Nous partons du Nadi Bay Resort
très tôt le mercredi 4 septembre pour se rendre à l’aéroport. Nous devons
arrivez 3 heures d’avance car c’est un vol international. Rendu à l’aéroport,
nous récupérons notre valise et tout son contenu en bon état. Pour éviter de
payer un surplus de bagages, nous ouvrons la valise et nos sacs pour bien
répartir les objets les plus lourds. C’est un succès car nous ne payons aucun
extra de bagages.
Nous avons une escale à Aukland,
en Nouvelle-Zélande et ensuite, direction Brisbane. Le premier vol se déroule
bien et nous avons même le temps d’écouter un film. N’ayant pas porté attention
à savoir dans quel fuseau horaire la Nouvelle-Zélande était, nous croyons que
le dernier vol est d’une durée de 1 heure 50 minutes en regardant. Cependant,
en vol, Caro remarque sur l’écran qu’il reste encore 2 heures 30 minutes avant
de toucher le sol. C’est à ce moment que nous réalisons que la Nouvelle-Zélande
et les Îles Fidji sont dans le même fuseau horaire et que l’Australie est dans
un autre. À la suite de cette constatation, nous sommes vraiment écœurées de
l’avion.
Yvette et son fiancé viennent
nous chercher à l’aéroport et nous amènent jusqu’à notre hostel. Il est déjà
19h et nous voulons prendre une bonne douche chaude et explorer l’hostel. Donc,
Yvette nous dépose et nous donne les indications pour le lendemain midi. Notre
hébergement pour les 6 prochaines nuits s’avère très satisfaisant.
Le plan de la journée;
Enterrement de vie de fille d’Yvette. Le point de rencontre est au Eagle Street
Pier à 12h00. La ponctualité n’étant pas notre plus grande qualité, nous
n’avons aucune activité de prévue au courant de la matinée. Nous allons faire
quelques emplettes pour les repas de la prochaine semaine. Yvette nous a
recommandé de prendre un taxi pour se rendre au point de ralliement. Cependant,
comme bonnes voyageuses à petits budgets, nous prenons les informations
nécessaires, à la réception de l’hostel, pour s’y rendre à pied. La distance à
parcourir ne prend que 30 minutes à pieds. C’est l’option que nous choisissons.
Arrivées sur place, nous
rencontrons une partie de la famille d’Yvette et de Matt, son conjoint. Nous
embarquons sur le Kookaburra Queen boat. Un buffet typiquement australien nous
est servi. Nous découvrons la citrouille bouillie. Un plat d’accompagnement
assez populaire ici mais pourtant, les australiens ne célèbrent pas
l’Halloween… Il y a un accordéoniste et une grande majorité d’aînés. La
croisière dure 2 heures et parcourt la rivière qui longe Brisbane.
Après la croisière, nous sautons
dans un taxi pour se rendre à se magnifique bar qu’est le Cloudland. Le décor
est tout simplement époustouflant! Nous restons quelques heures, le temps de
boire 1, 2, 3 verres de champagne et nous retournons vers l’hostel.
Vendredi; nous faisons nos
touristes. La journée commence tranquillement et nous prenons l’autobus vers
12h00 pour se rendre au Lone Pine Koala Sanctuary. Quelques mètres à peine
après avoir franchi les tourniquets donnant accès au site, Mari se fait courir après
2 iguanes. Elle pousse un cri de mort en sautant sur le remblai et les autres
visiteurs éclatent de rire. Notre visite se poursuit avec la rencontre des
koalas. Nous optons pour la photo avec un koala en guise de souvenir. Il est
tellement doux et doit peser environ 15 livres. Notre prochain arrêt se trouve
dans l’enclos des kangourous. Nous achetons des sacs de nourriture et nous nous
aventurons à nos risques et périls. Il y a déjà des dizaines de personnes
nourrissant les kangourous. Nous passons une vingtaine de minutes à nourrir les
kangourous plus gourmands les uns que les autres et à notre sortie, Mari trouve
5$ par terre!
Notre visite terminée, nous
allons rejoindre tous les autres touristes près de l’arrêt d’autobus. Nous
sommes, au minimum, une vingtaine de personnes. L’autobus arrive dans le rond
point, tout le monde se lève et l’autobus continu son chemin. En aucun cas,
l’autobus n’a ralenti pour nous laisser monter à bord. Nous nous rappelons
avoir vu sur la vitre avant de l’autobus un collant indiquant que tous
passagers désirant monter à bord doit envoyer la main au chauffeur. Étant tous
des touristes, personne n’a pensé agiter la main au chauffeur.
Il me semble qu’en voyant 20
personnes, à la sortie d’une attraction touristique, se lever d’un seul coup à
l’approche de l’autobus, le chauffeur aurait pu prendre le temps d’arrêter.
