22 avril 2014

Perth / Rottnest Island - La saison des plages est ouverte!

31 mars au 4 avril

Nous atterrissons à Perth vers 19h30, heure locale. En effet, il y a trois heures de différence entre la côte est et la côte ouest de l’Australie. Alors pour le prochain mois nous aurons seulement 12 heures de différence avec Québec. C’est peu comparé aux 15 heures ou même, à certains moments de l’année, aux 16 heures de différence que nous avions à Melbourne. 

Ce soir, nous expérimentons un nouveau type d’hébergement : le Couchsurfing, une sorte d’hébergement pour les voyageurs à petit budget (comme nous). Comme le nom le dit, tu « surf » sur les divans des gens. En fait, tout débute sur le site Internet. Tu t’inscris et tu te crées un profil. Dans ce dernier tu inscris si tu veux accueillir des voyageurs, si tu es en recherche d’endroit où dormir ou les deux. Vous aurez compris que les gens offrent une place à coucher gratuite à d’autres. Cela permet de voyager sans trop dépenser dans les hostels ou les hôtels et surtout, de faire la rencontre de gens,

Nous nous rendons chez la fille en question. Elle nous propose un matelas queen par terre dans la salle a rangement. C’est bien parfait… le seul pépin, il n’y a pas de lumière dans la chambre car l’ampoule est brulée et n’a pas été remplacé. Nous sommes quelque peu tassé à travers les boîtes et les valises, mais nous apprécions tout de même, car c’est gratuit.

Nous discutons un peu avec elle avant d’aller nous coucher. Il est environ 21h00, mais pour notre corps il est minuit.

6h30; le chant désagréable, oui oui désagréable, des oiseaux nous réveille. De toute façon, avec le décalage, nous n’allions pas faire la grasse matinée. Après un peu de skype avec nos parents, nous quittons pour aller au centre-ville de Perth. Nous découvrons les transports en commun très simple à utiliser. Une grosse journée nous attend. Nous quittons le lendemain pour passer la nuit sur une île et en revenant nous allons dormir au Banjo’s Backpackers. Nous voulons y laisser notre gros sac à dos en consigne pour éviter de les amener sur l’île. Arrivées en ville, nous croyons bon de marcher pour s’y rendre, ça n’a pas l’air trop loin; résultat : 30 minutes de marche… avec nos gros sac à dos.

Arrivées, nous y laissons nos sacs. Heureusement, comme nous allons dormir là dans deux jours, ça ne coute rien.

Nous avons le reste de la journée pour découvrir un peu Perth. Nous y reviendrons quelques jours à la fin avril.

En arrivant au centre d’information,  il y a des brochures qui expliquent le système d’autobus gratuit offert au centre-ville. Nous en agrippons une ainsi que quelques autres dépliants sur la ville. Assise à l’air climatisée dans un des autobus, nous partons à la découverte de Perth. En chemin, nous regardons nos dépliants et un hostel revient souvent : The Old Swan Barrack. Un arrêt d’autobus plus tard, nous y sommes. Nous allons voir de quoi il a l’air. Bel hostel, grand, propre et situé au centre-ville. Nous sommes vendues, nous y resterons en revenant à la fin avril.

Le reste de la journée, nous sautons dans un autre autobus et y restons bien assise pour voir le plus de choses possible pour avoir une idée de ce que nous pourrons visiter en revenant à la fin avril. Nous débarquons à Kings Park pour se dégourdir un peu les jambes.

Avant de retourner à l’appart chez notre amie de couchsurfing, nous achetons des sushis pour le souper. Nous soupons en compagnie du copain de cette dernière. Nous échangeons, jasons, rions. Il travaille en hôtellerie comme Caro et il y a déjà travaillé pour Hilton. La discussion avance et il nous parle d’un bistro français à son travail avec un nom imprononçable, selon lui. Le bistro se prononce, selon lui, comme suit : Bistro Gwilam.
Caro et Mari en même temps : « Gwi… QUOI ? ». Il finit par nous montrer le site Internet du restaurant. En même temps nous lisons à haute voix le nom : « Bistro Guillaume ». Il nous regarde : « à ça doit être ça, nous disons tout de même Gwilam ». 

Nous ne nous couchons pas trop tard, car nous quittons tôt le lendemain matin pour aller à Rottnest Island. C’est une île non loin de Perth où il est impossible d’amener une voiture car il n’y a pratiquement aucune circulation routière. Les gens se déplacent en vélo, à pied ou en autobus. Vous l’aurez deviné, nous marcherons rendu là car le vélo, ce n’est pas pour nous.

Nous prendrons le traversier de 9h30 à partir de Fremantle. En attendant ce dernier, nous réalisons que mercredi soir, soit la journée de notre retour, il y a un « night market » au port. Nous décidons donc que c’est ici que nous souperons mercredi soir.

Arrivée à l’île, nous prenons part à un tour guidé gratuit car nous ne pouvons compléter notre arrivée avant midi. Nous sommes seulement quatre dans le fameux tour. Espérons que c’est intéressant parce qu’il nous sera impossible de s’enfuir en plein milieu. Encore une fois, nous aurons droit à l’histoire complète des aborigènes. Sans dire que ce n’est pas intéressant, ça commence à être redondant. Nous commençons à la connaître par cœur tellement nous l’avons attendu depuis le début de notre périple.
À la fin, notre guide nous parle d’une cafétéria près de l’hostel, Kingstown Barrack. Le souper trois services ne coûte que 15$. Ça semble très intéressant.

