28 septembre 2013

Les restants... - Les quelques facettes du dépaysement


Ça fait déjà un bon moment que nous vous avons donné des nouvelles. Beaucoup de choses se sont passées depuis notre départ de Canberra. Prises dans le tourbillon de la recherche d'emplois et d'appartements à Melbourne, voici un petit blogue, entre-deux, pour vous faire sourire.

Il arrive lors de la rédaction d'un blogue que certains détails nous échappent. Et bien, nous en avons oublié quelques uns qui traînaient dans le fond de notre sac à dos.

Nous parlions de dépaysement, c'est ce que nous offre l'Australie. Bon, c'est bien évident que c'est un pays industrialisé dans lequel les gens sont instruits, bons emplois belles voitures, etc. mais, reste que les habitudes de vie ne sont pas toutes les mêmes que les nôtres.

Dans la section éducation; il y a tellement d'écoles privées!Nous les remarquons parce que chaque école privée à son uniforme. Pas un uniforme simple du genre pantalon bleu et polo blanc, non non, nous sommes dans les ligues majeures ici! Jupette carottée, les bas beignes, le polo, la veste, le manteau et même le chapeau de pailles aux couleurs de l'école. Mari a dit; "Coudon, on se croirait dans le village d'Anne aux pignons verts !"

Sur les pistes cyclables, nous avons remarqué que les personnes qui portaient des casque avaient également des "ty-rap" accrochés sur le dessus qui donnaient l'impression d'avoir des "spikes"... Étrange, nous pensions que c'était une nouvelle mode, l'élément cool du moment qui n'avait pas encore traversé l'océan... Nous avons eu une réponse plus intelligente de la part de Kat. Les "ty-raps" sont placés sur les casque afin d'effrayer une certaine espèce d'oiseau qui ont une tendance à atterrir sur la tête des cyclistes, lorsqu'ils pédalent seuls. Avec les "ty-rap" qui dépassent dans les airs, aucune possibilité pour les oiseaux d'y atterrir et ou de les attaquer. C'est pas fou!

Notre moyen de transport principal... et unique, pour le moment, c'est la marche. C'est gratuit et ça tient en forme :). Nous marchons beaucoup, pour se rendre à toutes nos activités et visites. Cependant, nous marchons dans le mauvais sens du trottoir. Nous avons grandit en marchant à notre droite, comme lorsque nous conduisons, comme lorsque nous nageons mais, ici, tout change. Nous sommes continuellement du mauvais côté ce qui engendre des frustrations et des similis collisions. Bref, nous nous y habituons graduellement mais une question persiste; De quel côté du corridor est-ce que les baigneurs nagent? Ça reste à voir!

Côté fumée et bien, nous nous habituerons jamais. La grande majorité des gens fument la cigarette. C'est assez déplaisant. Nous marchons sur le trottoir et à tout bout de champs, tu respires une p'tite poff. Nous nous sommes trouvées des trucs pour les éviter, ou presque.

Nouvel apprentissage également côté monétaire. Les grosseurs et les couleurs sont différentes (des photos suivrons sous peu ;) ). En Australie, il y a des 5, 10, 20 et 50 cents. Les pièces sont toutes argent et plus la valeur est grande, plus la pièce est grosse. Le 50 cents est plus gros que notre 2$ canadien. L'équivalent du 2$ serait plutôt le 20 cents. Pour le 1 et 2 dollars, les pièces sont or. Le 1$ est l'équivalent du 25 cents canadien mais plus épais et le 2 dollars équivaut au 5 cents canadien mais beaucoup plus épais. Sinon, pour les billets, même principe que le Canada au niveau des coupures, 5, 10, 20, 50, etc. Les couleurs sont différentes des nôtre et ils avaient des billets de plastique bien avant nous. La différence, vraiment, c'est dans la longueur. Plus la devise est élevée, plus le billet est long, donc le 5$ est tout petit.

Dans la section argent toujours, le guichet automatique. Comme il n'y a pas de neige, les guichets sont accessibles sur le côté des bâtisses, sans cabines ni vestibules. Lorsque nous retirons, c'est des coupures de 50$ et non de 20. Lorsque nous déposons, il n'y a même plus d'enveloppes. Nous sommes tellement en retard au Canada ;)... Nous déposons directement les billets sur la petite tablette qui se glisse ensuite dans la machine. 

En parlant de température, ici, tout est à aire ouverte. Il n'y a pas vraiment de portes pour entrer dans les magasins, centres commerciaux, etc. C'est très invitant mais invitant pour tout le monde, même les oiseaux. Donc, tu peux être dans un centre commercial comme Laurier Québec et te retrouver avec un oiseau qui sautille à côté de toi. Nous en avons même croisé un qui faisait son épicerie... 
Nous avons vu un Subway qui a remédié à la situation en installant des lattes de plastique dans l'ouverture de la porte pour éviter toutes intrusions non désirée. 

Et pour tous ceux qui nous demande si la toilette "flush" dans l'autre sens et bien, vous aurez un vidéo sur Facebook sous peu. Vous pourrez en juger par vous-même. 

Donc, c'était notre petit blogue des restants et très bientôt nous vous feront découvrir notre nouvel univers, Melbourne!

21 septembre 2013

Canberra, New South Wales - Heart of the nation

Un peu moins de 2 heures après être entrées dans l'avion, nous en ressortons à Canberra. Encore une fois, les bagages se sont rendus à bon port et sortent dans les premiers. Nous prenons nos sacs à dos et marchons vers la sortie lorsque Mari aperçoit Kat, l'amie à Caro, au loin. Kat et Caro courent l'une vers l'autre et se serrent dans leurs bras. Malgré le fait d'atterrir à l'autre bout du monde, nous avons quelqu'un pour nous accueillir!

Arrivées à la nouvelle maison de Kat et Sean, ils nous avaient préparé une super chambre d'amies. Serviettes et petit panier cadeau nous attendent. Dans notre panier de bienvenue, des produits pour la douche, quelques chocolats et bien sûr, des berries australiens pour Caro!
De notre côté, nous ne sommes pas arrivées les mains vides. Nous avons pour Sean, de la sauce à poutine St-Hubert, pour Kat du café Tim Hortons en plus d'une canne de sirop d'érable.

Ayant pris le vol de 8h30, nous sommes arrivées assez tôt en avant-midi à Canberra. De ce fait, l'après-midi est très relax. 
Le mercredi matin, nous allons prendre une marche autour du lac artificiel de Canberra. Kat nous explique certains attraits touristiques mais notre désir de les visiter n'est pas très grand. Canberra n'a pas grand chose d'excitant. C'est une ville gouvernementale, un peu comme Ottawa mais, en moins beau.

De retour à la maison juste à temps pour l'heure du lunch, la mère de Kat se joint à nous. Nous mangeons des petites tartes à la viande australienne. Pas mauvais! Nous avons quelques pâtisseries accompagnées de thé pour dessert. Le côté anglais se fait sentir !

Le jeudi matin, c'est au tour des québécoises de prendre le contrôle de la cuisine! Nous nous occupons du déjeuner avec des crêpes bacon/fromage et pommes/fromage. Un vrai régal.
Suite au déjeuner, nous allons faire un tour au centre commercial. Un peu de lèche-vitrine, un arrêt au liquor store et nous sommes reparties. En chemin, nous arrêtons au District Factory Outlets. Ce ne sont pas des outlets comme nous connaissons dans le Maine mais tout de même. Caro en profite pour renouveller son porte-feuille. Kat nous fait donc la description de chacun des différents magasins avec son équivalence canadienne. Elle suggère également à Mari certains magasins où appliquer. 

