9 au 11 mars
Ce matin nous conduisons vers Hervey Bay. Nous y séjournons pour une nuit seulement, car nous partons le lendemain matin à Fraser Island pour deux jours.
Ce matin nous conduisons vers Hervey Bay. Nous y séjournons pour une nuit seulement, car nous partons le lendemain matin à Fraser Island pour deux jours.
En chemin, nous arrêtons au parc national de Glass House Mountain. Nous faisons une petite randonnée de 800 mètres, question de se dégourdir un peu les jambes. Cette dernière qui devait être courte et plaisante, c'est avérée pénible et humide. En effet, une averse passagère s'est pointé le bout du nez le temps de notre marche seulement. Une fois bien détrempées, nous embarquons dans la voiture et continuons notre chemin.
Deuxième arrêt; la petite ville de Noosa. Encore une fois, nous arrivons en ville juste à point. Une compétition de surf pour tous âges est en court et la ville est bondé de touriste. Il y a une belle ambiance au centre-ville. Nous en profitons pour marcher sur la rue principale, pour dîner dans un restaurant local et faire quelques achats.
De retour sur la route, nous voulions arrêter dans un outlet. En sortant de la ville, nous devons emprunter une douzaine de rond point avant d'entrer sur l'autoroute. Étant un peu mélangée avec tous ces ronds points, Caro essaie de se repérer sur la carte pendant qu'Andréanne entame pour une quatrième fois le même rond point. Rien à faire, nous sommes perdues, nous prenons donc le chemin de l'autoroute.
Nous arrivons à Hervey Bay à la pénombre. Pensant que cette dernière était une ville portuaire, nous avions en tête une ville animée et commerciale. Cependant, ce n'est pas le cas, elle donne plutôt l'impression d'une ville fantôme, aucune piéton, ni véhicule à l'horizon. Arrivée à destination, nous contemplons les vélos colorés accrochés aux branches des arbres. Nous nous regardons toutes avec un air inquiet et surpris. Oui c'est bien ici que nous passerons la nuit en voyant le panneau indiquant "The Friendly Hostel". Caro veut confirmer l'emplacement de stationnement pour notre voiture, donc elle se la réception. Une note à son nom est inscrite dans le porte lui demandant de téléphoner au numéro 1 800 de l'hostel pour prendre possession de la clé. Mari et Andréanne regarde Caro d'un air attentif pour s'assurer que tout est correct. Caro s'exécute et contacte Gary. À gauche de la réception, une boîte métallique sécurisée est visée dans la clôture. Gary donne le code à Caro qui ouvre finalement la dît boîte. La clé en main, Caro court vers la voiture et indique l'entrée aux filles.
Nous nous stationnons, débarquons nos sacs et partons à la découverte de notre dortoir. En arrivant sur le balcon au 2e étage, notre impression de cet hostel est plutôt moyenne. Cet hostel ressemble plutôt à une maison rénovée / bloc appartement à plusieurs étages / nous avons transformé le tout en hostel.
7h20am, c'est le départ pour Fraser Island, la plus grande île de sable au monde d'une longueur de 123 km. Nous y passerons 2 jours. Arrivé à la marina, nous embarquons à la file indienne en suivant le tracé vert au sol, la zone sécuritaire pour piétons. Nous montons à l'étage pour prendre place lorsque nous apercevrons un chat! Oui un chat, un chat roux qui se balade entre les passagers avant de s'assoir sur un des sièges.
En débarquant du traversier, nous rejoignons notre guide et embarquons dans un gros autobus 4X4. Le reste du séjour risque d'être assez Rock 'N' Roll !!! Le guide nous explique se déroulement des prochains 48 heures et quelques consignes de sécurité. Andréanne qui n'a pas tout saisi se retourne vers nous pour le résumé des explications. Nous lui indiquons qu'elle doit s'attacher ainsi que son sac à dos qui est sur le siège à côté d'elle. Andréanne n'en croit pas ses oreilles. Elle croit que nous lui racontons une blague... Nous prenons le chemin... de sable... pour notre premier arrêt et nous comprenons pourquoi tout humain ou objet devait être bien attaché. Nous avons l'impression de faire du rodéo de chaloupe à Labrieville, pour ceux et celles qui y sont déjà allés. Caro sort ses bracelets contre le mal des transport et Andréanne garde du gravol à porter de main. Par réflexe, nous évitons les branches dans lesquelles nous fonçons avec l'autobus.
