5 septembre 2013

Un avion, deux avions, trois avions...

Enfin, notre deuxième article voit le jour. Après une semaine passée aux Îles Fidji, nous avons retrouvé une connexion internet en arrivant à Brisbane. À partir de maintenant, les articles devraient suivre le cours de notre voyage Bonne lecture!

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Le jour J est arrivé. Nous prenons notre habituel café au Tim Horton de l’aéroport de Québec avec notre famille. C’est l’heure des aurevoirs et nous passons la sécurité. De l’attente pour le vol de Montréal… comme d’habitude, ce qui nous permet de voir nos bagages monter dans l’avion. Finalement c’est l’heure de l’embarquement, derniers saluts au travers des vitres et nous montons dans l’avion.

En arrivant à Montréal, nous avons traversé l’aéroport complet pour se rendre aux douanes américaines, nous avons agrippé un burger au poulet du Burger King. Nous nous assoyons dans l’air d’attente de notre porte d’embarquement et mangeons notre premier souper.

Dans l’avion, nous trouvons nos places, nous nous installons et nous rencontrons notre compagne de vol. Mari est assise côté hublot, Caro au centre et la dame côté allée. Nous serons assise à ces places pour les six prochaines heures, alors nous prenons donc le temps de nous installer confortablement. Nous sortons les essentiels de nos sacs et la dame demande, en anglais, si nous avons l’intention de mettre nos sacs dans les rangements au dessus de nos têtes. Elle semble découragé par la grosseur de nos sacs.

Au courant du vol, notre compagne demande à Caro de fermer la ventilation au-dessus de son siège. Plus tard, elle demande, en espagnol, à Caro d’ouvrir la lumière.
Après avoir traversé les États-Unis, écouté deux films et passé quelques zones de turbulences, nous atterrissons à Los Angeles.

Nos deux premiers vols s’effectuaient avec Air Canada et en arrivant à L.A., nous changeons de compagnie aérienne et nous devons récupérer nos cartes d’embarquement. Nous sortons de la zone internationale et nous nous rendons au comptoir de Air New Zealand. En arrivant au comptoir, nous constatons la file d’attente et que plusieurs personnes sont assises par terre à écouter des films sur leur iPad. Déduction; ils attendent depuis vraiment longtemps.
Une employée d’Air New Zealand fait une annonce aux clients qui attendent pour les informés que le système informatique est de retour en fonction. Dieu merci pour nous, nous n’avons que 3 heures pour notre transfert.
En arrivant au comptoir, nous donnons nos passeports et la personne nous informe qu’Air New Zealand ne vole pas vers Fidji ce soir. Déjà écœuré du voyagement, nous sommes un peu paniqué et pour en ajouter à tous ça, la personne nous dit de ne pas paniquer. La personne nous explique que notre vol sera desservi par la compagnie Air Pacific, qui se trouve dans le terminal voisin. Ne sachant pas à quelle distance est ce fameux terminal, la personne nous donne les directions pour si rendre, en ajoutant qu’un peu de marche nous ferait maigrir. Le commentaire est apprécié surtout venant d’un monsieur trois fois notre grosseur…

Nous sortons du terminal et marchons en direction du terminal voisin. Mari dit à Caro : « toi qui n’a jamais visité L.A., tu peux maintenant le coché de sur ta liste. Hahaha. » Nous entrons dans le terminal et aucun comptoir d’Air Pacific en vue. Nous décidons d’arrêter au comptoir de Fiji Airways pour demander conseil. Le monsieur nous répond que nous sommes au bon endroit cependant, nous n’apercevons aucune affiche d’Air Pacific. Cette même personne nous informe qu’Air Pacific est devenu Fiji Airways. Nous sommes donc rassurées.

En attente pour notre prochain vol, la faim commence à se faire sentir. Au seul restaurant accessible, nous dépensons 21$ US pour un deuxième souper qui consiste en deux sandwichs mouillées et pas très bonnes. Nous profitons du wifi pour écrire un courriel aux parents en leur mentionnant que le voyage se déroule plutôt bien jusqu’à présent.
Caro n’ayant pas beaucoup de patience pour les bruits de bouche, elle remarque au loin un monsieur et son bonbon.
C’est l’heure de l’embarquement!

Nous sommes accueillies par des agents de bord aux couleurs fidjiennes. Jupes colorées et fleur à l’oreille, elle nous indique nos sièges. Mari toujours côté hublot et Caro côté allée, nous n’auront personne pour nous déranger pour notre plus long vol, soit de 11 heures. La porte de l’avion se ferme et qui n’est pas à côté de Caro de l’autre côté de l’allée : Le monsieur et son bonbon. Mari porte ses bouchons pour la pression, alors elle n’entend rien et Caro est sur le bord d’un arrêt cardiaque, car elle entend le bonbon du monsieur rouler dans sa bouche.
L’avion n’est qu’à 20% complet et plusieurs personnes se dirigent vers des sièges vides. Nous restons ensemble le temps du décollage. Notre troisième souper est alors servi et c’est  ce moment que notre immersion à la nourriture fidjienne commence. Après le souper, nous avalons du gravol et Caro se dirige vers la queue de l’avion pour avoir plus d’espace pour dormir. 9 heures de vol se sont écoulées et Caro revient s’asseoir avec Mari. C’est maintenant l’heure du déjeuner. Le monsieur d’à côté s’en donne à cœur joie en mastiquant haut et fort son déjeuner et pour comble du bonheur, il se mouche avec la couverture fournie par Fiji Airways et se rendort. Caro est dégouté.

L’atterrissage se fait en douceur. Il est 5h15, heure locale aux îles Fidji. Nous débarquons sur une passerelle extérieure, il fait toujours noir, mais nous entendons les oiseaux chanter. En entrant dans le terminal, trois chanteurs fidjiens et leurs instruments étaient là pour nous accueillir. Après les douanes, nous nous dirigeons vers le carrousel à bagages. Nous récupérons nos sacs et notre valise. Ces derniers passent au rayon X et la valise pose problème… Les agents frontaliers remarque deux conserves et nous demande leur contenu. C’est évidemment du sirop d’érable. Ils nous laissent donc partir.

C’est l’heure du transfert d’items entre la valise et les sacs à dos. Nous constatons que notre valise a été fouillée à quelque part entre Québec et Fidji, car nous avons un papier l’indiquant à l’intérieur. Les personnes ont dut rire en voyant nos 8 paires de soulier, nos cannes de sirop d’érable et nos 3 paquets de Kraft Diner. Nous entreposons la grosse valise pour la semaine à l’aéroport et nous nous dirigeons vers le comptoir d’information. C’est à ce moment que nous faisons la rencontre d’un grand et gros fidjien qui nous indique le chemin du shuttle. D’un pas rapide, nous le dépassons et c’est à ce moment que nous découvrons l’expression « Fiji time ». Nous ralentissons le pas.

En entrant dans le shuttle, quelques constations; les ceintures de sécurité sont brisées et le volant est à droite.

Prochaine destination, Nadi Bay Resort.

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