Pour le souper, Sean n'en peut plus et désire absolument manger de la poutine. Comme il en a déjà manger dans l'ouest, il veut apprendre comment faire. Kat et lui croyaient qu'une fois la poutine assemblée, il fallait la remettre au four pour nous ne savons pas trop pour quelle raison. C'est un repas réconfortant!
Un peu plus tard, il y a une soirée de salsa au pub en ville. Kat y assiste régulièrement et nous y invite. Nous apprenons les quelques pas de base et nous les essayons avec différents partenaires. Le cours ne dure que 30 minutes. Ensuite, le plancher de danse se remplit par des danseurs excellents, intrigants ou débutants et ce, jusqu'à minuit.
Kat est invitée à danser, suivit de Mari et de Caro. Nous dansons avec des partenaires pas mal plus expérimentés, ce qui nous permet de suivre le rythme beaucoup plus facilement. Nous quittons le pub vers 22h30. 

Vendredi, grosse journée de paperasse à l'agenda... Ouverture d'un compte de banque et achat de notre carte sim.
Premier arrêt à la banque ANZ, nous nous assoyons dans le cubicule de la préposée et nous lui demandons s'il est possible d'ouvrir un compte de banque sans passeport, Mari l'avait laissé à la maison. Elle nous répond qu'elle va vérifier. Elle commence le processus d'ouverture de compte avec Mari en lui demandant son adresse. Bon, notre adresse est en fait celle de Kat jusqu'à ce que nous trouvions un domicile fixe. Ensuite, la dame demande à Mari son emploi. Euh... aucun ou encore, sauveteur pour la Ville de Québec :) Nous lui expliquons notre désir de s'établir à Melbourne et d'y trouver du travail. Elle nous demande alors dans quel champs d'intérêt. Tout semble si compliqué pour cette femme que nous en restons aux essentiels; working holiday visa pour travailler en hôtellerie. Finalement, elle décide d'aller vérifier si le permis de conduire de Mari fonctionne comme pièce d'identité. De retour au cubicule, elle lui confirme que non... Ça fait déjà 10 minutes que nous perdons notre temps donc ?! Ok, Caro va ouvrir son compte alors. La dame recommence le processus, sur le même feuillet que Mari. Elle ne fait que barrer le nom... Bref, c'est voué à la confusion, aux erreurs et aux échecs! Quelques minutes plus tard dans le processus, nous comprenons que la carte de débit n'est pas disponible immédiatement. C'est quoi, il la fabrique sur mesure ?? Non non, ils nous la feront parvenir par la poste dans les 7 jours ouvrables. Le hic c'est que dans 7 jours, nous ne serons plus à l'adresse indiquée dans notre dossier et n'aurons aucune autre adresse. Bref, nous sommes à bout de nerfs et Caro fait signe à Kat; "on sacre notre camp, je suis pu capable". Nous quittons le projet!

Nous arrivons à la banque du Commonwealth, une dame nous accueille. Nous lui expliquons la situation et fait les vérifications nécessaires avant de nous faire entrer dans un bureau. Nous rencontrons Anne, qui fait notre ouverture de dossier et qui arrange la livraison de notre carte de banque au bureau de poste principal, en plein centre-ville de Melbourne. Génial, une chose de réglée!
Avant de nous aventurer à la recherche d'une carte sim qui nous convient, nous arrêtons au Sushi Hero. Les sushis sont ultra abordables et au lieu des couper en 5 rondelles, ils te les vendent en rouleaux. Pas mal plus facile à manger quand tu le prend sur le pouce. En passant, ici il faut dire "take away" et non "to go ou take out". C'est une question d'adaptation.  La sim en main, nous retournons vers la maison. 

En parlant d'adaptation, nous avons toutes deux fait l'essaie de conduire dans l'autre sens avec une voiture manuelle. Ça commence à faire des choses à penser. C'est comme si nous recommencions à conduire, ultra stressées, pas capables d'atteindre une vitesse raisonnable parce que nous ne pensons qu'au bord de rue. Finalement, c'est pas si pire que ça mais disons que si nous louons une voiture, elle sera automatique, question de nous donner une chance!
Autre sujet d'adaptation, le chauffage... L'Australie n'étant pas un pays nordique comme le notre, le chauffage est optionnel. Le matin, lorsque nous sortons de notre lit, nous avons l'impression d'être en camping. Il fait 14 degrés et toute la maisonnée à 2 épaisseurs de chandails. Un peu différent comparé à Brisbane, quelques jours plus tôt, où il faisait 30 degrés. Nous avons donc découvert les "space heater". Grosso modo une chaufferette électrique de camping. 

Pour nous, les 5 à 7 sont habituellement le jeudi. Pour Canberra, les 5 à 7 se passent les vendredis. Nous sortons donc au bar de l'hôtel où Kat travaillait. Le bar est plus connu sous sont pseudonyme; le Dry Cleaner. Pourquoi? Parce que tout le monde qui le fréquente le visite pour en ressortir avec un habit. Vous comprenez le lien...


Samedi, ouverture du festival Floriade. C'est un festival de fleurs qui célèbre l'arrivée du printemps. Nous marchons dans le parc une heure ou deux et nous arrêtons dans une pâtisserie pour "luncher". Après notre repas constructif, nous récupérons Sean à la maison et partons en direction du marché. Au menu ce soir, de la fondue chinoise et du fromage. Sean préfère appeler la fondue de la FUNdue :)
Nous achetons de la viande qui s'apparente à de la viande à fondue mais qui s'avère être plutôt, du steak minute. Nous arrêtons à la boulangerie pour prendre une baguette et demander s'ils ont du fromage en grain. Lorsque Sean demande du fromage en grain, l'homme derrière le comptoir lui demande si c'est pour faire de la poutine. Affirmatif! L'homme éclate de rire et nous reconnaissons son accent... un français! Nous commençons à interagir avec ce dernier qui nous explique les différents fromages qui pourraient ressembler à du fromage en grain. Pas très concluant mais Kat fait l'achat d'un fromage mozzarelle d'une forme un peu étrange. 


Une des soeurs de Kat et son conjoint se joignent à nous pour le souper. Kat et Caro ont fait quelques épiceries pour essayer de trouver du liquide pour le brûleur à fondue mais en vain. Nous mangeons donc la fondue avec trois lampions. C'est pas si mal. 
Caro avait donné à Kat, en juin 2011, un cuiseur à fromage comme cadeau de mariage. Elle ne l'avait pas encore baptisé. Nous avons fait une recette de brie aux canneberges et cassonade. Un délice! Nous accompagnons le repas avec un vin de la réserve Fairmont hôtels and resorts que le père de Kat lui avait rapporté de New York. 

Pour éliminer les quelques calories accumulées depuis le début de notre semaine à Canberra, nous marchons vers l'extrémité de la ville et montons une butte. Gros exercice qui nous permet cependant de voir la ville d'un peu plus haut. Dans l'après-midi, nous allons prendre le thé chez les parents de Sean. Son frère et sa conjointe se joignent à nous. Encore une fois, des pâtisseries maison nous attende. Nous ne pouvons résister. 

Pour le souper, Sean est au fourneau car Kat a un cours de Zumba. 19h30 juste, nous finissons notre blogue sur Brisbane et nous courons vers le salon. Kat arrive au même moment dans la maison. Le Bachelor Australia commence! C'est déjà le 3e épisode mais Kat nous fait le résumé. Pendant les annonces, nous allons construire notre burger fait avec les restants de steak minute (bonne idée!!).  À défaut d'avoir occupation double, nous aurons le Bachelor Australia!

Le lundi, Kat est de retour au travail. Nous en profitons pour faire du skype avec la famille et les amis. En après-midi, l'heure du remplissage de bagages se fait sentir, à notre grand désespoir. Étant un peu tannées de vivre dans nos valises, nous les remplissons afin d'être prêtes pour le départ en autobus le soir même.
Nous avons préparer une pizza hawaienne maison accompagnée d'une portion de Kraft Diner original. Ceci complète bien notre semaine plus ou moins santé. Nous n'aurions pu partager notre Kraft Diner avec d'autres australiens. Sean et Kat étant déjà initiés au KD, ils savent l'apprécier!