L’autobus suivant n’est que dans 1h. Nous avons déjà attendu 40 minutes pour
celui qui vient de nous passer sous le nez alors pas question d’attendre 1h de
plus. L’autobus suivant n’a pas la même trajectoire que le précédent mais la
majorité des gens décident de quand même monter à son bord. Nous faisons la
file pour faire de même mais à notre grande surprise, notre autobus revient. Merci
à l’autre chauffeur qui a du faire un appel pour que l’autobus revienne.
Chaque vendredi soir, l’hostel
fait un BBQ pour favoriser la rencontre de gens. Notre but premier en restant à
l’hostel n’est pas de faire la rencontre de gens mais, d’économiser. Nous y
participons quand même parce que ce n’est que 5$.
Un marché public se tient chaque
fin de semaine à South Bank, un quartier non loin de l’hostel. C’est le
quartier artistique de Brisbane où se trouve le centre des arts, quelques
pavillons universitaires, une promenade sur le bord de la rivière, une plage
artificielle et plusieurs restaurants. Nous profitons de la soirée de vendredi
pour aller s’y promener.
Notre samedi est réservé pour le
mariage d’Yvette. Nous devons prendre la navette au musée à 14h00, alors nous
ne prévoyons rien pour la matinée. De cette façon, nous arriverons à l’heure.
Plusieurs d’entre vous ne nous croirons pas mais, nous sommes non seulement
arrivées en temps mais aussi les premières. En chemin, plusieurs choses captent
notre attention, dont les stationnements publics couverts. Chaque rangée est individuellement
recouverte d’un toit pour protéger les voitures. Et non, ce n’est pas contre la
neige mais bien contre le soleil. Ici, l’été, il peut faire jusqu’à 45 degrés
Celsius.
Une autre chose qui a retenue
notre attention est les lumières de piétons. Lorsque le bonhomme devient vert,
un bruit retenti suivi d’un son différent qui se fait entendre jusqu’à ce que
la lumière retourne au rouge. Le tout ressemble à un bruit de fusil de jeux
vidéo d’espace. Bref, nous nous transportons dans Stars Wars l’instant de
traverser la rue.
Le mariage se déroule dans un
vignoble, très représentatif de l’amie à Caro qui est sommelière. La cérémonie fut
brève et le beau temps était de la partie. Pour agrémenter la cérémonie, le célébrant a fait quelques blagues.
Une fois les vœux échangés, nous nous dirigeons sur la terrasse de la salle
pour y boire un verre. Nous en profitons pour faire la connaissance des
personnes qui seront assises à notre table. Yvette nous avait assigné à la
table des célibataires. Le menu est délicieux sur toute la ligne, de la
baguette de pain au gâteau de noces 2 saveurs. Les mariés font un léger
discourt et Matt fait mention de notre présence. « Caroline et sa sœur
Marilyn sont venues du Canada pour célébrer notre mariage. Elles viennent de la
partie francophone du Canada et tout ce qui est dit en français semble
tellement plus romantique. »
Nous terminons la soirée avec un
photobooth pendant que le band joue sur le balcon. Le temps de quelques demandes
spéciales et c’est le temps de souhaiter bonne nuit aux mariés qui quittent
pour la soirée. Nous les suivons de quelques minutes et notre navette nous
reconduit vers le centre-ville.
Le soleil se lève et une autre
superbe journée, chaude et ensoleillée, nous attend. Mari commence un rhume et
en profite pour faire la grasse matinée. En après-midi, nous marchons vers
South Bank et nous arrêtons prendre le dessert chez Max Benner. C’est un peu
notre Chocolats Favoris avec une file d’attente de 45 minutes. Nous commandons,
après trois changements de caissières, et nous nous assoyons au comptoir. Ayant
notre numéro de commande à la vue, nous attendons patiemment nos coupes de
crème glacée à la vanille, garnies de morceaux de brownies, de sirop au
chocolat, de pacanes grillées et de petits morceaux de gaufres croustillants
(communément appelé, par Caro, les restants de graines du grille-pain). Les
employés affectés au service courent dans tous les sens. Nos coupes glacées
sont prêtes et attendent d’être servies. Étant assises au comptoir, nos
desserts sont pratiquement à porter de mains. Le serveur les agrippent et
réalise qu’il manque des cuillères. Il les redépose et agrippe des ustensiles.
