Nadi Bay Resort
Nadi Bay Resort ; 2 restaurants, 3 bars et 2 piscines, super bel hostel.
À notre arrivée nous sommes surclassées dans une chambre privée avec air climatisée, de marque LG pour notre père. L’hostel est pratiquement vide. Nous déjeunons pour une deuxième fois et nous nous dirigeons vers le super marché situé à 5 minutes à pied de l’hostel pour s’acheter deux serviettes de plage. Sur notre chemin trois taxis s’arrêtent pour nous offrir leur service, ce que nous refusons.
De retour à l’hostel, nous profitons du soleil, des chaises longues et de la piscine. C’est à ce moment que Caro rencontre son premier défi ; les fourmis. Il y en a des milliers, des petites rouges, sur les murs, au plafond et sur le sol.
Pour combattre le décalage horaire, interdiction de siestes pour la journée. Notre alternative, faire du skype avec les parents.
Nous soupons au restaurant de l’hostel qui s’avère à être délicieux et très abordable.
19h00 sonne et nous nous endormons.
Nabua Lodge
Le shuttle vient nous chercher à 7h30 et nous transport jusqu’au port de Denarau. Nous récupérons nos vouchers et nous nous dirigeons sur le quai pour l’embarquement. 4h30 de catamaran nous attende pour nous rendre à l’extrémité du circuit d’îles que nous avons choisit. Notre première île étant la destination finale du catamaran pour la journée, plusieurs arrêts sont fait au courant de notre trajet. Pour gagner du temps, le catamaran n’accoste jamais mais arrête plutôt en mer où des chaloupes viennent le rejoindre pour transfert des passagers et de leurs bagages.
En arrivant à destination, les employés du Nabua Lodge nous accueillent sur la plage en chantant la chanson de bienvenue. C’est à ce moment que nous apprenons le mot Bula qui signifie Bonjour en fidjien. Notre enregistrement se fait dans un livre de feuilles lignées. Notre hutte a un cachet très authentique et local. Il y a plein de petits lézards autant à l’intérieur qu’à l’extérieur et Mari capote. Disposition de la chambre ; 1 lit double d’un côté, 2 lits simples superposés de l’autre incluant une salle de bain.
Pour le reste de l’après-midi, nous enfilons nos maillots et décidons de faire la crêpe sur la plage. Une fois bien grillée, nous décidons d’aller nous baigner. L’eau est ultra chaude, rien à voir avec le Maine et elle est d’une clarté à faire rêver. Bref, c’est le paradis.
Vers 16h30 nous retournons à la hutte pour prendre nos douches et c’est à ce moment que les douches supervisées commencent. Ayant peur des lézards, Mari ne veut pas fermer ses yeux sous la douche. Caro reste donc dans le cadre de porte comme gardienne de lézards.
À quelques minutes de marche, nous rejoignons le dessus d’une petite butte pour admirer le coucher du soleil. Une fois terminé, nous redescendons vers le lodge et nous entendons le signal du souper; le bruit du drum fidjien.
Drum Fidjien : une grosse bûche de bois creusée accompagnée de deux bâtons. Le son est créé par une personne qui frappe les deux bâtons en alternance sur la paroi intérieure du drum.
Arrivée sur le patio principal, une table de sept est montée. Au menu, soupe au ramen qui ressemble à de la soupe Lipton, des patates, des légumes et du poisson. Évidemment, Caro tasse son poisson le plus loin possible dans son assiette mais malgré ce bel effort, toute la balance de la nourriture goûte le jus de poisson. C’est notre premier souper fidjien et c’est à ce moment que nous faisons la rencontre de gens. Autour de la table, un français qui travaille sur une ferme en Australie et qui voyage avec un taïwanaise qui travaille également en Australie, un couple d’espagnol qui vienne d’Espagne et qui travaille en Chine et une allemande de Munich qui travaille comme nounou en Australie. Bref, beau melting pot de culture.
Nous ne sommes que sept à coucher sur le site ce soir. Les deux couples ont une hutte ainsi que Mari et Caro et l’allemande se retrouve seule dans le dortoir pour sa dernière nuit. Elle nous raconte son histoire de coquerelle de la veille et elle est un peu paniquée à l’idée de dormir seule cette nuit.
À 22h00, l’électricité coupe donc nous retournons à notre hutte vers 21h30. À notre arrivée, oh grosse coquerelle dans la salle de bain. Ok, c’est au tour de Caro de capoter. Elle ferme la porte de la salle de bain qui n’est pas étanche et Mari manque de crever. La coquerelle sort de la salle de bain et monte dans le rideau de la fenêtre. Nous sommes toujours sur le mode panique! Elle part à voler, nous la perdons de vue… Là, nous manquons de crever tellement nous avons la chienne. Cherche la coquerelle mais sans résultat. Notre hypothèse, elle est surement retournée dans la salle de bain, mais pas question d’ouvrir la porte pour vérifier. Nous pensons à l’allemande qui est toute seule dans le dortoir. Nous décidons d’aller la chercher pour qu’elle vienne dormir avec nous mais nous devons faire vite car il ne reste que 15 minutes d’électricité.
En se rendant au dortoir, nous réalisons que c’est pas mal mieux que notre hutte. Le plafond et le plancher sont blancs alors, nous pouvons voir s’il y a quelque chose de vivant par terre. Nous faisons l’aller-retour vers la hutte pour agripper notre pyjama en laissant nos bagages derrière.