22h15, en route vers la gare d'autobus. En entrant sur l'autoroute, Caro réalise que son cellulaire est toujours branché dans le salon. Sean fait demi-tour et le récupère. Fiou! Nous arrivons à la gare d'autobus et les portes sont déjà fermées. La gare ferme à 22h30. Il est presque 23h00 mais notre autobus ne part qu'à 23h55. Kat est dans tous ses états. C'est l'heure des aurevoirs et nous attendons patiemment avec les autres personnes. Une belle nuit d'autobus s'annonce...

Notre autobus arrive et nous entrons. Des places nous sont déjà pré-assignées. En arrivant à 3A et 3B, 2 asiatiques sont assis. Ils nous demandent si nous voulons échanger avec leurs places. Pas de problème jusqu'à ce qu'ils nous disent 6A et 9D. Euh là non! C'est pas de notre faute si vous n'avez pas réservé vos places en même temps. Nous ne passerons pas la nuit accoté sur l'épaule d'un étranger. 
Quelques minutes à peine après le départ, nous commençons déjà à grignoter les collations que Kat nous avait si gentiment préparée. En mangeant une poignée de Twisties (l'équivalent des cheetos), Caro
dit à Mari "Je ne suis plus certaine si c'est une bonne idée" Mari répond "Quoi? Manger des Twisties?" Caro qui réplique "Non, l'autobus de nuit". HAHAHAHA!

Il fait relativement froid dans l'autobus et nous avons de la difficulté à trouver sommeil. Au moment où nous réussissons à fermer l'oeil, 1h30 am, le cellulaire du chauffeur sonne. Il fait la conversation durant 15 minutes. À qui peut-il bien parler à une heure pareille. Il flash les lumières en croisant l'autre autobus de l'autre côté de l'autoroute. Eh bien c'est le bout!

Comme de fait, Caro a un problème avec la communauté qui mange... Le gars derrière elle fait "ahhhh" après chaque gorgée. Sérieux... en plus de l'entendre boire et manger, nous sentons également sa bouffe. Là c'est trop!

Nous avons réussi à dormir quelques heures et nous arrivons enfin à Melbourne. Un peu de trafic, 8h am, heure de pointe, nous rejoignons la gare d'autobus. En débarquant, Mari crie à Caro "C'est le gars d'Israël." Le quoi?? "Le gars qui était au Nabua Lodge avec nous à Fidji". Nous partons à rire et prenons nos bagages. En route vers l'hostel.
Tourne d'un côté, traverse la rue, revient sur nos pas, tourne de l'autre... après s'être perdues avec nos 2 sacs à dos chaque et la cristi de valise, nous trouvons l'hostel.

Notre chambre privée est prête. Let's go pour la douche et la sieste. Un nouveau chapitre s'amorce, à la conquête d'une job et d'un appart! 

15 septembre 2013

Brisbane, Queensland - sunshine state

Nous partons du Nadi Bay Resort très tôt le mercredi 4 septembre pour se rendre à l’aéroport. Nous devons arrivez 3 heures d’avance car c’est un vol international. Rendu à l’aéroport, nous récupérons notre valise et tout son contenu en bon état. Pour éviter de payer un surplus de bagages, nous ouvrons la valise et nos sacs pour bien répartir les objets les plus lourds. C’est un succès car nous ne payons aucun extra de bagages.

Nous avons une escale à Aukland, en Nouvelle-Zélande et ensuite, direction Brisbane. Le premier vol se déroule bien et nous avons même le temps d’écouter un film. N’ayant pas porté attention à savoir dans quel fuseau horaire la Nouvelle-Zélande était, nous croyons que le dernier vol est d’une durée de 1 heure 50 minutes en regardant. Cependant, en vol, Caro remarque sur l’écran qu’il reste encore 2 heures 30 minutes avant de toucher le sol. C’est à ce moment que nous réalisons que la Nouvelle-Zélande et les Îles Fidji sont dans le même fuseau horaire et que l’Australie est dans un autre. À la suite de cette constatation, nous sommes vraiment écœurées de l’avion.

Yvette et son fiancé viennent nous chercher à l’aéroport et nous amènent jusqu’à notre hostel. Il est déjà 19h et nous voulons prendre une bonne douche chaude et explorer l’hostel. Donc, Yvette nous dépose et nous donne les indications pour le lendemain midi. Notre hébergement pour les 6 prochaines nuits s’avère très satisfaisant.

Le plan de la journée; Enterrement de vie de fille d’Yvette. Le point de rencontre est au Eagle Street Pier à 12h00. La ponctualité n’étant pas notre plus grande qualité, nous n’avons aucune activité de prévue au courant de la matinée. Nous allons faire quelques emplettes pour les repas de la prochaine semaine. Yvette nous a recommandé de prendre un taxi pour se rendre au point de ralliement. Cependant, comme bonnes voyageuses à petits budgets, nous prenons les informations nécessaires, à la réception de l’hostel, pour s’y rendre à pied. La distance à parcourir ne prend que 30 minutes à pieds. C’est l’option que nous choisissons.
Arrivées sur place, nous rencontrons une partie de la famille d’Yvette et de Matt, son conjoint. Nous embarquons sur le Kookaburra Queen boat. Un buffet typiquement australien nous est servi. Nous découvrons la citrouille bouillie. Un plat d’accompagnement assez populaire ici mais pourtant, les australiens ne célèbrent pas l’Halloween… Il y a un accordéoniste et une grande majorité d’aînés. La croisière dure 2 heures et parcourt la rivière qui longe Brisbane.
Après la croisière, nous sautons dans un taxi pour se rendre à se magnifique bar qu’est le Cloudland. Le décor est tout simplement époustouflant! Nous restons quelques heures, le temps de boire 1, 2, 3 verres de champagne et nous retournons vers l’hostel.

Vendredi; nous faisons nos touristes. La journée commence tranquillement et nous prenons l’autobus vers 12h00 pour se rendre au Lone Pine Koala Sanctuary. Quelques mètres à peine après avoir franchi les tourniquets donnant accès au site, Mari se fait courir après 2 iguanes. Elle pousse un cri de mort en sautant sur le remblai et les autres visiteurs éclatent de rire. Notre visite se poursuit avec la rencontre des koalas. Nous optons pour la photo avec un koala en guise de souvenir. Il est tellement doux et doit peser environ 15 livres. Notre prochain arrêt se trouve dans l’enclos des kangourous. Nous achetons des sacs de nourriture et nous nous aventurons à nos risques et périls. Il y a déjà des dizaines de personnes nourrissant les kangourous. Nous passons une vingtaine de minutes à nourrir les kangourous plus gourmands les uns que les autres et à notre sortie, Mari trouve 5$ par terre!
Notre visite terminée, nous allons rejoindre tous les autres touristes près de l’arrêt d’autobus. Nous sommes, au minimum, une vingtaine de personnes. L’autobus arrive dans le rond point, tout le monde se lève et l’autobus continu son chemin. En aucun cas, l’autobus n’a ralenti pour nous laisser monter à bord. Nous nous rappelons avoir vu sur la vitre avant de l’autobus un collant indiquant que tous passagers désirant monter à bord doit envoyer la main au chauffeur. Étant tous des touristes, personne n’a pensé agiter la main au chauffeur.
Il me semble qu’en voyant 20 personnes, à la sortie d’une attraction touristique, se lever d’un seul coup à l’approche de l’autobus, le chauffeur aurait pu prendre le temps d’arrêter. L’autobus suivant n’est que dans 1h. Nous avons déjà attendu 40 minutes pour celui qui vient de nous passer sous le nez alors pas question d’attendre 1h de plus. L’autobus suivant n’a pas la même trajectoire que le précédent mais la majorité des gens décident de quand même monter à son bord. Nous faisons la file pour faire de même mais à notre grande surprise, notre autobus revient. Merci à l’autre chauffeur qui a du faire un appel pour que l’autobus revienne.
Chaque vendredi soir, l’hostel fait un BBQ pour favoriser la rencontre de gens. Notre but premier en restant à l’hostel n’est pas de faire la rencontre de gens mais, d’économiser. Nous y participons quand même parce que ce n’est que 5$.