En avant-midi, nous arrêtons au Lac McKenzie. Ce lac n'a aucun point d'entrée ou de sortie. Il est alimenté par l'eau de la pluie uniquement. Il est donc fortement recommandé de ne pas s'enduire de crème solaire avant d'y entrer. Avant l'heure du lunch, nous allons marcher dans la rainforest. Un buffet servit au restaurant l'hôtel où nous séjournons nous attend.
Le dîner terminé, nous embarquons dans l'autobus. Cette fois-ci nous emprunterons un chemin directement sur la plage, plus communément appelé l'autoroute. En effet, il est possible de rouler jusqu'à 80 km/h comme indiqué sur les panneaux routiers installés sur la plage. C'est utilisé comme autoroute car il est impossible de se baigner dans la mer en raison des requins, des vagues et du courant trop fort. La dernière randonnée de l'après-midi nous permet de voir des dunes de sable ainsi qu'un autre petit lac. Le ciel se couvre tranquillement, le temps de quelques photos nous devons de nouveau enfiler nos manteaux.
Encore une fois bien détrempée, nous complétons notre arrivée à l'hôtel et allons à la découverte de notre chambre. Nous avons le luxe d'avoir une télévision dans notre chambre, nous en profiterons un peu après le souper. Le guide a bien confirmer dans l'autobus les heures pour aller souper, soit de 18h00 à 20h00. Il explique aussi que si nous arrivons après 20h00, nous apprécierons vraiment le déjeuner le lendemain matin. C'est le temps d'une bonne douche chaude. Nous prenons notre temps il est seulement 17h15. Pendant que nous finissons de nous préparer, Caro ouvre la télévision. Cette dernière nous indique une heure différente de celle du cadran qui est également différente de celle de nos cellulaires. Nous faisons la moyenne des trois et nous nous dépêchons à aller souper. Selon notre calcul il est 19h30. Arrivé sur place, nous demandons l'heure à l'hôtesse. Il est seulement 18h30. Nous réalisons que la télévision est en fait à l'heure de l'état New South Wales, soit une heure plus tard.
Deuxième journée, le soleil est de la partie. Nous commençons celle-ci en allant nous baigner dans les piscines de champagne. Une formation rocheuse crée deux bassins qui ressemble à des piscines naturelles. Elles sont appelées piscines de champagne en raison des vagues qui frappent sur les rochers et qui entrent dans les piscines en créant de la mousse.
Pour le dîner, nous faisons une pause à Eli Creek. Nous engloutissons nos sandwichs et notre petit jus en boîte lorsque nous entendons un accent très familier; une famille de québécois. Nous nous saluons simplement. Nous allons marcher dans le Creek où le niveau de l'eau atteint un peu moins d'un mètre.
C'est déjà l'heure de retourner sur le continent principal. En file indienne, nous embarquons sur le bateau. Bien installé sur le "deck" au deuxième étage du bateau nous regardons les 4X4 entrer un par un sur le traversier. Comme il y a seulement une plate forme d'accès, les 4X4 doivent entrer de reculons pour facilité la sortie. L'un des conducteurs a de la difficulté à reculer son camion. Il recommence plusieurs fois la manoeuvre. Même le capitaine du bateau s'en mêle. Nous entendons dans l'haut-parleur : "Est-ce que quelqu'un pourrait organiser le camion, nous devons quitter cet après-midi." Le 4X4 entre finalement sur le bateau. Lorsqu'il recule, nous portons attention au conducteur qui regarde par sa fenêtre plutôt que dans ses miroirs. Nous trouvons cette façon de faire un peu spéciale jusqu'à temps que Mari nous dise: "Voyons les filles le chauffeur est à droite ici pas à gauche." Il reste quelques piétons et quelques camions à faire entrer avant de quitter l'île. Un des piétons porte un chandail de Batman. Lorsque le dernier 4X4 termine de se stationner, le capitaine dit:" C'est beau Batman tu peux embarquer."
Nous dormons une dernière nuit au phénomène qu'est le Friendly Hostel. Nous devons encore appeler Gary pour avoir notre clé. Il n'y a dont jamais personne qui travaille à la réception ici. Nous relaxons et se couchons tôt car demain nous avons 10 heures de route à faire pour se rendre à Airlie Beach.
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