12 au 15 mars
Après avoir passé la journée sur la route, nous arrivons à
Airlie Beach. Nous faisons notre arrivée à l’hostel et allons découvrir notre
chambre pour les 2 prochaines nuits. Grande chambre à six lits avec balcon et
salle de bain à même la chambre. Nous soupons en vitesse et chacune de notre
côté, nous nous connectons sur internet pour parler à quelqu’un de Québec.
Le lendemain, une journée dans les Îles des Whitsundays nous
attend. Cet archipel compte 75 îles mais nous n’en visiterons que trois.
La navette vient nous chercher vers 7h30 à l’hostel pour
nous amener au port. Nous avons le temps de nous enduire de crème solaire avant
l’embarquement à 8h30.
Premier arrêt, Daydream Island.
C’est une toute petite île avec un gros resort, tellement
petite qu’il nous est possible de visiter le tout à pied. La guide nous offre
un tour guidé de ce complexe; un immense hall d’entrée, un aquarium naturel
gigantesque ainsi qu’un cinéma en plein air. L’aquarium comporte plusieurs
bassins qui s’alimentent tous directement de l’eau de l’océan, le plus gros de
l’hémisphère sud. À différentes heures de la journée, il est possible
d’assister à l’heure des repas des poissons, des raies et des requins.
Durant la visite de l’île, un monsieur reconnaît notre
accent. Nous lui parlons un peu pour qu’il nous apprenne qu’il a habité cinq
ans à Montréal. Nous avons échangé un peu sur la ville et les environs.
Deuxième île, Hamilton Island
Cette deuxième île est définitivement plus grosse. Elle peut
accueillir jusqu’à 11 000 personnes et les gens qui y habitent, pour une nuit
ou pour la vie, se déplacent en majorité avec des voiturettes de golf. Un
resort 6 étoiles siège sur les terres de cette île. Pour atteindre la
classification 6 étoiles, ils ont construit un terrain de golf sur l’île
voisine. Plusieurs célébrités telles que Pink et Julia Roberts ont une
résidence secondaire sur Hamilton Island. C’est également la destination
vacances pour Brad Pitt et Angelina Jolie.
Notre dîner est inclus dans le prix faramineux de notre expédition donc nous
suivons le groupe vers la Taverne de la marina. Quelle chance, ils effectuent
présentement des travaux de rénovations. Nous sommes tombées sur la journée du
« Jack Drill » sur la terrasse extérieure!!! Nous avalons notre lunch
en vitesse pour plutôt profiter des installations de l’île.
Nous avons deux heures sur cette île. Nous nous dépêchons à
rejoindre le resort pour profiter de la piscine et du soleil. Quelques photos
sur le bord de l’eau et nous retournons au bateau.
Troisième Île et non la moindre, Whiteheaven beach
Île tant attendue, la fameuse photo qui représente les
Whitsundays…
Malheureusement, la vue du catamaran ne nous permet pas de voir
les bancs de sable dans l’eau turquoise. Cependant, nous nous baignons dans
cette eau magnifique. Seul hic, nous sommes durant la saison des
« jellyfish » et la combinaison complète est obligatoire pour la
saucette. Disons que le rêve de Whiteheaven Beach est un peu gâché. Nous qui
avions enfiler nos plus beaux maillots pour l’occasion…
Quelques heures plus tard, il est tant de retourner au
bateau. La marée ayant baissée, le catamaran ne peut s’approcher autant du
rivage. Nous nous attroupons près de la guide pour que la « barge »
(plate-forme muni d’un moteur, d’un volant et d’une rampe amovible) vienne nous
chercher.
Le vent et les nuages gris sont de plus en plus présent. Le
« capitaine » de la barge nous informe que son moyen de transport ne
peut accueillir que trente personnes à la fois. Le premier groupe quitte l’île
tandis que la pluie commence. Nous courrons nous abriter dans les buissons en
attendant le retour de notre taxi des eaux.
Nous sommes le quatrième et dernier groupe à embarquer sur la
barge. De peine et de misère, « contre vents et marées », nous
finissons par s’entasser sur cette dite plate-forme. S’agrippant à la rambarde,
Andréanne dit haut et fort « tiens-toi, tiens-toi ». Caro lui
répond « Je me tiens, je me tiens » Andréanne qui renchérie
« Non, je parle à la madame derrière toi. Si elle te tombe dessus, tu
passes par dessus bord! » En effet, la dame n’avait pas trop le pied marin
et avec le vacillement des vagues, elle n’était pas capable de garder son
équilibre. C’est à ce moment que Mari nous dit « Dire que nous nous sommes
toujours pas inscrit sur le site du Gouvernement du Canada comme canadiens à
l’étranger… » Andréanne qui s’exclame, entre deux vagues, « Nous
sommes inscrites mais uniquement à Melbourne! ».