Un marché public se tient chaque fin de semaine à South Bank, un quartier non loin de l’hostel. C’est le quartier artistique de Brisbane où se trouve le centre des arts, quelques pavillons universitaires, une promenade sur le bord de la rivière, une plage artificielle et plusieurs restaurants. Nous profitons de la soirée de vendredi pour aller s’y promener.

Notre samedi est réservé pour le mariage d’Yvette. Nous devons prendre la navette au musée à 14h00, alors nous ne prévoyons rien pour la matinée. De cette façon, nous arriverons à l’heure. Plusieurs d’entre vous ne nous croirons pas mais, nous sommes non seulement arrivées en temps mais aussi les premières. En chemin, plusieurs choses captent notre attention, dont les stationnements publics couverts.  Chaque rangée est individuellement recouverte d’un toit pour protéger les voitures. Et non, ce n’est pas contre la neige mais bien contre le soleil. Ici, l’été, il peut faire jusqu’à 45 degrés Celsius.
Une autre chose qui a retenue notre attention est les lumières de piétons. Lorsque le bonhomme devient vert, un bruit retenti suivi d’un son différent qui se fait entendre jusqu’à ce que la lumière retourne au rouge. Le tout ressemble à un bruit de fusil de jeux vidéo d’espace. Bref, nous nous transportons dans Stars Wars l’instant de traverser la rue.

Le mariage se déroule dans un vignoble, très représentatif de l’amie à Caro qui est sommelière. La cérémonie fut brève et le beau temps était de la partie. Pour agrémenter la cérémonie,  le célébrant a fait quelques blagues. Une fois les vœux échangés, nous nous dirigeons sur la terrasse de la salle pour y boire un verre. Nous en profitons pour faire la connaissance des personnes qui seront assises à notre table. Yvette nous avait assigné à la table des célibataires. Le menu est délicieux sur toute la ligne, de la baguette de pain au gâteau de noces 2 saveurs. Les mariés font un léger discourt et Matt fait mention de notre présence. « Caroline et sa sœur Marilyn sont venues du Canada pour célébrer notre mariage. Elles viennent de la partie francophone du Canada et tout ce qui est dit en français semble tellement plus romantique. »
Nous terminons la soirée avec un photobooth pendant que le band joue sur le balcon. Le temps de quelques demandes spéciales et c’est le temps de souhaiter bonne nuit aux mariés qui quittent pour la soirée. Nous les suivons de quelques minutes et notre navette nous reconduit vers le centre-ville.

Le soleil se lève et une autre superbe journée, chaude et ensoleillée, nous attend. Mari commence un rhume et en profite pour faire la grasse matinée. En après-midi, nous marchons vers South Bank et nous arrêtons prendre le dessert chez Max Benner. C’est un peu notre Chocolats Favoris avec une file d’attente de 45 minutes. Nous commandons, après trois changements de caissières, et nous nous assoyons au comptoir. Ayant notre numéro de commande à la vue, nous attendons patiemment nos coupes de crème glacée à la vanille, garnies de morceaux de brownies, de sirop au chocolat, de pacanes grillées et de petits morceaux de gaufres croustillants (communément appelé, par Caro, les restants de graines du grille-pain). Les employés affectés au service courent dans tous les sens. Nos coupes glacées sont prêtes et attendent d’être servies. Étant assises au comptoir, nos desserts sont pratiquement à porter de mains. Le serveur les agrippent et réalise qu’il manque des cuillères. Il les redépose et agrippe des ustensiles. Il prend le temps de jaser un peu avec l’autre employé, les reprend et s’aperçoit qu’il manque les bâtonnets pour le sirop de chocolat. Plusieurs minutes s’écoulent lorsqu’il décide de finalement prendre les coupes et de partir à la conquête des clients, nous. Toujours assises au comptoir, notre numéro de commande bien visible, l’employé regarde rapidement dans notre direction et part de l’autre côté. À cet instant, nous éclatons de rire en se disant qu’il est impossible, après tout ce temps passé à côté de nous, qu’il n’est pas remarqué notre numéro de commande. Ce que nous recevrons sera peut-être une bouette aux brownies. Nous essuyons nos larmes de joie et l’apercevons au loin, toujours à la recherche du numéro 18. Mari perd patience et le brandi dans les airs, bien en évidence. L’employé affiche un sourire en coin et vient finalement nous servir nos coupes toujours glacées qui ne sont, malheureusement, pas mangées intégralement. Le tout est délicieux mais la portion beaucoup trop généreuse.

Sur le chemin du retour, un gars traverse la rue alors que la lumière piétonne est rouge. Il traverse l’intersection et en atteignant le trottoir, la police à moto allume ses lumières et sa sirène. L’individu fautif court et la police monte sur le trottoir et l’intercepte. Nous nous croyons dans un film mais, cela nous sert de leçon!

Le lundi, rencontre d’Yvette et Matt pour le déjeuner. Nous les rejoignons dans un de leurs restaurants favoris. Après notre excellent déjeuner, nous marchons vers le jardin botanique. Notre marche nous ramène vers South Bank. Étant épuisées, nous trempons nos pieds dans un des bassins artificiels et nous nous couchons sur un immense carré en bois, l’équivalent du champignon à St-Benoît. En fin d’après-midi, nous en profitons pour publier quelques photos, ajouter un article sur le blogue et réorganiser nos bagages… encore, en vue de notre vol du lendemain. L’alarme est mise pour 6h30 mardi matin donc nous décidons d’éteindre la lumière vers 21h30 pour avoir une bonne nuit de sommeil. Nos co-chambreuses et leur amie en décident autrement…
À 22h30, quelqu’un frappe à la porte. Frappe, frappe et frappe encore plus fort. Caro descend de son lit à deux étages et ouvre, avec toute la gentillesse du monde, la porte. C’est l’amie des deux filles en dessous de nous qui voulait savoir si elles étaient revenues. Elle a vite constaté que non. En se retournant et marchant vers son lit, Caro laisse aller la porte pensant qu’elle se refermerait d’elle-même mais aucun son ne se fait entendre. Elle se tourne de nouveau et l’amie la suit pour fouiller dans le sac de nos 2 co-chambreuses. Avec tout le tact que Caro peut avoir après s’être fait réveillé et réalisant que la fille fouille dans un sac qui ne lui appartient pas, elle lui indique la porte!
Vers 23h30, la porte ouvre de nouveau. Nos co-chambreuses arrivent. Quittant également le lendemain, celle en dessous de Mari croit bon de refaire son organisation de sac à dos. Apparemment, ce n’est pas tout le monde qui a la même notion du respect… Nous avons pris la peine de faire tous nos bagages dans l’après-midi pour éviter une situation pareille! Mari a définitivement le rhume et sa toux commence. Elle prend la peine de s’équiper en conséquence afin d’éviter de déranger le dortoir complet. Tylénol sinus, sirop et pastille sont désormais ses meilleurs amis. Caro lui offre son oreiller qu’elle prend volontier. Pour maximiser nos chances de ne pas se faire détester par nos colocs d’un soir, Caro prend la peine d’enlever ses bouchons pour pouvoir avertir Mari si elle se met à tousser sans fin.
Pour notre 6e et dernière nuit, le dortoir n’a que 4 lits sur 6 d’occupés. Pourtant, la guerre du bruit ne fait que commencer. La fille qui organise ses bagages a cru bon d’emballer individuellement chaque bouteille de produit dans un cristi de sac de plastique. Nous sommes sur le point de pogner les nerfs.
La fille en dessous de Caro se couche et commence à tousser. SÉRIEUX! Est-ce que ça nous arrive vraiment? Caro perd patience et demande, en anglais, à la reine du sac de plastique si elle compte terminer bientôt. Mari se lève, à moitié gelée par la médication, regarde par dessus sa barrière et se tourne vers Caro, « Non Caro, elle n’est pas almost done !» Il y a du stock à la grandeur du plancher. Cinq minutes plus tard, elle se résigne et se rend dans son lit.
Ahhhh, enfin. Bonne nuit !


