20 au 23 mars
Après un mois de
voyage sur la côte est et au centre rouge de l’Australie, nous rentrons
« à la maison » pour la fin de semaine, soit Melbourne. Nous atterrissons
vers 15h30, cependant, le temps de récupérer nos sacs, de se rendre au
centre-ville et de compléter notre arrivée à l’hostel, il est rendu 17h00. Avant
le vol d’Andréanne le lendemain matin, nous avons quelques derniers achats à
faire. De plus, nous devons récupérer notre valise entreposée chez l’ami à
Mari. Cette dernière part donc d’un côté de la ville pendant qu’Andréanne et
Caro courent de l’autre. Nous nous rejoignons environ une heure plus tard pour
manger un bon hamburger dans un resto genre « Chez Victor » avant
d’aller refaire pour la Xieme fois nos bagages à l’hostel.
Nous nous
encabanons pour le reste de la soirée. Cidre à la main, Caro et Andréanne
organise nos souvenirs et certains morceaux de vêtement qui retournent à Québec
dès le lendemain. Pendant ce temps, Mari termine le transfert des photos prises
durant le dernier mois. Ouff, nous réussissons à terminer le tout avant minuit.
Vendredi matin,
c’est le déjà le temps du départ pour Andréanne. Elle transporte son sac à dos,
tandis que Caro roule la valise jusqu’à la station de train. Un train et un
autobus plus tard, elles arrivent à l’aéroport, où la folie y règne. C’est le
chaos ! La malchance des avions et des aéroports d’Andréanne la suit jusqu’à la
toute fin. En effet, il y a un problème technique avec tous les systèmes
informations que l’aéroport de Melbourne, ce qui fait en sorte qu’ils doivent
retourner au mode manuel. Après 30
minutes d’attente, Andréanne peut finalement s’enregistrer. Un bagage
supplémentaire plus tard, la grosse dodue (valise) prendra finalement le
prochain vol en direction de Québec. Comme Andréanne doit passer la sécurité et
les douanes, le temps des adieux arrive rapidement. Dernière colle entre Caro
et elle avant l’été prochain.
De retour dans
les transports en commun, Caro appelle les parents à Andréanne sur skype pour
les informer que « le colis » est en route.
Pendant ce
temps, à l’hostel, Mari a une tâche un peu plus désagréable. Ayant réservé un
dortoir pour les deux prochaines nuits, elle doit faire le transfert des sacs,
car nous étions dans une chambre privée la veille pour l’organisation de nos
bagages. Après quelques aller-retour, Mari finit par entrer les deux gros sacs
à dos dans des casiers, le temps que notre dortoir soit prêt.
Nous nous
rejoignons à la bibliothèque. Nous profitons du wifi gratuit le temps de faire
imprimer nos formulaires pour notre retour d’impôt de l’Australie. Comme nous
rencontrons plus tard Léticia, une amie du Hilton à Caro, nous prenons des
directions différentes pour maximiser nos déplacements. Mari va au bureau de
poste tandis que Caro se rend à notre ancien appart pour savoir ce qui en est
avec le remboursement de notre dépôt.
Nous avons
acheté deux gros posters représentant Melbourne au marché quelques semaines
auparavant. La meilleure façon de les protéger a été d’acheter un rouleau de
carton rigide spécialement conçu pour la poste. Malheureusement, étant trop
large, ils n’entrent pas dans la valise. Autre alternative; les envoyer par la
poste. Au bureau de poste, nous
avons deux choix : soit par avion ou soit par bateau. Comme depuis le
début de cette aventure nous optons pour des choix économiques, vous aurez
deviné que c’est par bateau que nos posters se rendront à Québec. Leur voyage
durera entre deux et trois mois, alors ils arriverons peut-être en même temps
que nous.
Pour ce qui est
de notre remboursement de dépôt d’appart, nous recevrons l’argent au courant de
la semaine.
Nous prenons un
sandwich au vol et nous rejoignons Léticia sur une des artères principales de
Melbourne. Léticia était une des directrice en devoir à Caro. Elle est
également canadienne d’origine brésilienne. Donc, en revenant à Melbourne,
c’est un peu le retour aux sources. Nous commençons l’après-midi dans un café
dans une petite ruelle tout près. Léticia n’étant pas encore tout à fait encore
réveillé se prend un bon café noir. Pour nous, qui avons couru tout
l’avant-midi, c’est presque l’heure de l’apéro alors pourquoi pas un
cidre. Nous placotons de notre
voyage, Lética nous raconte son départ de l’hôtel, bref, beaucoup d’histoire et
de temps à rattraper. Nous jasons et nous rigolons maintenant avec un verre de
vin à la main. Le temps passe et 17h00 approche. Le café ferme ses portes.
N’ayant pas
terminé de se mettre à jour, nous changeons d’endroit. Nous nous retrouvons sur
le toit d’un bar pour savourer une pinte de bière. Ayant passé la dernière
semaine dans des températures frôlant les 40 degrés, nous avons oublié à quel
point Melbourne est frais et venteux. Malgré la vue et l’ambiance, nous
quittons ce bar tout de suite après notre pinte, nous allons dans un pub se
réchauffer.
