30 mars 2014

Airlie Beach / Cairns - À la découverte d'une des 7 merveilles du monde!

12 au 15 mars

Après avoir passé la journée sur la route, nous arrivons à Airlie Beach. Nous faisons notre arrivée à l’hostel et allons découvrir notre chambre pour les 2 prochaines nuits. Grande chambre à six lits avec balcon et salle de bain à même la chambre. Nous soupons en vitesse et chacune de notre côté, nous nous connectons sur internet pour parler à quelqu’un de Québec.
Le lendemain, une journée dans les Îles des Whitsundays nous attend. Cet archipel compte 75 îles mais nous n’en visiterons que trois.

La navette vient nous chercher vers 7h30 à l’hostel pour nous amener au port. Nous avons le temps de nous enduire de crème solaire avant l’embarquement à 8h30.

Premier arrêt, Daydream Island.
C’est une toute petite île avec un gros resort, tellement petite qu’il nous est possible de visiter le tout à pied. La guide nous offre un tour guidé de ce complexe; un immense hall d’entrée, un aquarium naturel gigantesque ainsi qu’un cinéma en plein air. L’aquarium comporte plusieurs bassins qui s’alimentent tous directement de l’eau de l’océan, le plus gros de l’hémisphère sud. À différentes heures de la journée, il est possible d’assister à l’heure des repas des poissons, des raies et des requins.
Durant la visite de l’île, un monsieur reconnaît notre accent. Nous lui parlons un peu pour qu’il nous apprenne qu’il a habité cinq ans à Montréal. Nous avons échangé un peu sur la ville et les environs.

Deuxième île, Hamilton Island
Cette deuxième île est définitivement plus grosse. Elle peut accueillir jusqu’à 11 000 personnes et les gens qui y habitent, pour une nuit ou pour la vie, se déplacent en majorité avec des voiturettes de golf. Un resort 6 étoiles siège sur les terres de cette île. Pour atteindre la classification 6 étoiles, ils ont construit un terrain de golf sur l’île voisine. Plusieurs célébrités telles que Pink et Julia Roberts ont une résidence secondaire sur Hamilton Island. C’est également la destination vacances pour Brad Pitt et Angelina Jolie.

Notre dîner est inclus dans le prix faramineux de notre expédition donc nous suivons le groupe vers la Taverne de la marina. Quelle chance, ils effectuent présentement des travaux de rénovations. Nous sommes tombées sur la journée du « Jack Drill » sur la terrasse extérieure!!! Nous avalons notre lunch en vitesse pour plutôt profiter des installations de l’île.

Nous avons deux heures sur cette île. Nous nous dépêchons à rejoindre le resort pour profiter de la piscine et du soleil. Quelques photos sur le bord de l’eau et nous retournons au bateau.

Troisième Île et non la moindre, Whiteheaven beach
Île tant attendue, la fameuse photo qui représente les Whitsundays…
Malheureusement, la vue du catamaran ne nous permet pas de voir les bancs de sable dans l’eau turquoise. Cependant, nous nous baignons dans cette eau magnifique. Seul hic, nous sommes durant la saison des « jellyfish » et la combinaison complète est obligatoire pour la saucette. Disons que le rêve de Whiteheaven Beach est un peu gâché. Nous qui avions enfiler nos plus beaux maillots pour l’occasion…
Quelques heures plus tard, il est tant de retourner au bateau. La marée ayant baissée, le catamaran ne peut s’approcher autant du rivage. Nous nous attroupons près de la guide pour que la « barge » (plate-forme muni d’un moteur, d’un volant et d’une rampe amovible) vienne nous chercher.
Le vent et les nuages gris sont de plus en plus présent. Le « capitaine » de la barge nous informe que son moyen de transport ne peut accueillir que trente personnes à la fois. Le premier groupe quitte l’île tandis que la pluie commence. Nous courrons nous abriter dans les buissons en attendant le retour de notre taxi des eaux.
Nous sommes le quatrième et dernier groupe à embarquer sur la barge. De peine et de misère, « contre vents et marées », nous finissons par s’entasser sur cette dite plate-forme. S’agrippant à la rambarde, Andréanne dit haut et fort « tiens-toi, tiens-toi ». Caro lui répond « Je me tiens, je me tiens » Andréanne qui renchérie « Non, je parle à la madame derrière toi. Si elle te tombe dessus, tu passes par dessus bord! » En effet, la dame n’avait pas trop le pied marin et avec le vacillement des vagues, elle n’était pas capable de garder son équilibre. C’est à ce moment que Mari nous dit « Dire que nous nous sommes toujours pas inscrit sur le site du Gouvernement du Canada comme canadiens à l’étranger… » Andréanne qui s’exclame, entre deux vagues, « Nous sommes inscrites mais uniquement à Melbourne! ».
De retour sur le bateau, nous avons le thé de l’après-midi offert. Scones, confitures, thé et café sont à notre disposition dans la cabine intérieure. Affamées, nous nous lançons à deux mains dans les scones et le thé. Mari et Andréanne en profite pour faire des provisions de beurre et de confiture. Nous n’en avions malheureusement plus pour le matin suivant !!