50$ plus loin, le taxi nous dépose à l’aéroport et nous nous envolons pour Canberra, la capitale de l’Australie. Une autre amie de Caro nous y attend!

11 septembre 2013

Awesome Adventure Fiji - Partie 2

White Sandy Beach Resort

Très beau resort. Les employés nous accueillent avec un verre jus de fruit et encore, une petite musique jouée sur la plage

Nous découvrons notre cabane. Première impression; c'est génial.  C'est beau et propre. Nous choisissons notre lit. Nous nous installons confortablement et Mari va au toilette. Au moment où elle sort de la salle de bain, Caro remarque quelque chose bouger derrière le réservoir.
Ah oui, encore une coquerelle !
Caro prend le premier soulier du bord, le sien mais pas celui qu'elle avait dans les pieds, et tente de la tuer.
Caro demande à mari de tenir son orthèse parce qu'elle ne veux pas qu'elle lui nuise durant l'opération.
Mari prend un cellulaire pour ouvrir l'application lampe de poche pour un maximum de lumière.
Caro essaie de la tuer pour une première fois mais elle tombe par terre et nous la perdons de vue.
Elle est dans la craque du plancher. 2e essaie. Elle se sauve encore et cette fois-ci ds le tapis noir artisanal de la salle de bain. Nous réussissons à enlever le tapis et elle se sauve dans le coin de la salle de bain.

Il s'est déjà écoulé 10 minutes depuis le début de notre combat.
Mari se prend du renfort et prend un soulier. Mari est prête dans l'éventualité que Caro la manquerait.
Le coin est trop difficile d'accès, Caro la manque encore. Aucune collaboration du côté ennemi et elle court vers la sortir. Pas question de la perdre dans la chambre. Le plancher est brun foncé.
Finalement, après 20 minutes de combat et de stress, nous arrivons à nos fins. Les fourmis s'emparent alors du nouveau festin.

Nous avons décidé d'enlever la coquerelle avec des feuilles de fleur et de la jeter dehors. Mari a donc piétiner les fourmis pour que Caro puissent entrer dans la salle de bain.

Nous avons donc pris nos douches la porte ouverte. Ça devient une habitude... Une qui se lave et l'autre avec lampe de poche et soulier à la main. Tout c'est bien déroulé.

Toutes les autres fois où nous avons du utiliser la salle de bain , la porte est restée ouverte et une montait la garde. Apres chaque utilisation, nous fermons la porte de la salle de bain, qui est cette fois étanche, pour éviter toute évasion.
Nous avons placer nos sacs sur le lit supplémentaire et avons installer le filet à bébitte au dessus.
Même chose pour nos lits.

Au souper, nous avons rencontré les autres occupants du resort et nous avons revu un couple que nous avions croisé sur le premier bateau mais à qui nous n'avions pas parlé. Et bien, nous rencontrons enfin les premiers québécois aux Îles Fidji.  Nous avons pas mal discuté au souper. Ils font une escale comme nous d'une semaine aux Îles Fidji avant de se rendre en Australie pour y travailler un an.
En se couchant, nous avons convenu de nous réveiller l'une et l'autre si nous devions utiliser la salle de bain.

5h am, Caro a envi. Elle réveille Mari et en équipe elles si rendent. Mari profite de l'occasion pour utiliser la salle de bain. En tirant la chasse d'eau, une nouvelle amie fait ton entrée dans notre salle de bain et elle fonce directement vers la porte. Sans aucune hésitation et plus vite que l'éclair, Caro tue l'intrus. C'est ce qui s'appelle être fraîche et dispose...

2e journée sur l'ile. Il a plut toute la nuit avec de grosses rafales de vent. Le temps était incertain le matin et finalement, après déjeuner, le ciel c'est dégagé. Mari et l'autre québécoise décident de faire des bracelet de cheville avec une des employés du resort. La petite fille de 5 ans, la cousine de l'employée, a commencé la pre-maternelle et a appris une chanson. Elle commence à la chanter et nous nous rendons compte qu'elle chante frère Jacques. Alors nous nous sommes mises à chanter en coeur avec elle!
Ensuite, un peu de lecture dans le hamac et c'est l'heure du diner. Le diner était excellent, pâte coquillage, c'est thématique, avec une sauce blanche et quelques légumes.
Apres le diner, nous sommes allées à la plage honeymoon beach avec le couple de québécois et 2 chinoises. Nous profitons des quelques percées de soleil de l'après-midi pour faire de la plongée en apnée, rien d'impressionnant comparé au Lagon Bleu, de la baignade et du blabla assis sur nos serviettes. Nous avons vu une petite raie sur le bord de la rive. Belle introduction car c'est notre activité du lendemain.

En fin d'après-midi, nous revenons à notre cabane, douche rapide et petite sieste dans le hamac. Le vent est de retour donc nous enfilons notre coupe-vent.

Pour le souper, le repas est servi dans des assiettes de service déposées sur la table et tout le monde fait sa propre assiette. Deux autres amis se sont joint à nous au courant de l'après-midi. Nous étions à honeymoon beach lorsqu'ils sont arrivés avec le bateau de l'après-midi.

Pendant le souper, le couple de Londres nous parlent de leur experience de travail en Australie et comment ils ont demandé leur retour de taxes et de quelques formalités de l'Australie. Les 4 québécois étaient pendus à leurs lèvres. Ils nous donnent le contact du comptable avec qui ils ont fait affaire. C'est super!

Après le souper, devinez c'est l'heure de quoi... Eh oui, des jeux. 3 jeux encore et le premier est le chat et la souris. Deuxieme "baby i love you"; tout le groupe est en cercle et une personne est au centre. Elle choisi sa victime et se présente devant elle en lui disant " baby i love. Can you smile for me?" L'autre personne doit repondre "baby i love you but i can't smile" sans sourire. Si la personne sourit, elle est éliminée. Le hic, c'est que la personne qui est au centre peut également toucher sa victime pour la faire sourire. Disons que la grosse bubulle à Caro a mangé la claque... Nous n'étions pas que les touristes mais également le staff du resort qui était tous en bas de 30 ans. Tout le monde était bien content d'avoir des nouvelles touristes...
En cercle, nous devions se placer un gars une fille un gars une fille. Aucune personne du meme sexe ne devait se toucher.... Caro capotait!
3e jeux; bang bang. Un jeu en cercle toujours et la personne au centre pointe son fusil sur quelqu'un et elle doit se pencher pour ne pas etre touchée. Pas tellement compliqué.
En étant éliminer, nous nous assoyons sur les bancs et quand Mari est venu me rejoindre, elle m'a dit; bon là c'est assez les jeux de terrain de jeux!!!
Nous avons terminer la soirée ainsi et tout le monde est parti se coucher.

En arrivant dans notre chambre, petit check rapide de bébittes. Check dans la salle de bain et oh, la fleur qu'il y avait sur le réservoir de la toilette, comme décoration est tombée par terre. Bizarre... En se levant la tête, une intrus se trouvait sous la feuille qui était restée en place.  2 coups de souliers plus tard, c'était terminé pour elle. Nous devenons de vraies expertes!
Nous sautons dans nos lits et nous nous barricadons sous nos filets.

Le vent a repris mais toujours pas de pluie.

Le ledemain matin, nous nous réveillons vers 6:40. À 6:45, quelqu'un frappe à la porte. Caro se bat avec son filet et ouvre la porte. Une des employés du resort se tient debout sur le perron et nous demande si nous voulons toujours aller voir les raies Manta ce matin. Affirmatif mais nous devions faire l'activité qu'après le déjeuner...
Elle nous explique que la marée est haute maintenant et que c'est le meilleur temps pour les voir. La chalouppe part dans 5 minutes.
Euh ok... Saute dans nos maillots, brosse les dents et c'est parti. Nous retrouvons le couple de québécois sur la plage, encore avec l'impression d'avoir l'emprunte de l'oreiller dans la face.