Nous récupérons nos clés au centre d’information touristique et s’installons dans notre dortoir. Nous sommes en fait dans une maison à trois chambres comprenant deux lits simple dans chaque. Nous avons donc, encore une fois, une chambre privée. 

Nous dinons à la petite pâtisserie et en après-midi, nous partons à la découverte de l’île. Nous explorons les quelques petites plages près de notre maison. En fin de journée, nous retournons prenons nos douches et entamons notre marche vers Kingstown Barrack pour un souper à 15$. Ce site est une ancienne prison maintenant transformée en dortoir. La distance qui nous sépare de cette cafétéria est de 1.5km. Arrivées sur les lieux, le personnel nous informe que cette cafétéria est réservée uniquement aux groupes qui y séjournent. Nous prenons le tout en riant et rebroussons chemin vers notre maisonnette. Sur le retour, nous arrêtons au magasin général pour s’acheter quelque chose de rapide. Nos 3km de marche nous ont ouvert l’appétit. On agrippe une pizza parce que, oui oui, il y a un four!

Après le souper, nous regardons la télévision! Wow, quelque chose que nous n’avons pas fait depuis longtemps. Nous en profitons pour écouter « The Block », notre télé-réalité de rénovation. Pendant les annonces, nous placotons avec une de nos colocs. Une dame d’une cinquantaine d’année, originaire de Sydney mais qui habite maintenant Perth. Nous lui expliquons notre itinéraire et lorsque nous lui parlons de Broome, elle nous dit qu’il est déconseillé d’y aller durant les mois ayant un « R ». Un peu affolées, nous lui demandons pourquoi car nous y séjournerons en avRil… Elle nous explique tout bonnement que durant ces mois, la température est beaucoup trop élevée. Contrairement au sud du pays où la saison touristique bas son plein durant l’été (décembre, janvier, février) le nord lui, prend le relais durant les mois de mai, juin, juillet, août.

Avant d’aller au lit, nous terminons un blogue et profitons du WIFI gratuit dans la section des restos. À la noirceur, nous sortons en pyjamas, ordinateur à la maison, pour mettre notre nouveau texte en ligne. Nous enjambons les quokkas, petit animal similaire à un kangourou mais miniature et qui se retrouve uniquement sur l’île. Nous retournons ensuite dans notre maison.



Le lendemain, nous prenons une passe d’autobus. Il y a un autobus touristique qui nous permet de visiter l’île, pour ceux et celles qui n’aiment pas particulièrement le vélo. Ayant 23 kilomètres de long, il est un eu difficile de tout voir à la marche. Notre tactique du jour, faire le premier tour en ne débarquant à aucun arrêt. Nous faisons du repérage à savoir quelle plage sera la plus belle pour y passer l’après-midi.

Le deuxième tour commence. À mi-chemin, nous arrêtons au phare où se déroule une visite guidée d’environ une heure. Nous avons la chance de monter tout en haut et de marcher autour de l’immense lumière qui est, soit dit en passant toujours fonctionnelle mais contrôlée à partir de Canberra. Vive la technologie! En redescendant les multiples marches en colimaçon, Mari fait un beau travail sur elle-même. La peur des hauteurs essaie de prendre le dessus et après quelques sueurs froides, Mari touche enfin le plancher des vaches.
Nous remontons à bord du bus pour arrêter à Ricey Beach, où nous y passerons l’après-midi.

16h30 sonne et c’est leur de remonter à bord du traversier qui nous ramènera sur le « Main Land ». Arrivées au Port de Fremantle, un night market se déroule. Nous en profitons pour arrêter souper avant de se rendre à l’hostel. Nous mangeons des crêpes avec du vrai sirop d’érable canadien. Miam!

Description rapide de notre hostel pour la nuit. Il se divise en plusieurs bâtisses avec une cours intérieure. Une de ces bâtisses abrite notre dortoir à 14 personnes mixtes. Ouin… pas toujours facile les voyages à petits budgets. Nous avions choisi le tout, quelques semaines auparavant car ils offrent internet gratuit ainsi que le déjeuner. Lire ici rôties pain blanc et confiture de fraise mais, c’est gratuit! Le dortoir à 14, et bien, c’est simplement pour une nuit, nous allons faire un effort. Les deux seuls lits restants sont complètement à l’opposer l’un de l’autre. Caro et Mari se feront donc des signaux de fumée à partir de leur lit du dessus.
En plus d’offrir internet, cet hostel a une immense salle commune avec table de ping pong et table de billard. Aussi disponible, un grand écran avec projecteur pour satisfaire les cinévores. La sélection de films est impressionnante mais, c’est le film « Les pages de notre amour » qui a remporté le vote. Nous écoutons que d’une oreille car nous voulons profiter au max du WIFI gratuit.

Vendredi, 4 avril, c’est le début d’un nouveau chapitre. Nous récupérons la voiture qui nous servira de moyen de transport ainsi que de maison pour les 25 prochains jours.

En route vers Margaret River!

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