Le soir venu, nous nous sommes fait recommandé une place à pizza qui s’avère juste devant notre hostel. Cidre à la main, nous dégustons notre pizza au poulet, brie et pesto, la spécialité de l’endroit. Un vrai régal !!

La journée suivante, beaucoup de route nous attend, prochain arrêt, Cairns.

Arrivées à l’hostel, nous faisons un saut à la réception pour avoir nos clés. Nous transportons tous nos sacs au deuxième étage, dans un dortoir à quatre au lieu de six. Wow, un surclassement! Il fait, en ce moment, 32 degrés et même les casiers condensent. Nous essayons de faire fonctionner l’air climatisé, sans succès. Il est impensable de dormir à quatre, dans une minuscule chambre, à 32 degrés, sans air climatisé! Nous redescendons à la réception pour trouver une solution. Impossible de faire fonctionner l’air climatisé. Après avoir fait des pieds et des mains, nous réussissons à changer de chambre. Heureusement pour nous, la seule option reste la chambre familiale/privée! Andréanne réussie à négocier le tout sans frais supplémentaire. Nous sommes donc passé d’un dortoir à six personnes, à un dortoir à quatre pour terminer dans une chambre privée avec salle de bain! Yahoo!

La noirceur venue, nous sillonnons les rues de Cairns. Nous réservons notre excursion
pour le lendemain qui sera la Grande Barrière de Corail. Un peu de shopping, nous arrêtons dans une boutique et nous mettons certains items de côté. Nous voulons comparer les prix alors nous informons le vendeur que nous reviendrons avant la fermeture. Lèche-vitrine terminé, nous retournons à la boutique. À notre grande surprise, les vendeurs sont à l’extérieur, assis sur un banc sur le trottoir. La chance des alarmes de feux et Caro et Mari se poursuit… Et oui, l’alarme de feu de la boutique s’est déclenchée et il nous est impossible de procéder à l’achat de nos items. Le vendeur nous informe qu’il gardera le tout jusqu’à demain soir. Nous regagnons l’hostel.

Nous marchons sur le quai, au levé du soleil, pour faire l’embarquement sur le catamaran. La fille qui prend nos mesures pour les palmes s’avère à être québécoise, de Victoriaville. Drôle de coïncidence.
Deux arrêts différents sont prévus sur l’itinéraire. Combinaison contre « jellyfish » enfilée, masque, tuba et palmes en main, nous sommes prêtes. Nous sautons à l’eau pour la première fois vers 10h30. Comme des débutantes, nous avons notre appareil jetable résistant à l’eau au poignet. Le paysage aquatique est magnifique et nous voyons des poissons de toutes les couleurs, incluant Némo. Le résultat des photos n’est pas garanti!

En dînant sur le pont avant, nous avons la chance de voir une tortue remontée à la surface pour prendre un peu d’air. Son apparition ne fût que de quelques secondes donc aucune chance de photo.

En après-midi, nous sautons dans l’eau chaude pour une deuxième visite de la Grande Barrière. Un photographe accompagne notre groupe. Nous avons donc, cette fois, une garantie d’avoir de bonnes photos ainsi que des souvenirs mémorables.

Retour à la terre ferme, nous arrêtons en passant à la boutique pour récupérer nos achats. Nous soupons à l’hostel et c’est maintenant le temps d’éventrer nos sacs. Après avoir passé plus de deux semaines à traverser le pays en voiture, il est maintenant temps de prendre l’avion pour nous rendre à Alice Springs. La logistique de qui prend quoi dans quel sac est de retour. La joie! Caro fait part aux deux autres filles que si elle encore doit payer un surplus de poids (oui, notre premier vol a été plus dispendieux que prévu), elle est prête à mettre son masque et son tuba dans son visage, une paire de souliers dans ses mains, pour sauver quelques livres.

Plusieurs barres tendres et crème solaire en moins, nos sacs passent haut la main et nous passons la sécurité pour notre vol vers le centre de l’Australie!

22 mars 2014

Hervey Bay / Fraser Island - Du sable, du sable et encore du sable!

9 au 11 mars

Ce matin nous conduisons vers Hervey Bay. Nous y séjournons pour une nuit seulement, car nous partons le lendemain matin à Fraser Island pour deux jours. 

En chemin, nous arrêtons au parc national de Glass House Mountain. Nous faisons une petite randonnée de 800 mètres, question de se dégourdir un peu les jambes. Cette dernière qui devait être courte et plaisante, c'est avérée pénible et humide. En effet, une averse passagère s'est pointé le bout du nez le temps de notre marche seulement. Une fois bien détrempées, nous embarquons dans la voiture et continuons notre chemin. 

Deuxième arrêt; la petite ville de Noosa. Encore une fois, nous arrivons en ville juste à point. Une compétition de surf pour tous âges est en court et la ville est bondé de touriste. Il y a une belle ambiance au centre-ville. Nous en profitons pour marcher sur la rue principale, pour dîner dans un restaurant local et faire quelques achats. 

De retour sur la route, nous voulions arrêter dans un outlet. En sortant de la ville, nous devons emprunter une douzaine de rond point avant d'entrer sur l'autoroute. Étant un peu mélangée avec tous ces ronds points, Caro essaie de se repérer sur la carte pendant qu'Andréanne entame pour une quatrième fois le même rond point. Rien à faire, nous sommes perdues, nous prenons donc le chemin de l'autoroute. 

Nous arrivons à Hervey Bay à la pénombre. Pensant que cette dernière était une ville portuaire, nous avions en tête une ville animée et commerciale. Cependant, ce n'est pas le cas, elle donne plutôt l'impression d'une ville fantôme, aucune piéton, ni véhicule à l'horizon. Arrivée à destination, nous contemplons les vélos colorés accrochés aux branches des arbres. Nous nous regardons toutes avec un air inquiet et surpris. Oui c'est bien ici que nous passerons la nuit en voyant le panneau indiquant "The Friendly Hostel". Caro veut confirmer l'emplacement de stationnement pour notre voiture, donc elle se la réception. Une note à son nom est inscrite dans le porte lui demandant de téléphoner au numéro 1 800 de l'hostel pour prendre possession de la clé. Mari et Andréanne regarde Caro d'un air attentif pour s'assurer que tout est correct. Caro s'exécute et contacte Gary. À gauche de la réception, une boîte métallique sécurisée est visée dans la clôture. Gary donne le code à Caro qui ouvre finalement la dît boîte. La clé en main, Caro court vers la voiture et indique l'entrée aux filles.
Nous nous stationnons, débarquons nos sacs et partons à la découverte de notre dortoir. En arrivant sur le balcon au 2e étage, notre impression de cet hostel est plutôt moyenne. Cet hostel ressemble plutôt à une maison rénovée / bloc appartement à plusieurs étages / nous avons transformé le tout en hostel. 


7h20am, c'est le départ pour Fraser Island, la plus grande île de sable au monde d'une longueur de 123 km.  Nous y passerons 2 jours. Arrivé à la marina, nous embarquons à la file indienne en suivant le tracé vert au sol, la zone sécuritaire pour piétons. Nous montons à l'étage pour prendre place lorsque nous apercevrons un chat! Oui un chat, un chat roux qui se balade entre les passagers avant de s'assoir sur un des sièges. 

En débarquant du traversier, nous rejoignons notre guide et embarquons dans un gros autobus 4X4. Le reste du séjour risque d'être assez Rock 'N' Roll !!! Le guide nous explique se déroulement des prochains 48 heures et quelques consignes de sécurité. Andréanne qui n'a pas tout saisi se retourne vers nous pour le résumé des explications. Nous lui indiquons qu'elle doit s'attacher ainsi que son sac à dos qui est sur le siège à côté d'elle. Andréanne n'en croit pas ses oreilles. Elle croit que nous lui racontons une blague... Nous prenons le chemin... de sable... pour notre premier arrêt et nous comprenons pourquoi tout humain ou objet devait être bien attaché. Nous avons l'impression de faire du rodéo de chaloupe à Labrieville, pour ceux et celles qui y sont déjà allés. Caro sort ses bracelets contre le mal des transport et Andréanne garde du gravol à porter de main. Par réflexe, nous évitons les branches dans lesquelles nous fonçons avec l'autobus. 

En avant-midi, nous arrêtons au Lac McKenzie. Ce lac n'a aucun point d'entrée ou de sortie. Il est alimenté par l'eau de la pluie uniquement. Il est donc fortement recommandé de ne pas s'enduire de crème solaire avant d'y entrer. Avant l'heure du lunch, nous allons marcher dans la rainforest. Un buffet servit au restaurant l'hôtel où nous séjournons nous attend.

Le dîner terminé, nous embarquons dans l'autobus. Cette fois-ci nous emprunterons un chemin directement sur la plage, plus communément appelé l'autoroute. En effet, il est possible de rouler jusqu'à 80 km/h comme indiqué sur les panneaux routiers installés sur la plage. C'est utilisé comme autoroute car il est impossible de se baigner dans la mer en raison des requins, des vagues et du courant trop fort. La dernière randonnée de l'après-midi nous permet de voir des dunes de sable ainsi qu'un autre petit lac.   Le ciel se couvre tranquillement, le temps de quelques photos nous devons de nouveau enfiler nos manteaux.

Encore une fois bien détrempée, nous complétons notre arrivée à l'hôtel et allons à la découverte de notre chambre. Nous avons le luxe d'avoir une télévision dans notre chambre, nous en profiterons un peu après le souper. Le guide a bien confirmer dans l'autobus les heures pour aller souper, soit de 18h00 à 20h00. Il explique aussi que si nous arrivons après 20h00, nous apprécierons vraiment le déjeuner le lendemain matin. C'est le temps d'une bonne douche chaude. Nous prenons notre temps il est seulement 17h15. Pendant que nous finissons de nous préparer, Caro ouvre la télévision. Cette dernière nous indique une heure différente de celle du cadran qui est également différente de celle de nos cellulaires. Nous faisons la moyenne des trois et nous nous dépêchons à aller souper. Selon notre calcul il est 19h30. Arrivé sur place, nous demandons l'heure à l'hôtesse. Il est seulement 18h30. Nous réalisons que la télévision est en fait à l'heure de l'état New South Wales, soit une heure plus tard.