Arrivé sur le site, entre deux îles au beau milieu du pacifique, nous devons sauter de la chaloupe comme des vrais... Avec palmes, masque et tuba en place, nous nous assoyons sur le bord de la chaloupe pour se laisser tomber sur le dos. Un peu stressant mais bon...
Pendant que le chauffeur de la chaloupe trouve les raies Manta, l'autre Fidjien saute à l'eau avec nous et nous amène voir le "jardin de coraux". C'est vraiment beau! Il y a beaucoup de poissons mais pas autant qu'au lagon bleu. Cependant, les coraux sont impressionnant! Le fidjien prend une étoile de mer bleue royale dans ses mains et nous la donne tour à tour. Belle expérience!
Finalement, la marée commencait déjà à redescendre et les raies avaient quitté. Nous n'en n'avons malheureusement pas vu mais la plongée en apnée était super!

Au retour sur l'île, nous avons fait nos aurevoirs aux québécois et nous avons échanger nos coordonnees. Nous nous ferons un mini-québec un de ses quatres, en Australie!
Le bateau arrive et ils montent à bord. Ils continuent leur périple vers le Nord et nous continuons vers le Sud. Nous attendons donc le retour du bateau pour embarquer!

14:00 sonne et c'est notre tour de monter à bord du gros catamaran jaune. Destination, Wayalailai resort, dernière ile avant de retourner à Nadi, ile principale.

Sur le catamaran, il y a beaucoup de vagues alors nous avons un peu mal au coeur. Nous fixons les montagnes au loin. Comme il n'y a qu'un seul catamaran qui fait le tour des îles, il est possible de recroiser toutes les personnes que nous rencontrons dans les différents ressorts.

Nous embarquons et nous croisons le français et la taïwanaise que nous avons rencontrés sur la première île, à Nabua Lodge. Avant de quitter le catamaran pour embarquer dans la chaloupe taxi, nous croisons le couple d'espagnol, aussi rencontré à Nabua Lodge, qui monte à bord et se dirige vers Nadi. Nous embarquons dans la chaloupe. Le couple d'espagnol, le français et la taïwanaise nous envoie la main du catamaran et l'espagnol nous crie : AU REVOIR en français. 

WayaLaiLai Resort 

Nous sommes 9 voyageurs et 3-4 employés dans la chaloupe, elle est bien remplie. Cette dernière n’est munie d’aucun banc et nous devons nous asseoir dans le fond de la chaloupe. Ca sent le poisson mort. 

En arrivant, c’est l'heure du thé / café. Nous rencontrons un gars du New Jersey et 6 filles de l'Australie (Canberra).  Deux des six filles sont déjà aller à Québec et une d'entre elle a habité 2 ans à Ottawa car son père était dans l'armée. 

Visite de notre chambre privée; Elle est vraiment bien, dans une vraie bâtisse, un plancher pale, filet à moustiques propre au-dessus du lit double, grande douche avec rideau et tuyau de salle de bain bien scellés. Bref, première place que nous ne dormons pas en colocation avec des bébittes.  

Le souper était bon et c’était sous forme de buffet. Les jeux étaient amusants et nous avons même filmé une des danses. Nous étions 13 entre 19 - 30 ans à jouer aux jeux. Il y avait les gens qui sont arrivés en même temps que nous et 4 autrichiens. Après les 3 danses, c’est l’heure du Cava, boisson alcoolisée locale à base de plantes. Nous nous abstenons à voir les visages dégoutés des autres voyageurs. Nous avons quitté le groupe assez tôt et sommes parties nous coucher.

Le lendemain, il ne fait pas très chaud et il vente beaucoup. Nous appréhendons le 2 heures de catamaran que nous devons faire cet après-midi. Pour déjeuner, des oeufs et des pancakes.

Nous faisons notre départ et oublions le bronzage et la baignade pour aujourd’hui. Nous optons plutôt pour une petite randonnée en montagne. Les employés veulent nous charger 10$ pour emprunter les sentiers mais pas question. Nous réussissons en nous en tirer sans payer! Tout en haut, super point de vue sur le ressort et sur l’autre côté de l’île. Nous avons juste le temps de nous changer et c’est l’heure de quitter notre dernière île… 

Nadi Bay Resort

C'est la fin de notre escapade aux Îles Fidji. Nous prenons l'avion à 11:50 en direction de Brisbane, Australie!
En somme, nous avons adoré notre expérience ici. Il y a eu des hauts et des bas mais tout est une question d'adaptation. Nous avons eu la chance de voir des paysages magnifiques, des fonds marins qui ne ressemblent à rien de ce que nous connaissons et des poissons colorés qui n'ont aucun lien de parenté avec le crapet-soleil!

Nous avons compris que notre confort quotidien ne fait pas parti de la réalité du groupe d'iles Yawasa. L'eau chaude courante n'est qu'une option, et nous ne l'avions pas dans les lodges 1 coconut. L'électricité est disponible sur un horaire régulier, entre 8 et 10h et 11 et 13h pour les meilleurs endroits sinon, seulement entre 18:00 et 22:00. La télévison et internet sont les dernières choses auquelles nous pensons quand ta seule façon de te déplacer est part chaloupe. 
Nous avons relevé des défis personnels et repoussé nos limites. 
Ça sert à ça aussi les voyages!

Nous avons fait la rencontre de personnes géniales, qui parlent différentes langues, qui arrivent de pays avec une toute autre culture que la notre et pourtant, réunis autour de la même table pour souper, nous étions devenus des compagnons de voyage. Ces personnes qui n'auront fait parti de nos vies que pour quelques jours mais de qui nous garderons des souvenirs à jamais. 

Bref, notre expérience aux Îles Fidji nous a fait grandir et voir une autre partie de notre planète. 

Maintenant, retour à la civilisation, à la découverte des koalas, en route pour l'Australie!


8 septembre 2013

Awesome Adventure Fiji - Partie 1


Nadi Bay Resort 

Nadi Bay Resort ; 2 restaurants, 3 bars et 2 piscines, super bel hostel.
À notre arrivée nous sommes surclassées dans une chambre privée avec air climatisée, de marque LG pour notre père. L’hostel est pratiquement vide. Nous déjeunons pour une deuxième fois et nous nous dirigeons vers le super marché situé à 5 minutes à pied de l’hostel pour s’acheter deux serviettes de plage. Sur notre chemin trois taxis s’arrêtent pour nous offrir leur service, ce que nous refusons.

De retour à l’hostel, nous profitons du soleil, des chaises longues et de la piscine. C’est à ce moment que Caro rencontre son premier défi ; les fourmis. Il y en a des milliers, des petites rouges, sur les murs, au plafond et sur le sol.

Pour combattre le décalage horaire, interdiction de siestes pour la journée. Notre alternative, faire du skype avec les parents.
Nous soupons au restaurant de l’hostel qui s’avère à être délicieux et très abordable.
19h00 sonne et nous nous endormons.

Nabua Lodge

Le shuttle vient nous chercher à 7h30 et nous transport jusqu’au port de Denarau. Nous récupérons nos vouchers et nous nous dirigeons sur le quai pour l’embarquement. 4h30 de catamaran nous attende pour nous rendre à l’extrémité du circuit d’îles que nous avons choisit. Notre première île étant la destination finale du catamaran pour la journée, plusieurs arrêts sont fait au courant de notre trajet. Pour gagner du temps, le catamaran n’accoste jamais mais arrête plutôt en mer où des chaloupes viennent le rejoindre pour transfert des passagers et de leurs bagages.

En arrivant à destination, les employés du Nabua Lodge nous accueillent sur la plage en chantant la chanson de bienvenue. C’est à ce moment que nous apprenons le mot Bula qui signifie Bonjour en fidjien. Notre enregistrement se fait dans un livre de feuilles lignées. Notre hutte a un cachet très authentique et local. Il y a plein de petits lézards autant à l’intérieur qu’à l’extérieur et Mari capote. Disposition de la chambre ; 1 lit double d’un côté, 2 lits simples superposés de l’autre incluant une salle de bain.

Pour le reste de l’après-midi, nous enfilons nos maillots et décidons de faire la crêpe sur la plage. Une fois bien grillée, nous décidons d’aller nous baigner. L’eau est ultra chaude, rien à voir avec le Maine et elle est d’une clarté à faire rêver. Bref, c’est le paradis.

Vers 16h30 nous retournons à la hutte pour prendre nos douches et c’est à ce moment que les douches supervisées commencent. Ayant peur des lézards, Mari ne veut pas fermer ses yeux sous la douche. Caro reste donc dans le cadre de porte comme gardienne de lézards.

À quelques minutes de marche, nous rejoignons le dessus d’une petite butte pour admirer le coucher du soleil. Une fois terminé, nous redescendons vers le lodge et nous entendons le signal du souper; le bruit du drum fidjien.
Drum Fidjien : une grosse bûche de bois creusée accompagnée de deux bâtons. Le son est créé par une personne qui frappe les deux bâtons en alternance sur la paroi intérieure du drum.

Arrivée sur le patio principal, une table de sept est montée. Au menu, soupe au ramen qui ressemble à de la soupe Lipton, des patates, des légumes et du poisson. Évidemment, Caro tasse son poisson le plus loin possible dans son assiette mais malgré ce bel effort, toute la balance de la nourriture goûte le jus de poisson. C’est notre premier souper fidjien et c’est à ce moment que nous faisons la rencontre de gens. Autour de la table, un français qui travaille sur une ferme en Australie et qui voyage avec un taïwanaise qui travaille également en Australie, un couple d’espagnol qui vienne d’Espagne et qui travaille en Chine et une allemande de Munich qui travaille comme nounou en Australie. Bref, beau melting pot de culture.
Nous ne sommes que sept à coucher sur le site ce soir. Les deux couples ont une hutte ainsi que Mari et Caro et l’allemande se retrouve seule dans le dortoir pour sa dernière nuit. Elle nous raconte son histoire de coquerelle de la veille et elle est un peu paniquée à l’idée de dormir seule cette nuit.
À 22h00, l’électricité coupe donc nous retournons à notre hutte vers 21h30. À notre arrivée, oh grosse coquerelle dans la salle de bain. Ok, c’est au tour de Caro de capoter. Elle ferme la porte de la salle de bain qui n’est pas étanche et Mari manque de crever. La coquerelle sort de la salle de bain et monte dans le rideau de la fenêtre. Nous sommes toujours sur le mode panique! Elle part à voler, nous la perdons de vue… Là, nous manquons de crever tellement nous avons la chienne. Cherche la coquerelle mais sans résultat. Notre hypothèse, elle est surement retournée dans la salle de bain, mais pas question d’ouvrir la porte pour vérifier. Nous pensons à l’allemande qui est toute seule dans le dortoir. Nous décidons d’aller la chercher pour qu’elle vienne dormir avec nous mais nous devons faire vite car il ne reste que 15 minutes d’électricité.
En se rendant au dortoir, nous réalisons que c’est pas mal mieux que notre hutte. Le plafond et le plancher sont blancs alors, nous pouvons voir s’il y a quelque chose de vivant par terre. Nous faisons l’aller-retour vers la hutte pour agripper notre pyjama en laissant nos bagages derrière.
En arrivant à nos lits respectifs, Mari constate qu’il y a une grosse araignée au plafond, juste au dessus du lit de Caro. L’allemande suggère d’aller chercher le gars espagnol et, pour ne pas le réveiller, Caro se propose de la tuer avec sa gougoune. Caro prend donc tout ce qui lui reste de courage, et il n’en reste pas beaucoup. L’électricité coupe en pleine action, Mari saute sur son cellulaire et ouvre l’application lampe de poche… Vive la technologie! Mari suit la descente de l’araignée vers le planché. Caro la tue rendue au sol. Ouf, mission accomplie. Dernier tour d’horizon, rien à signaler, nous pouvons nous endormir. Les lits sont tellement inconfortables mais nous demandons quand même de changer de la hutte au dortoir pour la dernière nuit.

Après déjeuner, nous retournons chercher nos sacs et nous nous rendons compte qu’une des fleurs fraiches, déposée en décoration sur nos lits, a disparu. C’est toujours bien pas la coquerelle qui l’a bouffé ?! Quelques minutes plus tard, Mari se rend compte que son sac ziploc a été percé par des dents de quelques choses d’inconnu. En se rendant au dortoir, Caro remarque que son nouveau sac d’expédition est également percé dans le dos. Donc, il y a en plus des coquerelles, un rongeur non identifié. Génial !

Excursion de la journée : Le Lagon Bleu.
Pour cette excursion de 2 heures, le couple d’espagnol, le français et la taïwanaise nous accompagnent. Tous ont des sacs au sec, sauf nous, qui avons un sac de plage semi étanche. Arrivé sur le site, la chaloupe arrête à environ 10 mètres de la plage. Pour attirer les poissons, le chauffeur lance du pain dans l’eau. Tout le monde se prépare à sauter à partir de la chaloupe avec leur masque et tuba. Pour notre part nous ne voulons pas sauter dans l’eau direct. Nous voulons plutôt aller déposer notre sac sur la plage. Le chauffeur accoste la chaloupe sur la plage. Nous avons loué masque, tuba et palmes. L’hygiène des masques et des tubas laisse à désirer alors, nous n’utilisons que les masques. Pas facile quand tu es habitué de nager seulement avec des lunettes. Mari n’excelle pas particulièrement avec son masque qui embu  La clarté de l’eau est incroyable, il y a des poissons par millier et les coraux sont superbes.
Retour vers Nabua Lodge avec la chaloupe munit d’un moteur 40 forces dans l’océan. C’est venteux et il y a beaucoup de vagues. L’après-midi est nuageux et nous dormons une partie de l’après-midi sur la plage. Au courant de l’après-midi, nouvel arrivage de 6 personnes.

Au souper, nous nous retrouvons 12 personnes autour de la table. S’ajoutant à notre groupe; un couple dans la soixantaine de l’Angleterre, un couple dans la quarantaine de l’Allemagne et deux gars de l’Israël. Le souper était ok.
Après le souper, nous avons joué à trois jeux; une danse Fidjienne, un Québec / Lévis modifié avec Eau / Sable entrecoupé de musique et de danse et la guerre des planètes modifiée et mélangée avec la chaise musicale. Tout le monde trouvait ça plate, mais nous avons tous fait un effort. Nous avons gagné la guerre des planètes / chaise musicale et notre prix était une bière.

Fait cocasse : La majorité des gens ne savent pas que nous sommes sœurs alors que c’est évident pour notre entourage. Il arrive que deux jours après être arrivée sur un site, les gens doivent remarquer une certaine ressemblance et s’essaient en nous le demandant. Sinon, l’autre partie ne se rend compte de rien jusqu’à ce que nous le disions dans une conversation. Et là, ils sont super étonné parce que notre accent anglais n’est pas tout a fait le même et ils se demandent ensuite qui est la plus vieille. À tout coup, personne n’est capable de savoir notre âge respectif. Malgré les cheveux blancs à Mari, les gens nous donnent toujours environ 3 ans de moins. C’est assez comique!

Dodo à 21h30.

Excursion de la journée : visite des Caves Sawailau
Après 30 minutes de chaloupe dans l’océan, nous arrivons à destination. Nous descendons une dizaine de marches à l’intérieur d’une grotte avec un puit de lumière. Nous sautons dans l’eau bleu clair, faisons un peu de nage sur place en attendant le reste du groupe. Pour entrer dans le deuxième cave, nous devons faire quelques secondes sous l’eau pour ressortir de l’autre côté de la paroi. La deuxième cave est plus étroite et il n’y a aucune lumière. Le guide éclaire avec une lampe de poche les différentes cavités. Nous nageons jusqu’à l’extrémité et pour entendre l’écho de cette deuxième cave, nous crions un gros BULA haut et fort.
En sortant des caves, il y a un petit marché local. Quelques tables sont installées présentant des bijoux et autres objets artisanaux. Nous achetons une paire de boucle d’oreille.

