Enfin, notre deuxième article voit le jour. Après une semaine passée aux Îles Fidji, nous avons retrouvé une connexion internet en arrivant à Brisbane. À partir de maintenant, les articles devraient suivre le cours de notre voyage Bonne lecture!
---
Dans l’avion, nous trouvons nos
places, nous nous installons et nous rencontrons notre compagne de vol. Mari
est assise côté hublot, Caro au centre et la dame côté allée. Nous serons
assise à ces places pour les six prochaines heures, alors nous prenons donc le
temps de nous installer confortablement. Nous sortons les essentiels de nos
sacs et la dame demande, en anglais, si nous avons l’intention de mettre nos
sacs dans les rangements au dessus de nos têtes. Elle semble découragé par la
grosseur de nos sacs.
Au courant du vol, notre compagne
demande à Caro de fermer la ventilation au-dessus de son siège. Plus tard, elle
demande, en espagnol, à Caro d’ouvrir la lumière.
Après avoir traversé les
États-Unis, écouté deux films et passé quelques zones de turbulences, nous
atterrissons à Los Angeles.
Nos deux premiers vols
s’effectuaient avec Air Canada et en arrivant à L.A., nous changeons de
compagnie aérienne et nous devons récupérer nos cartes d’embarquement. Nous
sortons de la zone internationale et nous nous rendons au comptoir de Air New
Zealand. En arrivant au comptoir, nous constatons la file d’attente et que
plusieurs personnes sont assises par terre à écouter des films sur leur iPad.
Déduction; ils attendent depuis vraiment longtemps.
Une employée d’Air New Zealand
fait une annonce aux clients qui attendent pour les informés que le système
informatique est de retour en fonction. Dieu merci pour nous, nous n’avons que
3 heures pour notre transfert.
En arrivant au comptoir, nous
donnons nos passeports et la personne nous informe qu’Air New Zealand ne vole
pas vers Fidji ce soir. Déjà écœuré du voyagement, nous sommes un peu paniqué
et pour en ajouter à tous ça, la personne nous dit de ne pas paniquer. La
personne nous explique que notre vol sera desservi par la compagnie Air
Pacific, qui se trouve dans le terminal voisin. Ne sachant pas à quelle
distance est ce fameux terminal, la personne nous donne les directions pour si
rendre, en ajoutant qu’un peu de marche nous ferait maigrir. Le commentaire est
apprécié surtout venant d’un monsieur trois fois notre grosseur…
Nous sortons du terminal et
marchons en direction du terminal voisin. Mari dit à
Caro : « toi qui n’a jamais visité L.A., tu peux maintenant le
coché de sur ta liste. Hahaha. » Nous entrons dans le terminal et aucun
comptoir d’Air Pacific en vue. Nous décidons d’arrêter au comptoir de Fiji
Airways pour demander conseil. Le monsieur nous répond que nous sommes au bon
endroit cependant, nous n’apercevons aucune affiche d’Air Pacific. Cette même
personne nous informe qu’Air Pacific est devenu Fiji Airways. Nous sommes donc
rassurées.
En attente pour notre prochain
vol, la faim commence à se faire sentir. Au seul restaurant accessible, nous
dépensons 21$ US pour un deuxième souper qui consiste en deux sandwichs
mouillées et pas très bonnes. Nous profitons du wifi pour écrire un courriel
aux parents en leur mentionnant que le voyage se déroule plutôt bien jusqu’à
présent.
Caro n’ayant pas beaucoup de
patience pour les bruits de bouche, elle remarque au loin un monsieur et son
bonbon.
C’est l’heure de l’embarquement!
Nous sommes accueillies par des
agents de bord aux couleurs fidjiennes. Jupes colorées et fleur à l’oreille,
elle nous indique nos sièges. Mari toujours côté hublot et Caro côté allée,
nous n’auront personne pour nous déranger pour notre plus long vol, soit de 11
heures. La porte de l’avion se ferme et qui n’est pas à côté de Caro de l’autre
côté de l’allée : Le monsieur et son bonbon. Mari porte ses bouchons pour
la pression, alors elle n’entend rien et Caro est sur le bord d’un arrêt
cardiaque, car elle entend le bonbon du monsieur rouler dans sa bouche.
L’avion n’est qu’à 20% complet et
plusieurs personnes se dirigent vers des sièges vides. Nous restons ensemble le
temps du décollage. Notre troisième souper est alors servi et c’est ce moment que notre immersion à la
nourriture fidjienne commence. Après le souper, nous avalons du gravol et Caro se dirige vers la queue de
l’avion pour avoir plus d’espace pour dormir. 9 heures de vol se sont écoulées et
Caro revient s’asseoir avec Mari. C’est maintenant l’heure du déjeuner. Le
monsieur d’à côté s’en donne à cœur joie en mastiquant haut et fort son
déjeuner et pour comble du bonheur, il se mouche avec la couverture fournie par
Fiji Airways et se rendort. Caro est dégouté.
L’atterrissage se fait en
douceur. Il est 5h15, heure locale aux îles Fidji. Nous débarquons sur une
passerelle extérieure, il fait toujours noir, mais nous entendons les oiseaux
chanter. En entrant dans le terminal, trois chanteurs fidjiens et leurs
instruments étaient là pour nous accueillir. Après les douanes, nous nous
dirigeons vers le carrousel à bagages. Nous récupérons nos sacs et notre
valise. Ces derniers passent au rayon X et la valise pose problème… Les agents
frontaliers remarque deux conserves et nous demande leur contenu. C’est
évidemment du sirop d’érable. Ils nous laissent donc partir.
C’est l’heure du transfert
d’items entre la valise et les sacs à dos. Nous constatons que notre valise a
été fouillée à quelque part entre Québec et Fidji, car nous avons un papier
l’indiquant à l’intérieur. Les personnes ont dut rire en voyant nos 8 paires de
soulier, nos cannes de sirop d’érable et nos 3 paquets de Kraft Diner. Nous
entreposons la grosse valise pour la semaine à l’aéroport et nous nous
dirigeons vers le comptoir d’information. C’est à ce moment que nous faisons la
rencontre d’un grand et gros fidjien qui nous indique le chemin du shuttle. D’un
pas rapide, nous le dépassons et c’est à ce moment que nous découvrons
l’expression « Fiji time ». Nous ralentissons le pas.
En entrant dans le shuttle,
quelques constations; les ceintures de sécurité sont brisées et le volant est à
droite.
Prochaine destination, Nadi Bay
Resort.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire