4 novembre 2014

Nouvelle-Zélande - Au pays des Maoris!

Nous passerons 3 semaines en Nouvelle-Zélande. Nous atterrissons à Christchurch sur l’île du sud et nous repartirons de Aukland sur l’île du Nord. Nous ferons un tour Contiki de 19 jours. Nous nommons notre tour, le "mystery tour" (tour mystère), car nous nous ferons conduire à travers la Nouvelle-Zélande et nous n’aurons pas à nous préoccuper de la route, de trouver des endroits où dormir ou d’autres détails du genre.

Après deux nuits à l’hostel à Christchurch, nous débutons notre tour. Nous avons une guide, Laura et un chauffeur, Nick qui sont là pour s’assurer que nous passerons de belles vacances. Ils sont jeunes et énergiques, ils rendent donc nos 19 jours incroyables. Nous découvrons la Nouvelle-Zélande et rencontrons des personnes de partout dans le monde, mais aussi des gens de chez nous. Dans notre groupe, il y a deux montréalais, deux ontariens et un gars de la Saskatchewan. Une particularité des tours Contiki est que chaque tour à sa chanson thème. Nick et Laura ont choisi la chanson Life is a highway pour notre groupe.

Après avoir mangé des gigantesques hamburgers à Queenstown, monté la rue résidentielle la plus abrupte au monde, fait des 360 dans un « jet boat »,  vu une centaine de bébés phoques dans une rivière, danser la macarena dans un bar, descendu une côte dans une boule en plastique, chanté du karaoké debout sur un bar avec notre chauffeur de bus, découvert la culture des Maoris (les premières nations de la Nouvelle-Zélande), fait de la randonnée dans des paysages similaires à l'Ouest canadien, il n’y a qu’une seule chose que nous pouvons dire : "Everything was AWESOME!" (Tout était génial).

Maintenant, nous rentrons au Québec avec des souvenirs pleins la tête et chaque fois que nous entendrons la chanson : Life is a highway, nous penserons à cette expérience.





Perth et Brisbane - Dernière semaine en sol Australien

Avant de quitter la côte ouest australienne, nous passons quelques jours à Perth, sois du lundi 28 avril au jeudi 1er mai. Nous séjournons à l’hostel The Old Swan Barrack pour trois nuits. Nous avions réservé cet hostel lors de notre première visite à Perth. L’hostel est bien. Nous sommes à la fin du mois d’avril et c’est l’automne qui commence ici. L’hostel n’est pas très bien isolé, alors il fait un peu froid.

Le lendemain, nous visitons la prison de Fremantle. Cette prison fut ouverte de 1855 à 1991. Elle fait parti de la liste des héritages mondiaux.

Nous faisons deux tours guidés. Le premier est davantage sur l’histoire et sur comment se déroulait une journée type dans la prison. Un bon tour pour nous permettre de comprendre le contexte. Le deuxième tour s’appelle « Great escape » (grande évasion). Ce tour est très intéressant. Le guide nous raconte pleins d’histoire concernant des bandits ayant réussit à s’échapper. Comme la prison a fermé ses portes en 1991, certaines des histoires sont encore très actuelles. Le guide explique qu’il a déjà rencontré d’anciens criminels qui avaient pris part aux tours. Il dit que c’est spécial quand ça arrive et c’est tellement intéressant car ces personnes lui racontent pleins de nouvelles anecdotes.

Cette journée là nous en profitons aussi pour visiter Fremantle. Nous marchons dans les rues entourant la prison. Comme Melbourne, Perth a un petit côté artistique. Mari s'arrête pour jouer une peu de xylophone, pendant que Caro fait un tour de vélo avec son chum... Trans Parent ;)! 




Durant nos quelques jours à Perth, nous rencontrons une québécoise qui vient de St-Rédempteur. Nous la croisons plusieurs fois durant nos quelques jours à Perth. C’est tellement amusant de pouvoir échanger avec quelqu’un de qui vient de chez nous. Elle quitte l’Australie bientôt comme nous. Nous comparons nos aventures en sol australien et y trouvons plusieurs ressemblances.

La dernière journée, nous visitons la « Perth Mint », un musée sur la monnaie et l’histoire de l’or en WA (Australie-Occidentale). Au moment de payer notre entrée, nous sortons notre carte de membre HI (carte de membre des hostels) car nous aurons un rabais. Habituellement, une entrée coute 25$ par adulte.  Avec notre carte de membre HI, le prix est réduit à 20$ par personne. Vous nous connaissez, nous ne passerons pas à côté d’une aubaine. La dame nous indique le montant total… 24$... pour deux adultes. Nous ne rouspétons pas prenons notre billet.