Deuxième journée, le soleil est de la partie. Nous commençons celle-ci en allant nous baigner dans les piscines de champagne. Une formation rocheuse crée deux bassins qui ressemble à des piscines naturelles. Elles sont appelées piscines de champagne en raison des vagues qui frappent sur les rochers et qui entrent dans les piscines en créant de la mousse.



Pour le dîner, nous faisons une pause à Eli Creek. Nous engloutissons nos sandwichs et notre petit jus en boîte lorsque nous entendons un accent très familier; une famille de québécois. Nous nous saluons simplement. Nous allons marcher dans le Creek où le niveau de l'eau atteint un peu moins d'un mètre.

C'est déjà l'heure de retourner sur le continent principal. En file indienne, nous embarquons sur le bateau. Bien installé sur le "deck" au deuxième étage du bateau nous regardons les 4X4 entrer un par un sur le traversier. Comme il y a seulement une plate forme d'accès, les 4X4 doivent entrer de reculons pour facilité la sortie. L'un des conducteurs a de la difficulté à reculer son camion. Il recommence plusieurs fois la manoeuvre. Même le capitaine du bateau s'en mêle. Nous entendons dans l'haut-parleur  : "Est-ce que quelqu'un pourrait organiser le camion, nous devons quitter cet après-midi." Le 4X4 entre finalement sur le bateau. Lorsqu'il recule, nous portons attention au conducteur qui regarde par sa fenêtre plutôt que dans ses miroirs. Nous trouvons cette façon de faire un peu spéciale jusqu'à temps que Mari nous dise: "Voyons les filles le chauffeur est à droite ici pas à gauche." Il reste quelques piétons et quelques camions à faire entrer avant de quitter l'île. Un des piétons porte un chandail de Batman. Lorsque le dernier 4X4 termine de se stationner, le capitaine dit:" C'est beau Batman tu peux embarquer." 

Nous dormons une dernière nuit au phénomène qu'est le Friendly Hostel. Nous devons encore appeler Gary pour avoir notre clé. Il n'y a dont jamais personne qui travaille à la réception ici. Nous relaxons et se couchons tôt car demain nous avons 10 heures de route à faire pour se rendre à Airlie Beach. 


16 mars 2014

Byron Bay / Surfers paradise / Brisbane – Un marathon

4 au 9 mars 

Nous quittons Sydney pour se rendre à Byron Bay. Une petite ville sur le bord de la mer à la limite de l’état du New South Wales. Dès que nous apercevons la mer, nous sommes énervées dans la voiture. C’est tellement beau. Sur le chemin, nous arrêtons à une des premières plages que nous apercevons, soit le temps de se dégourdir les jambes et de prendre quelques photos.
En route, nous appelons à l’hostel, car lorsque nous arriverons la réception sera probablement fermée. Si tel est le cas, la réception devra nous laisser la clé accessible à quelque part. La réceptionniste explique à Caro qu’elle laissera la clé sous les marches, dans un saut vert, derrière la réception à droite.

Nous arrivons finalement à Byron Bay et ce, à la noirceur. Heureusement, aucun kangourou n’a été aperçu sur la route. Heure d’arrivée : 21h55 et la réception de l’hostel ferme à 22h00. Caro court donc pour aller chercher nos clés et compléter notre arrivée. Une chance, car le saut vert n’était pas vraiment visible.

Le lendemain, nous allons explorer la ville. Cette dernière nous fait particulièrement penser à Banff en Alberta avec sa « main » et ces différentes boutiques. Après avoir déambulé entre les planches de surf, les gens pieds nus et les magasins de maillot de bain, nous sommes aller nous étendre sur la plage. Plus tard en après-midi, nous nous sommes amusées comme des enfants dans les vagues.

Question de dépenser des calories, avant une bonne crème glacée, nous faisons une petite randonnée vers le phare de Byron Bay. Nous marchons sur le trottoir, lorsque Caro s’arrête brusquement. Une camionnette de location bien identifiée passe près de nous. Nous savons donc que c’est un touriste qui la conduit. C’est alors que Caro réalise qu’il conduit du mauvais côté de la rue au même moment qu’il s’engage dans une courbe. Une surprise l’attend, une autre camionnette, qui roule du bon côté de la route, arrive. Les deux réagissent bien évitant ainsi un accident. Que d’émotion durant cette randonnée. Nous réalisons à cet instant que même si nous conduisons prudemment, nous devons faire attention aux autres touristes.

Nous nous rendons jusqu’au phare, prenons quelques photos et redescendons quand un kangourou bondit non loin de nous. C’est dans ces moments-là qu’il est impossible d’oublier que nous sommes en Australie.

Après avoir dégusté une bonne crème glacée, c’est un départ pour Surfers Paradise. Seulement une heure trente de route nous attend.
Après avoir croisé Miami et Palm Beach, nous arrivons à destination. Une ville bien différente de Byron Bay. Ses gros hôtels et son aspect très touristique, nous rappelle certains états américains.