Nous faisons
notre entrée au pub « l’éléphant et la brouette », situé à un coin de
rue de ce que nous pouvons maintenant qualifier d’ancien appart. Pour continuer
les hostilités, nous agrippons une pinte. Un chansonnier fredonne des
classiques. Tout cet alcool nous creuse l’appétit alors commandons un nachos.
En revenant de la salle de bain, Léticia accroche une madame avec son châle.
Pour s’excuser elle lui offre un verre de vin. Étant maintenant à sec, nous commandons une dernière coupe
de vin pour terminer la soirée.
C’est maintenant
l’heure des demandes spéciales. Le chansonnier à court d’idée demande aux gens
quelle chanson ils veulent entendre. Caro et Mari se regarde en souriant et
disent, pas très fort : « femme libérée ? ». Nous marmonnons
quelques paroles de cette dernière et rions fort. Le chansonnier
demande : « que ce passe t-il à la table 2 ? » Nous
répondons que nous avions une chanson en tête, mais elle est strictement
francophone. Nous l’informons que nous ne sommes pas françaises mais bien du
« French Canadian » lorsqu’il se met à chanter : Ça plane pour
moi. Il nous demande d’enchaîner
avec une chanson francophone et la foule se met de la partie pour nous
encourager. C’est alors, que dans un pub de Melbourne, lors d’une soirée
fraiche, deux French Canadian chantent à capella « Sensualité ».
Le chansonnier
enchaîne ensuite avec des mélodies rythmées. Léticia, Caro et Mari se lève d’un
bond et improvise un planché de danse. La madame qui a reçu le châle de Léticia
un peu plus tôt, se joint à nous ainsi qu’une dizaine d’autres personnes. En
bon québécois, le party est pogné dans la place. Tout en se bougeant le
popotin, une dame vient se présenter, elle vient de Calgary. Le monde est
petit.
Quelques
chansons s’enfilent et notre verre de vin tire à sa fin. Il est maintenant
21h30. Nous entamons le chemin du retour à l’hostel. En passant le pas de la
porte, nous entendons une voix féminine nous crier : « Have a
good night Québec! » Nous répondons aussi tôt : « You too
Calgary! »
Le lendemain,
c’est l’heure des choses sérieuses. En cette journée grisâtre, quoi de mieux
que de refaire nos bagages, encore une fois. Vive l’Australie et ses
changements climatiques! Nous partons pour la Tasmanie dimanche soir. Il fera
un peu plus froid que dans le désert. Nous mettons à la portée de la main pantalon
long et linge de sport tandis que nous compressons beaux chandails et jupe. À
l’heure du lunch, nous délaissons nos sacs et le lavage pour aller diner sur la
terrasse en écoutant, en rediffusion sur internet, notre émission de
réno : The Block. Nous enfilons quelques épisodes avant de retourner à
notre brassée. Déjà l’heure du souper. Mari fait du skype avec Alex, nous
prenons nos douches et nous nous couchons très tôt.
Moins de 12
heures avant de quitter Melbourne pour de vrai, nous arrêtons au marché pour
saluer Marie-Noelle. C’est chez elle que Caro a fait du ménage pendant trois
mois. Ensuite, déjeuné avec Léticia. Nous retournons dans un petit resto
végétarien que nous particulièrement apprécié. Nous partons trop tard de ce dernier, ce qui nous fait
manquer le bon train pour se rendre à l’aéroport.
Nous n’avons pas
de deuxième chance, nous devons prendre le prochain train sans faute. Nous
courrons à l’hostel récupérer nos sacs en consigne… au 5e étage.
Nous avons environ dix minutes de marche pour se rendre à la station de train.
À mi-chemin Caro réalise que nous avons laissé notre sac de collation derrière.
Elle retourne le chercher pendant que Mari va acheter les billets de transport
en commun. Nous arrivons finalement à prendre ce deuxième train. Nous ne sommes
pas au bout de nos peines, car arrivé à l’aéroport nous marchons rapidement
pour rejoindre le terminal de Tiger Airway. Arrivé sur place, nous confirmons
avec un employé si nous devons faire la longue file qui nous sépare du comptoir.
Étant un peu serré dans le temps, le charmant jeune homme lève les yeux au ciel
et nous indique un comptoir ce qui nous fait complètement évité la file. Il
ajoute : « Passez ici, vous êtes vraiment en retard. » Vraiment
en retard… nous sommes tout de même 45 minutes avant l’embarquement sur un vol
intérieur, qui s’est avéré à décoller en retard et non pas par notre faute.
C’est le début
de notre aventure en duo… méchant beau début… il y a un air de déjà vu avec ces
anecdotes typiques aux voyages des sœurs Montpetit. À suivre…
Maintenant à la
découverte de la Tasmanie.
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