La visite est intéressante. Nous assistons à la création d’un lingot et en apprenons davantage sur l’histoire de la ruée vers l’or australienne.  À la fin du tour, nous pouvons savoir notre valeur en or. Nous montons sur une balance et celle-ci nous indique combien nous valons. Mari vaut 3 059 025, 00 $ et Caro vaut 3 187 513, 93 $. Si seulement cette argent pouvais se matérialisé...
 

Après environ un mois sur la côte ouest australienne, nous retournons à Brisbane. Nous y passons la fin de semaine. Nous passons la première soirée et première nuit dans la nouvelle maison de l’amie à Caro, Yvette.

Ensuite, nous séjournons l’hostel de Brisbane, pour une troisième fois. Nous commençons donc à bien connaître cet endroit. Cependant, comme le proverbe suivant : les jours se suivent et ne se ressemblent pas, chaque séjour est différent.

Voici une anecdote assez dégueulasse de cette visite à Brisbane :

« Dans un hostel toujours laver son chaudron avant de l'utiliser... Tu ne sais jamais si quelqu'un n'a pas décidé de l'utiliser avant pour se faire un bain de pieds. »
Histoire dégoutante, mais vrai. Mari et Caro ont vu de leurs yeux vus une fille se faire un bain de pied avec un chaudron de l’hostel.

Durant ces quelques jours, nous relaxons, nous en profitons pour faire du lavage, pour se reposer et bien sur, pour profiter de nos derniers moments en Australie.

Il y a aussi l’amie à Caro, Kat qui est déménagée temporairement à Brisbane pour le travail, alors nous avons l’occasion de la voir durant notre fin de semaine.

Nous quittons l’Australie le 5 mai 2014 après un 8 mois remplit d'émotions, de découvertes et d'aventures! Ce fut une belle expérience et nous sommes contentes de l’avoir fait ensemble.

Maintenant 3 semaines en Nouvelle-Zélande avant le retour à Québec!



14 août 2014

Nord-Ouest Australien - Le retour - Broome à Perth

En route pour Port Hedland, nous avons une impression de déjà-vu. C’est normal nous faisons exactement le même chemin que nous avons fait il y a quelques jours mais en sens inverse.

Sur la route, nous croisons plusieurs voitures et découvrons un nouveau concept de « bye bye ». Explications ; il est fréquent de voir des motards, des camionneurs ou des chauffeurs d’autobus se faire bonjour d’un signe de la main. Alors, nous pensions que c'était uniquement par catégories. Il est possible de penser, à la limite, entre autos louées par la même compagnie. Bin non, dans le nord, tout le monde se salut, probablement une façon de dire : « Bravo toi aussi tu t’es rendu jusqu’ici en voiture ».

À Port Hedland nous retrouvons nos bonnes vieilles habitudes ; souper, coucher, « packter » et nous sommes de nouveau sur la route.
Nous descendons vers Exmouth, où nous resterons deux jours et trois nuits.
Comme à notre habitude, nous arrêtons au centre touristique pour demander quelques informations. Cette fois-ci la dame est tellement bête que nous n’osons même pas poser plus de questions. Nous avons presqu’envie de lui répondre : « nous excusons de vouloir visiter votre ville ». Nous sommes débrouillardes, nous trouverons nos activités à l’aide de brochures.

Exmouth est réputé pour ses requin-baleines qui sont présents certains mois de l’année au large. Visitant cette ville au bon moment de l’année, nous voulons nager avec ces gros poissons. Le seul hic… le prix… 400$ par personne. Nous passerons malheureusement notre tour pour cette activité. Ne soyez pas trop déçu pour nous, nous avons tout de même vu un requin-baleine...

Notre camping est encore dans la catégorie : Camping en or. Nous explorons les lieux, rencontrons nos voisins et relaxons en soirée.

Le lendemain matin, nous faisons un autre arrêt au centre touristique pour s’informer sur une randonnée. Après quelques informations et un service toujours aussi moche, nous quittons pour la randonnée en question.

Le chemin est supposément accessible pour toutes les voitures. Après 20 minutes sur une route de terre, soit six kilomètres plus tard où nous avons faillit perdre une roue, nous arrivons au début de la marche. Cette dernière s’avère correcte. Les paysages ne sont pas à couper le souffle, mais nous avons bougé un peu.
En après-midi, nous allons faire de la plongée en apnée. Nous payons les frais pour entrer dans le parc national et la dame nous recommande fortement d’aller au centre d’information du parc pour quelques mesures de sécurités. Une vidéo plus tard, nous sommes sur le chemin vers la plage. Encore une fois, le service à la clientèle reste à désirer.

Nous marchons à travers les rochers pour atteindre l’eau. Le meilleur moment pour faire de la plongée en apnée à la plage Oyster Stacks est à marée haute. Nous voyons quelques poissons colorés et des coraux.
Ensuite, de retour au camping, une petite saucette dans la piscine avant le souper accompagné d’un bon cidre.

Le réveil se fait tôt le lendemain car les oiseaux australiens se lèvent vers 6h00. Belle journée ensoleillée se présente. Nous retournons faire de la plongée en apnée mais cette fois-ci à Turquoise Bay. La baie porte bien son nom, l’eau est d’un bleu turquoise magnifique. Les poissons colorés aiment y nager.

Ensuite, même histoire qu’hier, piscine, souper et coucher.

Le lendemain, une autre grosse journée nous attend, nous partons donc très tôt. 7h00 am nous prenons la route en direction de Denham. Les paysages sont toujours très jaunes et verts.

Parenthèse : aux jeux olympiques nous avions remarqué que les couleurs officielles de l’Australie sont le vert et le jaune. Nous nous demandions pourquoi car les couleurs sur leur drapeau sont le rouge, le bleu et le blanc. Alex, le chum à Mari, avait fait quelques recherches et avait trouvé que c’était en raison des paysages qu’ils avaient décidé de prendre ces couleurs. Nous étions un peu septiques… jusqu’à ce jour.

Sur la route, nous sommes prudentes et faisons attention aux animaux qui pourraient se retrouver sur le chemin. Cependant, parfois, nous ne pouvons les éviter. Roulant à 110km/h il est difficile d’éviter un animal ou autre qui se présente devant la voiture. Ne vous inquiétez pas nous n’avons pas frappé de kangourou, seulement écrasé un très gros… lézard.

Il est à noté, qu’il était tellement gros que nous avons vraiment senti une bosse en passant. Il était au milieu de la route et nous nous sommes dit : « reste là petit », mais il n’a pas écouté et il a continué son chemin.

Arrivé dans la petite ville de Denham, nous découvrons notre camping… Cette fois-ci ce n’est définitivement pas un camping en or. Il est plutôt classé dans la catégorie : bidon ville.

Nous laissons la voiture au camping et marchons jusque sur la rue principale pour aller à l’épicerie. Il y a deux épiceries. En fait, il y a un genre de IGA express et un genre de magasin général. En nous promenant davantage dans cette petite ville, nous réalisons que finalement, le camping « fitte » bien avec la ville. Nous finissons par trouver quelque chose de potable à l’épicerie. Durant ces quelques jours, nous mangerons beaucoup de conserves.

Le soir venu, nous soupons, nous nous douchons et nous couchons tôt comme il n’y a absolument rien à faire au camping. Vers 23h30, Caro et Mari se réveille. Un bruit bizarre se fait entendre… un ronflement. Croyez nous ou pas mais ça vient de la tente voisine. Le monsieur ronfle tellement fort qu’il nous réveille. Mari décide d’aller à la toilette. Caro lui dit en blague : « en sortant tousse un peu pour que le monsieur arrête de ronfler. » Mari ne se gène pas et le fait. Comme de fait le monsieur arrête environ 30 secondes de ronfler. Nous sommes vraiment crampées. Nous réussissons à nous rendormir.

Le lendemain matin nous partons très tôt pour aller voir des dauphins se trouvant dans la Baie Shark, à Monkey Mia. C’est un site protégé par l’UNESCO. Tous les matins des dauphins viennent dans cette baie. Il est possible pour certains touristes de les nourrir en plus des voir. Les guides ne nourrissent jamais les dauphins à la même heure, ainsi ils ne s’habitueront pas à se faire nourrir tout le temps. Ils resteront donc sauvages. Nous ne pouvons en aucun cas toucher aux dauphins, car il semblerait que ce n’est pas bon pour eux d’avoir des contact avec des humains.
Nous assistons au « spectacle ». Nous ne sommes malheureusement pas choisi pour les nourrir.

De retour à Denham, nous allons nous promenez un peu en ville. Ensuite, nous retournons à notre « beau » camping. Dodo très tôt ce soir encore.