Pour les deux prochaines nuits, nous dormirons dans un dortoir à quatre personnes. La première nuit, aucune autre personne ne se joint à nous. Étant en majorité dans le dortoir, nous nous sommes un peu étendues. Reste à voir maintenant, si nous serons encore seules pour la deuxième nuit.
Notre journée à Surfers Paradise se résume à de la plage, de la baignade dans les vagues et un peu flânage dans les boutiques. Nous rentrons à l’hostel en début de soirée. Andréanne et Mari préparent le souper tranquillement pendant que Caro va acheter du vin.

À son retour, elle fait un arrêt par la chambre déposer son portefeuille. Refermant la porte derrière elle, Caro va chercher les ustensiles pour les amener sur la terrasse près de notre dortoir. Passant justement devant ce dernier, elle constate que la porte est ouverte. Caro étant pourtant persuadé de l’avoir bien fermée. En entrant dans le dortoir, elle voit une dame d’un certain âge, plusieurs clés à la main, regarder la chambre dans la noirceur.

Caro entre, ouvre la lumière et lui demande : « Je peux vous aider ? »
La dame : « Oh merci pour la lumière je ne la trouvais pas. Je me demandais quel lit n’était pas utilisé. La réception m’a donné plusieurs clés pour que je vérifie s’il reste un lit du bas non utilisé car j’ai un problème aux genoux et je ne peux pas dormir sur un lit du haut. »

Caro lui confirme que les deux lits du bas sont occupés. La dame repart donc à la découverte de d’autres chambres.

Le lendemain matin, nous partons vers 9h30 pour Brisbane. Nous avons environ une heure 15 minutes de route à faire.

Arrivées à Brisbane, nous retournons la voiture de location, pour éviter de chercher un stationnement au centre-ville. Nous avons prise une bonne décision, car cette fin de semaine là il y a une partie de football australien importante. À voir le monde, nous nous croyons en plein Festival d’été de Québec.

Nous avions réservé un Free Walking du centre-ville, mais après 10 minutes, nous constatons qu’il n’est pas à la hauteur de nos attentes. Nous quittons donc pour  mieux profiter de notre après-midi à se balader dans la ville.  En fin de journée, nous rejoignons les amis à Caro, Yvette et Matt, pour aller souper. Avant de se rendre au restaurant, ces derniers nous amène à un point de vue où nous pouvons y admirer la ville toute en lumière.

Vivant à Brisbane, Matt et Yvette connaissent les bonnes tables. La soirée se déroule dans un restaurant allemand, où nous y mangeons un bon souper et y dégustons de bonnes bières.  La variété a fait réjouir Andréanne qui a pu enfin boire une première vraie blanche en Australie. Après ce copieux repas, nous rejoignons notre lit, car demain est une grosse journée.

Samedi 8 mars, journée internationale de la femme et journée de fête pour les 28 ans à Caro. Dès le réveil, Andréanne et Mari lui chante « bonne fête ». Caro ouvre ses cartes de vœux du Québec livrées par Andréanne quelques semaines avant.  Ensuite, nous lui demandons de s’habiller convenablement pour qu’elle puisse visionner une vidéo des messages transmis par ses amis. Pendant le visionnement, Mari et Andréanne se relaient pour filmer sa réaction afin de la partager avec ceux qui y ont contribué. Mouchoirs et rires sont au rendez-vous. 

Yvette et Matt viennent nous chercher pour se rendre au sanctuaire de koalas. À leur arrivée, Yvette allume un cupcake et Caro se mérite une autre chorale. Nous passons l’avant-midi à admirer les koalas et nourrir les kangourous.
À notre retour en ville, Yvette et Matt nous dépose à South Bank. Pour son diner de fête Caro veut manger au Max Brenner, où gaufres, crème glacée et chocolat sont au menu.
En attendant notre commande sucrée, Mari sens une chaleur soudaine sur son bras gauche. Surprise, un oiseau s’est échappé. Elle court donc se nettoyer à la toilette.
En après-midi, nous profitons du beau temps pour fouiner dans le marché extérieur de South Bank et y faire quelques achats.

Le temps de se rendre à l’hostel, se doucher et se préparer, Matt et Yvette sont déjà de retour. Ils viennent nous chercher pour le souper mais d’abord c’est l’heure de l’apéro. Ils nous amènent à Kangourou Point un lieu équivalent à la promenade de Champlain mais en bonus la vue sur le centre-ville. Yvette nous a préparé une belle assiette de fromage et un verre de mousseux pour l’occasion. Prochaine destination; un restaurant français avec un menu style tapas nous est offert. La nourriture est délicieuse et la sommelière qu’est Yvette, nous fait de bons accords mets et vins.
Après mangé et bu comme des rois, Matt nous reconduit au bar Cloudland. Après plusieurs heures, quelques bières et bonnes chansons, nous retournons à l’hostel. N’ayant pas encore eu assez de pluie, un déluge bref et soudain retentit le temps de notre marche de retour.


Dimanche matin, départ pour Hervey Bay.