En arrivant à nos lits respectifs, Mari constate qu’il y a une grosse araignée au plafond, juste au dessus du lit de Caro. L’allemande suggère d’aller chercher le gars espagnol et, pour ne pas le réveiller, Caro se propose de la tuer avec sa gougoune. Caro prend donc tout ce qui lui reste de courage, et il n’en reste pas beaucoup. L’électricité coupe en pleine action, Mari saute sur son cellulaire et ouvre l’application lampe de poche… Vive la technologie! Mari suit la descente de l’araignée vers le planché. Caro la tue rendue au sol. Ouf, mission accomplie. Dernier tour d’horizon, rien à signaler, nous pouvons nous endormir. Les lits sont tellement inconfortables mais nous demandons quand même de changer de la hutte au dortoir pour la dernière nuit.
Après déjeuner, nous retournons chercher nos sacs et nous nous rendons compte qu’une des fleurs fraiches, déposée en décoration sur nos lits, a disparu. C’est toujours bien pas la coquerelle qui l’a bouffé ?! Quelques minutes plus tard, Mari se rend compte que son sac ziploc a été percé par des dents de quelques choses d’inconnu. En se rendant au dortoir, Caro remarque que son nouveau sac d’expédition est également percé dans le dos. Donc, il y a en plus des coquerelles, un rongeur non identifié. Génial !
Excursion de la journée : Le Lagon Bleu.
Pour cette excursion de 2 heures, le couple d’espagnol, le français et la taïwanaise nous accompagnent. Tous ont des sacs au sec, sauf nous, qui avons un sac de plage semi étanche. Arrivé sur le site, la chaloupe arrête à environ 10 mètres de la plage. Pour attirer les poissons, le chauffeur lance du pain dans l’eau. Tout le monde se prépare à sauter à partir de la chaloupe avec leur masque et tuba. Pour notre part nous ne voulons pas sauter dans l’eau direct. Nous voulons plutôt aller déposer notre sac sur la plage. Le chauffeur accoste la chaloupe sur la plage. Nous avons loué masque, tuba et palmes. L’hygiène des masques et des tubas laisse à désirer alors, nous n’utilisons que les masques. Pas facile quand tu es habitué de nager seulement avec des lunettes. Mari n’excelle pas particulièrement avec son masque qui embu La clarté de l’eau est incroyable, il y a des poissons par millier et les coraux sont superbes.
Retour vers Nabua Lodge avec la chaloupe munit d’un moteur 40 forces dans l’océan. C’est venteux et il y a beaucoup de vagues. L’après-midi est nuageux et nous dormons une partie de l’après-midi sur la plage. Au courant de l’après-midi, nouvel arrivage de 6 personnes.
Au souper, nous nous retrouvons 12 personnes autour de la table. S’ajoutant à notre groupe; un couple dans la soixantaine de l’Angleterre, un couple dans la quarantaine de l’Allemagne et deux gars de l’Israël. Le souper était ok.
Après le souper, nous avons joué à trois jeux; une danse Fidjienne, un Québec / Lévis modifié avec Eau / Sable entrecoupé de musique et de danse et la guerre des planètes modifiée et mélangée avec la chaise musicale. Tout le monde trouvait ça plate, mais nous avons tous fait un effort. Nous avons gagné la guerre des planètes / chaise musicale et notre prix était une bière.
Fait cocasse : La majorité des gens ne savent pas que nous sommes sœurs alors que c’est évident pour notre entourage. Il arrive que deux jours après être arrivée sur un site, les gens doivent remarquer une certaine ressemblance et s’essaient en nous le demandant. Sinon, l’autre partie ne se rend compte de rien jusqu’à ce que nous le disions dans une conversation. Et là, ils sont super étonné parce que notre accent anglais n’est pas tout a fait le même et ils se demandent ensuite qui est la plus vieille. À tout coup, personne n’est capable de savoir notre âge respectif. Malgré les cheveux blancs à Mari, les gens nous donnent toujours environ 3 ans de moins. C’est assez comique!
Dodo à 21h30.
Excursion de la journée : visite des Caves Sawailau
Après 30 minutes de chaloupe dans l’océan, nous arrivons à destination. Nous descendons une dizaine de marches à l’intérieur d’une grotte avec un puit de lumière. Nous sautons dans l’eau bleu clair, faisons un peu de nage sur place en attendant le reste du groupe. Pour entrer dans le deuxième cave, nous devons faire quelques secondes sous l’eau pour ressortir de l’autre côté de la paroi. La deuxième cave est plus étroite et il n’y a aucune lumière. Le guide éclaire avec une lampe de poche les différentes cavités. Nous nageons jusqu’à l’extrémité et pour entendre l’écho de cette deuxième cave, nous crions un gros BULA haut et fort.
En sortant des caves, il y a un petit marché local. Quelques tables sont installées présentant des bijoux et autres objets artisanaux. Nous achetons une paire de boucle d’oreille.
De retour à Nabua Lodge, nous nous douchons en vitesse, nous entendons le drum pour indiquer que le diner est servit. Notre douche n’étant pas tout à fait terminée, Mari se fait crier après pour se dépêcher de venir manger. Rappelons-nous le monsieur de l’aéroport et de son Fiji Time… Nous pensions être en vacances, pas dans l’armée.
Cet après-midi il pleut à Fidji. Nous parvenons enfin à trouver nos coupe-vents dans le fond de notre sac d’expédition. À ce moment nous pensons à notre mère qui nous avait dit : mais pourquoi apportez-vous vos coupe-vents, il n’est pas supposé faire beau tout le temps à Fidji ?
Nous embarquons dans la chaloupe pour se rendre au catamaran. Prochaine destination White Sandy Beach Resort.
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