Notre deuxième journée au camping classé « bidon ville » n’est pas très constructive. La pluie fait en sorte que nous restons dans la tente une bonne partie de l’avant-midi. Au programme : lecture, sieste, skype et film sur l’ordi. En après-midi le ciel se dégage un peu, alors nous sortons de notre caverne et allons nous promener en ville.
Dodo très tôt, car nous voulons quitter très tôt demain matin.

C’est un départ pour Cervantes. Nous faisons un détour pour aller voir la « Nature’s Window dans le parc national Kalbarri. Des roches empilées forment un genre de fenêtre, ainsi c’est possible d’apercevoir au travers de la formation rocheuse le beau paysage. Arrivée à l’entrée du parc national, nous demandons au monsieur si la route est accessible pour toutes les voitures. En entendant notre accent, il nous dit : « si vous êtes européen pour vous ce n’est pas une route. » Nous spécifions que nous sommes canadiennes et il garde le même discours. Il ajoute : « tous les véhicules se rendent sans problème. » En effet, nous n’appelons pas ça une route mais bien un chemin de « garnottes » dans le bois.  Arrivées près de cette fenêtre naturelle, nous prenons quelques photos et nous sommes déjà de retour sur la route.

Nous embarquons dans la voiture et la pluie commence. Nous arrêtons dans la petite ville de Kalbarri pour dîner. Nous entendons dire que cette forte pluie serait en raison d’un cyclone ayant pris forme en mer. Nous apprenons aussi que c’est un scénario idéal dans le cas d’un cyclone, car la seule conséquence c’est la pluie.

Avec nos arrêts, nous arrivons vers 18h30-19h00 au camping de Cervantes. Nous ramassons notre numéro de terrain et allons nous installer. La cuisine des campeurs est entourée de quatre murs et un toit dans ce camping. Nous soupons au sec en écoutant E.T. sur la télévision commune.
Durant la nuit il y a de la forte pluie et beaucoup de vents. Comme nous dormons en hauteur, Mari a peur que nous partions au vent. Une chance que la tente est fixée à la voiture.  

Après la tempête, le beau temps. Nous quittons le camping et allons visiter le champ de Pinnacles. C’est un désert de 1,9 km avec plein des tas de calcaire. Il y en a même qui mesure jusqu’à 5 mètres de haut.

Nous continuons ensuite notre chemin vers Lancelin. Oui oui c’est un nom familier. Nous y avons couché une nuit lorsque nous montions vers Broome. Nous dormons encore dans le terrain vague derrière l’hostel. Bin quoi 15$ / personne au lieu de 30$/ personne dans un dortoir… Nous avons même une chambre privée… notre tente.

Cet après-midi là nous allons faire du sandboarding. C’est comme faire de la planche à neige, mais c’est dans le sable. Nous descendons et remontons quelques fois les dunes et nous sommes déjà épuisées. C’est plus difficile que nous pensions.

28 avril; nous ramenons la voiture Wicked. Après 25 jours de camping, nous retournons dans les hostels et la communauté. Avant de ramener la voiture, nous allons la nettoyer. Une petite balayeuse et un petit lavage extérieur ne fera pas de tort.

Nous sommes dans le stationnement du lave-auto lorsque Caro demande à Mari de regarder sur le site internet de la compagnie Wicked la promotion de la photo nue. Caro veut être certaine des conditions de cette promotion. Une chance que nous avons regardé parce que finalement la promotion était : « Une journée gratuite DE PLUS si vous présenter une photo nue avec votre voiture. » et non seulement une journée gratuite sur la réservation. Nous gardons donc cette photo pour nous. Nous l’avons finalement fait seulement que pour l’anecdote.

Nous retournons la voiture, tout est beau, un poids de moins sur les épaules. Nous retrouvons notre bon vieux moyen de déplacement : la marche. Nous passerons quelques jours à Perth avant de s’envoler vers Brisbane. 


31 juillet 2014

Nord-Ouest Australien - L'aller - Kalgoorlie à Broome

Bon, mieux vaut tard que jamais. Voici la suite de notre voyage en Australie. Quelques blogues suivront dans les prochaines semaines. Nous terminerons ainsi de vous raconter notre aventure! 