13 mars 2014

Sydney - Sous la pluie

28 février au 4 mars

Après un court vol d’une heure trente, nous arrivons à Sydney. À 8h30, nous sommes déjà rendues à l’hostel pour faire notre arrivée. Malheureusement, la chambre n’est pas tout à fait prête, lire ici, quelqu’un y dort encore.  Étant également fatiguées, nous optons pour les divans de la salle de télévision annexée à la terrasse sur le toit de l’hostel. Nous y reposons notre corps pour en petit 45 minutes.

Vers les 10 heures, nous quittons l’hostel pour se rendre au Free Walking Tour de Sydney. Encore un peu endormies, nous marchons tranquillement jusqu’à ce que nous réalisions que le temps avance et que nous ne sommes toujours pas rendues au point de ralliement du tour. Nous prenons nos jambes à notre cou et courons sur les trottoirs du centre-ville de Sydney, sous la pluie, en évitant les parapluies. Nous avons réussi! Avec quelques minutes de retard, nous rejoignons le groupe et partons à la découverte de la ville sous une bruine désagréable.
Pour le lunch, nous retrouvons Kathryn, l’amie de Caro, qui est venue à Sydney pour la journée. Nous agrippons des rouleaux de sushis au passage, dans un petit marché près de Circular Quay. Nous déambulons dans la ville sous le ciel gris mais, qui a cessé de dégouter. Nous marchons jusqu’au Marché Public où nous achetons quelques petits souvenirs.
Ensuite, James, ami avec Kat et Caro, nous rejoint et nous nous dirigeons vers un resto-bar bien connu des locaux. C’est à ce moment que Caro et Mari initie Andréanne au cidre tant populaire en Australie.

Après avoir traverser la ville à pied, nous sommes de retour à l’hostel pour faire notre arrivée. Clés en main, nous nous dirigeons vers notre chambre. Dortoir à 6, 2 lits occupés mais, aucune personne n’est présente. Nous avons une salle de bain privée pour notre chambre. Nous nous dépêchons à prendre notre douche pour éventuellement souper. En sortant de cette dernière, Caro retourne dans la section chambre en serviette. Cherchant son linge, elle se lève la tête en direction de la porte d’entrée qui vient d’ouvrir. À sa grande surprise, un homme y entre. Elle regarde Mari qui est bouche bée. Quelques minutes plus tard, Andréanne les rejoint avec un air interrogateur. Pourquoi y a-t-il un homme dans notre chambre? Étant persuadées avoir réserver un dortoir de filles seulement, nous cherchons la confirmation de notre réservation. Nous constatons qu’elle a été fait pour un dortoir mixte, notre erreur.
Rien à faire, impossible de changer de chambre. Cette fin de semaine, c’est Mardi Gras, la parade Gai. Tout est complet!
Vivant avec les conséquences, nous nous couchons vers 21h30.
À notre grande surprise, la première nuit s’est bien passée!

Samedi matin, prévisions météorologiques; nuages, pluie et humidité sont au rendez-vous! En route vers les Blue Mountains pour Andréanne et Caro…
En entrant dans le bus qui nous amènera vers les Blue Mountains, nous faisons la rencontre de notre guide assez positif merci… Avant même de se présenter, il croit bon de nous informer que la visibilité sera nulle, nous n’y verrons rien. Il ne comprend pas pourquoi personne n’a annulé son excursion par cette température épouvantable… Bref, une belle journée qui s’annonce.
Avant de prendre l’autoroute, nous faisons un détour par le Parc Olympique des Jeux de l’an 2000. Le temps de quelques photos et nous remontons dans le bus.
En chemin, nous arrêtons dans un petit village pour se ravitailler en café et chocolat chaud. Andréanne et Caro en profite pour s’acheter quelques fruits, au marché, en guise de collation. Le jeune marchant reconnaît notre accent canadien et nous fait cadeau des fruits.
Arrivée à destination, notre guide, amicalement renommé Crocodile Dundee par Andréanne et Caro, nous informe que la marche dans le bois sera pénible. Nous marcherons dans des flaques d’eau de plus d’un pied, nous serons couverts de boue et détrempés.

Avant d’entreprendre notre marche de quelques heures, Smoke, alias Crocodile Dundee, nous donne une feuille d’eucalyptus que nous plions en 4. Nous les déchirons en deux pour nous permettre de sentir l’eucalyptus au naturel. Pour ajouter un peu de piquant, il nous demande de se mettre les 2 parties dans chacune de nos narines pour bien sentir. Rien de mieux pour combattre le rhume qu’Andréanne commençait. Nous avons donc immortalisé le moment!

Durant ce temps, à Sydney, Mari prend le temps de faire un lavage et de visiter le Fish Market. Elle y déguste des crevettes et du homard pour le lunch et fera un tour guidé en début de soirée dans le secteur de The Rocks.

