro
Guillaume ». Il nous regarde : « à ça doit être ça, nous disons
tout de même Gwilam ».
Nous ne nous couchons pas trop
tard, car nous quittons tôt le lendemain matin pour aller à Rottnest Island. C’est
une île non loin de Perth où il est impossible d’amener une voiture car il n’y
a pratiquement aucune circulation routière. Les gens se déplacent en vélo, à
pied ou en autobus. Vous l’aurez deviné, nous marcherons rendu là car le vélo,
ce n’est pas pour nous.
Arrivée à l’île, nous prenons
part à un tour guidé gratuit car nous ne pouvons compléter notre arrivée avant
midi. Nous sommes seulement quatre dans le fameux tour. Espérons que c’est
intéressant parce qu’il nous sera impossible de s’enfuir en plein milieu. Encore
une fois, nous aurons droit à l’histoire complète des aborigènes. Sans dire que
ce n’est pas intéressant, ça commence à être redondant. Nous commençons à la
connaître par cœur tellement nous l’avons attendu depuis le début de notre
périple.
À la fin, notre guide nous parle
d’une cafétéria près de l’hostel, Kingstown Barrack. Le souper trois services
ne coûte que 15$. Ça semble très intéressant.
Nous récupérons nos clés au
centre d’information touristique et s’installons dans notre dortoir. Nous
sommes en fait dans une maison à trois chambres comprenant deux lits simple
dans chaque. Nous avons donc, encore une fois, une chambre privée.
Nous dinons à la petite
pâtisserie et en après-midi, nous partons à la découverte de l’île. Nous
explorons les quelques petites plages près de notre maison. En fin de journée,
nous retournons prenons nos douches et entamons notre marche vers Kingstown
Barrack pour un souper à 15$. Ce site est une ancienne prison maintenant transformée
en dortoir. La distance qui nous sépare de cette cafétéria est de 1.5km. Arrivées
sur les lieux, le personnel nous informe que cette cafétéria est réservée
uniquement aux groupes qui y séjournent. Nous prenons le tout en riant et
rebroussons chemin vers notre maisonnette. Sur le retour, nous arrêtons au
magasin général pour s’acheter quelque chose de rapide. Nos 3km de marche nous
ont ouvert l’appétit. On agrippe une pizza parce que, oui oui, il y a un four!
Après le souper, nous regardons
la télévision! Wow, quelque chose que nous n’avons pas fait depuis longtemps.
Nous en profitons pour écouter « The Block », notre télé-réalité de
rénovation. Pendant les annonces, nous placotons avec une de nos colocs. Une
dame d’une cinquantaine d’année, originaire de Sydney mais qui habite
maintenant Perth. Nous lui expliquons notre itinéraire et lorsque nous lui
parlons de Broome, elle nous dit qu’il est déconseillé d’y aller durant les
mois ayant un « R ». Un peu affolées, nous lui demandons pourquoi car
nous y séjournerons en avRil… Elle nous explique tout bonnement que durant ces
mois, la température est beaucoup trop élevée. Contrairement au sud du pays où
la saison touristique bas son plein durant l’été (décembre, janvier, février)
le nord lui, prend le relais durant les mois de mai, juin, juillet, août.
Avant d’aller au lit, nous terminons
un blogue et profitons du WIFI gratuit dans la section des restos. À la
noirceur, nous sortons en pyjamas, ordinateur à la maison, pour mettre notre
nouveau texte en ligne. Nous enjambons les quokkas, petit animal similaire à un
kangourou mais miniature et qui se retrouve uniquement sur l’île. Nous retournons ensuite dans notre maison.
Le lendemain, nous prenons une
passe d’autobus. Il y a un autobus touristique qui nous permet de visiter
l’île, pour ceux et celles qui n’aiment pas particulièrement le vélo. Ayant 23
kilomètres de long, il est un eu difficile de tout voir à la marche. Notre
tactique du jour, faire le premier tour en ne débarquant à aucun arrêt. Nous
faisons du repérage à savoir quelle plage sera la plus belle pour y passer
l’après-midi.
Nous remontons à bord du bus pour
arrêter à Ricey Beach, où nous y passerons l’après-midi.
16h30 sonne et c’est leur de
remonter à bord du traversier qui nous ramènera sur le « Main Land ».
Arrivées au Port de Fremantle, un night market se déroule. Nous en profitons
pour arrêter souper avant de se rendre à l’hostel. Nous mangeons des crêpes
avec du vrai sirop d’érable canadien. Miam!
Description rapide de notre
hostel pour la nuit. Il se divise en plusieurs bâtisses avec une cours
intérieure. Une de ces bâtisses abrite notre dortoir à 14 personnes mixtes.
Ouin… pas toujours facile les voyages à petits budgets. Nous avions choisi le
tout, quelques semaines auparavant car ils offrent internet gratuit ainsi que
le déjeuner. Lire ici rôties pain blanc et confiture de fraise mais, c’est
gratuit! Le dortoir à 14, et bien, c’est simplement pour une nuit, nous allons
faire un effort. Les deux seuls lits restants sont complètement à l’opposer l’un
de l’autre. Caro et Mari se feront donc des signaux de fumée à partir de leur
lit du dessus.
En plus d’offrir internet, cet hostel a une immense salle commune avec table de ping pong et table de billard. Aussi disponible, un grand écran avec projecteur pour satisfaire les cinévores. La sélection de films est impressionnante mais, c’est le film « Les pages de notre amour » qui a remporté le vote. Nous écoutons que d’une oreille car nous voulons profiter au max du WIFI gratuit.
En plus d’offrir internet, cet hostel a une immense salle commune avec table de ping pong et table de billard. Aussi disponible, un grand écran avec projecteur pour satisfaire les cinévores. La sélection de films est impressionnante mais, c’est le film « Les pages de notre amour » qui a remporté le vote. Nous écoutons que d’une oreille car nous voulons profiter au max du WIFI gratuit.
Vendredi, 4 avril, c’est le début
d’un nouveau chapitre. Nous récupérons la voiture qui nous servira de moyen de
transport ainsi que de maison pour les 25 prochains jours.
En route vers Margaret River!
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