Il prend le temps de jaser un peu avec l’autre employé, les reprend et
s’aperçoit qu’il manque les bâtonnets pour le sirop de chocolat. Plusieurs
minutes s’écoulent lorsqu’il décide de finalement prendre les coupes et de
partir à la conquête des clients, nous. Toujours assises au comptoir, notre
numéro de commande bien visible, l’employé regarde rapidement dans notre
direction et part de l’autre côté. À cet instant, nous éclatons de rire en se
disant qu’il est impossible, après tout ce temps passé à côté de nous, qu’il
n’est pas remarqué notre numéro de commande. Ce que nous recevrons sera
peut-être une bouette aux brownies. Nous essuyons nos larmes de joie et
l’apercevons au loin, toujours à la recherche du numéro 18. Mari perd patience
et le brandi dans les airs, bien en évidence. L’employé affiche un sourire en
coin et vient finalement nous servir nos coupes toujours glacées qui ne sont,
malheureusement, pas mangées intégralement. Le tout est délicieux mais la
portion beaucoup trop généreuse.
Sur le chemin du retour, un gars
traverse la rue alors que la lumière piétonne est rouge. Il traverse
l’intersection et en atteignant le trottoir, la police à moto allume ses
lumières et sa sirène. L’individu fautif court et la police monte sur le
trottoir et l’intercepte. Nous nous croyons dans un film mais, cela nous sert
de leçon!
Le lundi, rencontre d’Yvette et
Matt pour le déjeuner. Nous les rejoignons dans un de leurs restaurants
favoris. Après notre excellent déjeuner, nous marchons vers le jardin
botanique. Notre marche nous ramène vers South Bank. Étant épuisées, nous trempons
nos pieds dans un des bassins artificiels et nous nous couchons sur un immense
carré en bois, l’équivalent du champignon à St-Benoît. En fin d’après-midi, nous
en profitons pour publier quelques photos, ajouter un article sur le blogue et
réorganiser nos bagages… encore, en vue de notre vol du lendemain. L’alarme est
mise pour 6h30 mardi matin donc nous décidons d’éteindre la lumière vers 21h30
pour avoir une bonne nuit de sommeil. Nos co-chambreuses et leur amie en décident
autrement…
À 22h30, quelqu’un frappe à la
porte. Frappe, frappe et frappe encore plus fort. Caro descend de son lit à
deux étages et ouvre, avec toute la gentillesse du monde, la porte. C’est
l’amie des deux filles en dessous de nous qui voulait savoir si elles étaient
revenues. Elle a vite constaté que non. En se retournant et marchant vers son
lit, Caro laisse aller la porte pensant qu’elle se refermerait d’elle-même mais
aucun son ne se fait entendre. Elle se tourne de nouveau et l’amie la suit pour
fouiller dans le sac de nos 2 co-chambreuses. Avec tout le tact que Caro peut
avoir après s’être fait réveillé et réalisant que la fille fouille dans un sac
qui ne lui appartient pas, elle lui indique la porte!
Vers 23h30, la porte ouvre de
nouveau. Nos co-chambreuses arrivent. Quittant également le lendemain, celle en
dessous de Mari croit bon de refaire son organisation de sac à dos.
Apparemment, ce n’est pas tout le monde qui a la même notion du respect… Nous
avons pris la peine de faire tous nos bagages dans l’après-midi pour éviter une
situation pareille! Mari a définitivement le rhume et sa toux commence. Elle
prend la peine de s’équiper en conséquence afin d’éviter de déranger le dortoir
complet. Tylénol sinus, sirop et pastille sont désormais ses meilleurs amis.
Caro lui offre son oreiller qu’elle prend volontier. Pour maximiser nos chances
de ne pas se faire détester par nos colocs d’un soir, Caro prend la peine
d’enlever ses bouchons pour pouvoir avertir Mari si elle se met à tousser sans
fin.
Pour notre 6e et
dernière nuit, le dortoir n’a que 4 lits sur 6 d’occupés. Pourtant, la guerre
du bruit ne fait que commencer. La fille qui organise ses bagages a cru bon
d’emballer individuellement chaque bouteille de produit dans un cristi de sac
de plastique. Nous sommes sur le point de pogner les nerfs.
La fille en dessous de Caro se
couche et commence à tousser. SÉRIEUX! Est-ce que ça nous arrive vraiment? Caro
perd patience et demande, en anglais, à la reine du sac de plastique si elle
compte terminer bientôt. Mari se lève, à moitié gelée par la médication,
regarde par dessus sa barrière et se tourne vers Caro, « Non Caro, elle
n’est pas almost done !» Il y a du stock à la grandeur du plancher. Cinq
minutes plus tard, elle se résigne et se rend dans son lit.
Ahhhh, enfin. Bonne nuit !
50$ plus loin, le taxi nous
dépose à l’aéroport et nous nous envolons pour Canberra, la capitale de l’Australie.
Une autre amie de Caro nous y attend!
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