Andréanne et Caro ont la tête dans les nuages et c’est le cas de le dire. La vue est pratiquement nulle. Nous prenons quelques photos ici et là et marchons sous la pluie. Nous sommes complètement mouillées. Un changement de pantalon s’impose à notre retour au bus.
Pour le dîner, nous nous arrêtons à l’hostel du coin car, avec cette température, nous pouvons oublier le pique-nique dans le parc. Dinant au sec, Andréanne a la bonne idée d’utiliser la sécheuse de l’hostel pour y sécher nos paires de bas et coton ouaté.
Nous visitons le centre d’interprétation et nous prenons la gondole qui traverse un ravin des Blue Mountains avant de reprendre la route vers la civilisation.
Une douche bien méritée est la priorité en arrivant à notre chambre. Pour le souper, nous essayons le Australian Hotel, qui nous avait été chaudement recommandé.

Dimanche, nous avons une journée de surf et de plage prévu. Nous quittons l’hostel avec tous nos sacs à dos, car nous dormirons les deux prochaines chez Mike et Élyse à Coogee Beach, le couple d’amis à Caro et Mari rencontré à Fidji. Nous nous rendons à Bondi Beach en transport en commun pour y passer la journée. Une amie de Banff à Caro, Rose, habite tout près de la plage. Nous laissons donc nos bagages chez elle. Caro et Andréanne ont un cours de surf vers 12h30. Contrairement à toutes les publicités qui montre la plage de Bondi bondée de monde par de belles journées ensoleillée, nous la voyons assez déserte. Encore une fois, le soleil n’est pas de la partie. Même s’il pleut, ce n’est pas trop grave Andréanne et Caro seront dans l’eau pendant leur cours de surf. Après avoir utilisé des muscles encore inconnus à ce jour et après un traitement nasal à l’eau de mer, Andréanne et Caro rejoigne Mari pour diner. Nous fouinons un peu dans les boutiques de la plage, laissant ainsi passer l’averse.

Caro et Andréanne prennent une bonne douche chaude chez Rose. Cette dernière nous amène souper dans un endroit local, le Beach Buritos, où nous pouvons déguster des plats mexicains accompagnés d’un bon pichet de sangria. Après le souper, nous allons prendre quelques photos sur de gros rochers près de la plage. Rose nous parle d’une crèmerie artisanale locale. Nous comprenons qu’il s’agit d’un endroit équivalent aux Chocolats Favoris. Le genre d’endroit où les gens sont près à attendre longtemps pour un cornet, même s’ils ont conduit des kilomètres pour s’y rendre. Au menu Gelato aux saveurs méconnues, tel que la plus populaire chocolat blanc et caramel fleur de sel.  C’est un vrai régal! Comme si notre taux de sucre n’était pas assez élevé, Rose nous amène au bar où une elle travaille pour nous faire goûter des cocktails farfelues.

Vers 22h00 nous partons de Bondi Beach en taxi pour se rendre à une autre plage, Coogee Beach. Nous sommes accueillie par Mike, Élyse et la sœur d’Élyse qui est en visite. Nous jasons un peu avec eux avant de rejoindre nos lits.

Lundi matin, le soleil nous l’honneur de sa présence. C’est ce matin que Caro et Andréanne feront l’ascension du pont de Sydney (Harbour Bridge). Comme Élyse travaille au Bridge Climb, Andréanne et Caro prennent l’autobus avec elle pour se rendre à destination. Après avoir couru pour se rendre à l’arrêt d’autobus, nous embarquons et tentons d’effectuer le paiement de notre trajet. Ayant un système de paiement bien différent du notre, il est possible de payer directement au chauffeur d’autobus qui a une caisse près de son volant. Cependant, nous sommes montées à bord d’un autobus express, donc impossible de payer en argent comptant. Le chauffeur explique à Andréanne et Caro qu’elles peuvent monter à bord, mais devrons vivre avec les conséquences si un inspecteur s’y présente. Ouf, pas d’inspecteur ce matin là.

Après avoir enfilé notre grenouillère et passer le détecteur de métal, nous entamons notre monter jusqu’au sommet du pont, où il y a une superbe vue sur la ville, l’Opéra de Sydney et la baie.  Pendant ce temps, Mari relaxe sur la plage de Coogee. Elle rejoint les filles pour dîner en ville. En fin d’après-midi, Caro et Andréanne font une visite guidée de l’Opéra de Sydney. Nous avons la chance de tomber sur une francophone, malheureusement nous croyons également que c’est sa première journée. Lors de la visite, il y a plusieurs temps morts et un manque de vocabulaire. Ce qui provoque quelques  fous rires du côté d’Andréanne et Caro.

De retour à Coogee Beach, nous proposons une idée pour souper, de la poutine avec de la sauce St-Hubert. Tant qu’à partager nos sachets de sauce à poutine, nous préférons les partager avec des personnes qui l’apprécieront à sa juste valeur. Alors, ce soir il y a un mini Québec à Coogee. Durant la soirée, nous écoutons en reprise les Oscars, au grand plaisir de Mari.

Mardi matin, vers 8h00, nous mettons nos sacs à dos pour prendre le transport en commun pour aller chercher la voiture de location au centre-ville. Après environ une heure d’autobus, 20 minutes de marche avec nos gros sacs, nous arrivons enfin au centre de location. La prise de possession de la voiture prend plus de temps que prévu. Nous devons remplir de la paperasse et ils n’ont pas terminé de laver la voiture. Bref, avec tout ça, nous quittons le centre-ville de Sydney vers 11h00.