De retour à Nabua Lodge, nous nous douchons en vitesse, nous entendons le drum pour indiquer que le diner est servit. Notre douche n’étant pas tout à fait terminée, Mari se fait crier après pour se dépêcher de venir manger. Rappelons-nous le monsieur de l’aéroport et de son Fiji Time… Nous pensions être en vacances, pas dans l’armée.

Cet après-midi il pleut à Fidji. Nous parvenons enfin à trouver nos coupe-vents dans le fond de notre sac d’expédition. À ce moment nous pensons à notre mère qui nous avait dit : mais pourquoi apportez-vous vos coupe-vents, il n’est pas supposé faire beau tout le temps à Fidji ?

Nous embarquons dans la chaloupe pour se rendre au catamaran. Prochaine destination White Sandy Beach Resort. 

5 septembre 2013

Un avion, deux avions, trois avions...

Enfin, notre deuxième article voit le jour. Après une semaine passée aux Îles Fidji, nous avons retrouvé une connexion internet en arrivant à Brisbane. À partir de maintenant, les articles devraient suivre le cours de notre voyage Bonne lecture!

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Le jour J est arrivé. Nous prenons notre habituel café au Tim Horton de l’aéroport de Québec avec notre famille. C’est l’heure des aurevoirs et nous passons la sécurité. De l’attente pour le vol de Montréal… comme d’habitude, ce qui nous permet de voir nos bagages monter dans l’avion. Finalement c’est l’heure de l’embarquement, derniers saluts au travers des vitres et nous montons dans l’avion.

En arrivant à Montréal, nous avons traversé l’aéroport complet pour se rendre aux douanes américaines, nous avons agrippé un burger au poulet du Burger King. Nous nous assoyons dans l’air d’attente de notre porte d’embarquement et mangeons notre premier souper.

Dans l’avion, nous trouvons nos places, nous nous installons et nous rencontrons notre compagne de vol. Mari est assise côté hublot, Caro au centre et la dame côté allée. Nous serons assise à ces places pour les six prochaines heures, alors nous prenons donc le temps de nous installer confortablement. Nous sortons les essentiels de nos sacs et la dame demande, en anglais, si nous avons l’intention de mettre nos sacs dans les rangements au dessus de nos têtes. Elle semble découragé par la grosseur de nos sacs.

Au courant du vol, notre compagne demande à Caro de fermer la ventilation au-dessus de son siège. Plus tard, elle demande, en espagnol, à Caro d’ouvrir la lumière.
Après avoir traversé les États-Unis, écouté deux films et passé quelques zones de turbulences, nous atterrissons à Los Angeles.

Nos deux premiers vols s’effectuaient avec Air Canada et en arrivant à L.A., nous changeons de compagnie aérienne et nous devons récupérer nos cartes d’embarquement. Nous sortons de la zone internationale et nous nous rendons au comptoir de Air New Zealand. En arrivant au comptoir, nous constatons la file d’attente et que plusieurs personnes sont assises par terre à écouter des films sur leur iPad. Déduction; ils attendent depuis vraiment longtemps.
Une employée d’Air New Zealand fait une annonce aux clients qui attendent pour les informés que le système informatique est de retour en fonction. Dieu merci pour nous, nous n’avons que 3 heures pour notre transfert.
En arrivant au comptoir, nous donnons nos passeports et la personne nous informe qu’Air New Zealand ne vole pas vers Fidji ce soir. Déjà écœuré du voyagement, nous sommes un peu paniqué et pour en ajouter à tous ça, la personne nous dit de ne pas paniquer. La personne nous explique que notre vol sera desservi par la compagnie Air Pacific, qui se trouve dans le terminal voisin. Ne sachant pas à quelle distance est ce fameux terminal, la personne nous donne les directions pour si rendre, en ajoutant qu’un peu de marche nous ferait maigrir. Le commentaire est apprécié surtout venant d’un monsieur trois fois notre grosseur…

Nous sortons du terminal et marchons en direction du terminal voisin. Mari dit à Caro : « toi qui n’a jamais visité L.A., tu peux maintenant le coché de sur ta liste. Hahaha. » Nous entrons dans le terminal et aucun comptoir d’Air Pacific en vue. Nous décidons d’arrêter au comptoir de Fiji Airways pour demander conseil. Le monsieur nous répond que nous sommes au bon endroit cependant, nous n’apercevons aucune affiche d’Air Pacific. Cette même personne nous informe qu’Air Pacific est devenu Fiji Airways. Nous sommes donc rassurées.

En attente pour notre prochain vol, la faim commence à se faire sentir. Au seul restaurant accessible, nous dépensons 21$ US pour un deuxième souper qui consiste en deux sandwichs mouillées et pas très bonnes. Nous profitons du wifi pour écrire un courriel aux parents en leur mentionnant que le voyage se déroule plutôt bien jusqu’à présent.
Caro n’ayant pas beaucoup de patience pour les bruits de bouche, elle remarque au loin un monsieur et son bonbon.
C’est l’heure de l’embarquement!

Nous sommes accueillies par des agents de bord aux couleurs fidjiennes. Jupes colorées et fleur à l’oreille, elle nous indique nos sièges. Mari toujours côté hublot et Caro côté allée, nous n’auront personne pour nous déranger pour notre plus long vol, soit de 11 heures. La porte de l’avion se ferme et qui n’est pas à côté de Caro de l’autre côté de l’allée : Le monsieur et son bonbon. Mari porte ses bouchons pour la pression, alors elle n’entend rien et Caro est sur le bord d’un arrêt cardiaque, car elle entend le bonbon du monsieur rouler dans sa bouche.
L’avion n’est qu’à 20% complet et plusieurs personnes se dirigent vers des sièges vides. Nous restons ensemble le temps du décollage. Notre troisième souper est alors servi et c’est  ce moment que notre immersion à la nourriture fidjienne commence. Après le souper, nous avalons du gravol et Caro se dirige vers la queue de l’avion pour avoir plus d’espace pour dormir. 9 heures de vol se sont écoulées et Caro revient s’asseoir avec Mari. C’est maintenant l’heure du déjeuner. Le monsieur d’à côté s’en donne à cœur joie en mastiquant haut et fort son déjeuner et pour comble du bonheur, il se mouche avec la couverture fournie par Fiji Airways et se rendort. Caro est dégouté.

L’atterrissage se fait en douceur. Il est 5h15, heure locale aux îles Fidji. Nous débarquons sur une passerelle extérieure, il fait toujours noir, mais nous entendons les oiseaux chanter. En entrant dans le terminal, trois chanteurs fidjiens et leurs instruments étaient là pour nous accueillir. Après les douanes, nous nous dirigeons vers le carrousel à bagages. Nous récupérons nos sacs et notre valise. Ces derniers passent au rayon X et la valise pose problème… Les agents frontaliers remarque deux conserves et nous demande leur contenu. C’est évidemment du sirop d’érable. Ils nous laissent donc partir.

C’est l’heure du transfert d’items entre la valise et les sacs à dos. Nous constatons que notre valise a été fouillée à quelque part entre Québec et Fidji, car nous avons un papier l’indiquant à l’intérieur. Les personnes ont dut rire en voyant nos 8 paires de soulier, nos cannes de sirop d’érable et nos 3 paquets de Kraft Diner. Nous entreposons la grosse valise pour la semaine à l’aéroport et nous nous dirigeons vers le comptoir d’information. C’est à ce moment que nous faisons la rencontre d’un grand et gros fidjien qui nous indique le chemin du shuttle. D’un pas rapide, nous le dépassons et c’est à ce moment que nous découvrons l’expression « Fiji time ». Nous ralentissons le pas.

En entrant dans le shuttle, quelques constations; les ceintures de sécurité sont brisées et le volant est à droite.

Prochaine destination, Nadi Bay Resort.