De retour sur le bateau, nous avons le thé de l’après-midi
offert. Scones, confitures, thé et café sont à notre disposition dans la cabine
intérieure. Affamées, nous nous lançons à deux mains dans les scones et le thé.
Mari et Andréanne en profite pour faire des provisions de beurre et de
confiture. Nous n’en avions malheureusement plus pour le matin suivant !!
Le soir venu, nous nous sommes fait recommandé une place à
pizza qui s’avère juste devant notre hostel. Cidre à la main, nous dégustons
notre pizza au poulet, brie et pesto, la spécialité de l’endroit. Un vrai régal
!!
La journée suivante, beaucoup de route nous attend, prochain
arrêt, Cairns.
Arrivées à l’hostel, nous faisons un saut à la réception
pour avoir nos clés. Nous transportons tous nos sacs au deuxième étage, dans un
dortoir à quatre au lieu de six. Wow, un surclassement! Il fait, en ce moment,
32 degrés et même les casiers condensent. Nous essayons de faire fonctionner
l’air climatisé, sans succès. Il est impensable de dormir à quatre, dans une
minuscule chambre, à 32 degrés, sans air climatisé! Nous redescendons à la
réception pour trouver une solution. Impossible de faire fonctionner l’air
climatisé. Après avoir fait des pieds et des mains, nous réussissons à changer
de chambre. Heureusement pour nous, la seule option reste la chambre
familiale/privée! Andréanne réussie à négocier le tout sans frais
supplémentaire. Nous sommes donc passé d’un dortoir à six personnes, à un
dortoir à quatre pour terminer dans une chambre privée avec salle de bain! Yahoo!
La noirceur venue, nous sillonnons les rues de Cairns. Nous
réservons notre excursion
pour le lendemain qui sera la Grande Barrière de Corail. Un
peu de shopping, nous arrêtons dans une boutique et nous mettons certains items
de côté. Nous voulons comparer les prix alors nous informons le vendeur que
nous reviendrons avant la fermeture. Lèche-vitrine terminé, nous retournons à
la boutique. À notre grande surprise, les vendeurs sont à l’extérieur, assis
sur un banc sur le trottoir. La chance des alarmes de feux et Caro et Mari se
poursuit… Et oui, l’alarme de feu de la boutique s’est déclenchée et il nous
est impossible de procéder à l’achat de nos items. Le vendeur nous informe
qu’il gardera le tout jusqu’à demain soir. Nous regagnons l’hostel.
Nous marchons sur le quai, au levé du soleil, pour faire
l’embarquement sur le catamaran. La fille qui prend nos mesures pour les palmes
s’avère à être québécoise, de Victoriaville. Drôle de coïncidence.
Deux arrêts différents sont prévus sur l’itinéraire. Combinaison
contre « jellyfish » enfilée, masque, tuba et palmes en main, nous
sommes prêtes. Nous sautons à l’eau pour la première fois vers 10h30. Comme des
débutantes, nous avons notre appareil jetable résistant à l’eau au poignet. Le
paysage aquatique est magnifique et nous voyons des poissons de toutes les
couleurs, incluant Némo. Le résultat des photos n’est pas garanti!
En dînant sur le pont avant, nous avons la chance de voir
une tortue remontée à la surface pour prendre un peu d’air. Son apparition ne
fût que de quelques secondes donc aucune chance de photo.
En après-midi, nous sautons dans l’eau chaude pour une
deuxième visite de la Grande Barrière. Un photographe accompagne notre groupe.
Nous avons donc, cette fois, une garantie d’avoir de bonnes photos ainsi que
des souvenirs mémorables.
Retour à la terre ferme, nous arrêtons en passant à la
boutique pour récupérer nos achats. Nous soupons à l’hostel et c’est maintenant
le temps d’éventrer nos sacs. Après avoir passé plus de deux semaines à
traverser le pays en voiture, il est maintenant temps de prendre l’avion pour
nous rendre à Alice Springs. La logistique de qui prend quoi dans quel sac est
de retour. La joie! Caro fait part aux deux autres filles que si elle encore
doit payer un surplus de poids (oui, notre premier vol a été plus dispendieux
que prévu), elle est prête à mettre son masque et son tuba dans son visage, une
paire de souliers dans ses mains, pour sauver quelques livres.
Plusieurs barres tendres et crème solaire en moins, nos sacs
passent haut la main et nous passons la sécurité pour notre vol vers le centre
de l’Australie!