Nous avons environ huit heures de route à faire avant d’arriver à Byron Bay, où nous y passerons la nuit.

5 mars 2014

L’arrivée/Le Départ

Samedi, 22 février, Caro skype avec maman pour prendre des nouvelles avant le début du long voyage. En même temps, elle jette un coup d’œil au vol d’Andréanne. Elle devrait, normalement, arriver le lendemain en avant-midi.
En regardant son itinéraire, Caro constate un retard de 6 heures 18 minutes. Caro capote et crois qu’il y a peut-être une erreur sur le site de la compagnie aérienne. Elle demande à maman de contacter les parents d’Andréanne à Québec. Nous avons donc une conversation à trois via le haut parleur du téléphone et skype.
Caro ajoute la mère d’Andréanne sur skype pour nous permettre de nous tenir au courant des développements. Andréanne avait finalement quitté Québec mais avec un peu plus de 6h de retard. Elle passera donc la nuit à Newark car elle a manqué toutes ses connections vers Melbourne.
Entre-temps, Caro change la date du tour pour Philip Island parce qu’Andréanne touchera le sol Australien une journée plus tard que prévu.
Après s’être endormi sur un banc et s’être fait réveiller par un autre passager muni d’un masque anti germe, avoir rencontrer Jean Charest et passé plus de 50 heures dans les avions et aéroport, Andréanne nous rejoint, enfin, à Melbourne.

Avec une journée en moins, l’horaire doit être rattrapé. Aucun temps n’est alloué pour qu’Andréanne récupère du décalage horaire. Déjà, dans l’après-midi de son arrivée, nous visitons Brighton Beach. Pour souper, nous ouvrons une bouteille de vin pour décompresser. Mari en prend même durant sa pause de souper. Andréanne fait la distribution des cadeaux qui comprend évidemment des Berries, du sirop d’érable, de la soupe lipton, un sachet de sauce à poutine et quelques revues et cartes de fête qui seront ouvertes plus tard. Caro a réussi à tenir Andréanne réveillé jusqu’à 21h00 avant de lui donner son congé pour aller se coucher. Le lendemain, nous commençons notre marathon des nuits trop courtes…

Mardi, nous nous faisons des crêpes en guise de brunch. Ensuite, Andréanne et Caro partent pour Philip Island pour aller voir la parade des pingouins mais avant de les voir, quelques arrêts sont prévus. Nous faisons un stop dans un vignoble, une chocolaterie et un sanctuaire des koalas. Vers les 20h00, Andréanne et Caro se rendent dans les estrades du bord de mer pour attendre les pingouins.  À 20h45, ils arrivent par petits groupes dans les vagues. Ils courent jusqu’à leur maison. Ils sont adorables! Nous reprenons l’autobus et arrivons à Melbourne à minuit. Vite vite vite, au lit!

Le mercredi matin, le cadran sonne à 6h00 du matin. Notre départ pour la Great Ocean Road se fait à 7h15. Nous roulons toute la journée et arrêtons à plusieurs points de vue pour prendre des photos, manger et savourer les splendeurs du paysage.

Dernière journée à Melbourne, jeudi. Le matin, nous profitons du temps plus gris pour aller au marché. Quelques souvenirs y seront achetés… Dans l’après-midi, nous faisons le Free Walking Tour.  Pour souper, nous essayons un resto grec, tout près de l’appart. Nous faisons nos valises et finalisons le tout vers minuit. On se couche!

À 3h du matin, oui oui 3h, le cadran sonne de nouveau! Let’s go les filles, en route vers l’aéroport. En quittant l’appartement, dernier tour d’horizon pour s’assurer de ne rien laisser derrière. Mari prend de l’avance pour aller appeler l’ascenseur toujours trop lent. N’ayant pas beaucoup de force avec quelques heures de sommeil dans le corps, Mari échappe son manteau par terre et en se penchant pour le ramasser, elle perd l’équilibre et sous le poids de son sac, ses jambes flanchent. Elle s’échoue dans le corridor. Elle doit détacher complètement son sac pour se relever. Elle revient en courant vers la porte de l’appart mais, sans bagage…??? Elle dit aux filles; « J’ai besoin d’aide, je suis tombée avec mon sac ». Andréanne regarde Caro en lui disant; « Mari s’est échouée dans le corridor ». 
Toutes trois rions aux larmes!


Nous embarquons dans la navette qui nous transporte vers l’aéroport. Nous faisons notre enregistrement et nous passons la sécurité. Ayant quitté l’appart pour de bon, nous avons le restant du frigo dans notre sac réutilisable. À 5h15am, nous nous organisons un festin de tousqui. Yogourt, fruits et sandwichs au beurre d’arachides/Nutella font partis du menu. Maman Andréanne nous avait fait de délicieuses sandwichs la veille! À même le pot de yogourt, nous engloutissons tout ce qui est possible pour ne pas en gaspiller.

5h30, c’est l’heure de l’embarquement! Prochaine destination; Sydney!