Après environ huit heures de route, nous arrivons dans la ville de Lancelin. Notre première grosse journée s’est bien déroulée. Les trois prochains jours seront similaires, avec une moyenne de sept à huit heures de voiture pour chacun d’eux.
Nous arrivons à l’hostel vers les 15 heures. Nous y passerons la nuit, non pas dans un dortoir mais bien dans une chambre privée… notre tente. Cet hostel nous offre la possibilité de camper sur le terrain vacant derrière à moitié prix. C’est une offre que nous ne pouvons refuser!
Nous déplions, nous soupons, nous dormons, nous déjeunons et c’est reparti pour une longue journée. Direction Carnarvon.

Ce matin, le temps est brumeux. Nous roulons tranquillement pour éviter de rencontrer un kangourou.  Pour rejoindre l’autoroute 1, soit la principale, nous empruntons une route qui, à première vue, semble très bien. Après avoir rouler quelques kilomètres, nous nous retrouvons sur une route de terre. Nous avons encore environ 20 kilomètres à faire avant d’atteindre la 1. Mari conduit à basse vitesse. L’ambiance dans la voiture est quelque peut tendu, surtout du côté conducteur. Mari aperçois un premier kangourou sur le bord de la route. Elle ralentie et klaxonne. L’animal retourne d’où il est arrivé. Un peu plus loin, Caro prévient Mari qu’il y a autre kangourou curieux. Ce dernier traverse la route, alors nous le laissons passer. Quelques kilomètres plus tard, nous croisons deux autres animaux typiquement australiens, deux émus traversent la route. En fait, une maman et son petit traversent la rue en courant. C’est assez spécial de voir deux autruches courir devant ta voiture. Nous arrivons finalement à l’autoroute 1.

Nous roulons et roulons… Si vous pensez que l’autoroute 40 est endormante, vous n’avez rien vu. Il n’y a absolument rien, aucun arbre, aucune montagne, seulement des champs jaunis par le soleil.

Nous passons la pancarte de la ville de Carnarvon. Hourra! Notre camping se trouve en bordure de l’autoroute. Nous nous enregistrons et parce que nous avons payé en argent comptant, l’homme derrière le comptoir nous donne un rabais de 5$. Un peu louche mais ça nous convient.
La même chanson recommence… Nous déplions, nous soupons, nous dormons, nous déjeunons et c’est reparti pour une autre longue journée.

Les stations services sont la seule chose excitante de nos longues journées. Il faut clarifier que nous ne sommes pas folles de joie de dépenser de l’argent sur un plein de gaz, surtout à 1,95$/litre, mais plutôt parce ça nous rassure de voir un peu de civilisation à chaque deux ou trois cent kilomètres.

Outre les stations services, nous croisons également des animaux. Ils sont parfois morts, parfois vivants, parfois en mouvement et la majorité du temps en bordure ou sur la route. Nous voyons kangourous, émus, chèvres, vaches, lézards/iguanes et quelques oiseaux qui se font un régal de tout ce qui traîne sur le bord de l’autoroute. Durant cette journée de route, nous avons frappé… frappé fort! Un tout petit oiseau s’est pris dans la grille avant du véhicule. Nous l’avons remarqué qu’une station service plus tard lorsqu’une dame dit à Caro, qui était à deux mains sous le capot pour vérifier les niveaux d’eau et d’huile, « You have a bird stock there !» C’est dégueulasse!! Avec un essuie-tout imbibé d’huile, Caro a décroché notre trophée de chasse pour le jeter à la poubelle.

Le soir venu, nous nous installons dans un camping de Port Hedland. Une ville de travailleurs en plein essor. Pas tellement de choses à visiter ici mais c’est un arrêt nécessaire pour éviter de conduire de nuit.
Cette ville est tout près de la mer et comme nous avons passé le Tropique du Capricorne, les cyclones sont plus fréquents ici. Nous remarquons que les roulottes sont encrées au sol avec des chaines coulées dans le béton. Disons que si un cyclone se présentait, nous partirions surement à voler avec notre tente sur le toit…
La soirée se déroule comme à l’habitude, souper, coucher, « packter » et nous sommes de nouveau sur la route.

Notre dernière journée, une petite facile de six heures! Nous arrivons enfin à Broome, la destination que nous avions en tête depuis le début de notre voyage sur la côte ouest. L’itinéraire a été fait en fonction de cette ville pour une raison; « Staircase to the moon ». Un phénomène naturel qui ne dure que 3 jours par mois pendant les mois de mars, avril et mai. Ce dernier crée l’illusion d’un escalier entre la plage et la lune, qui se lève dans la mer et qui est d’une couleur orange/rouge. Plus la lune monte dans le ciel, plus la couleur s’efface pour obtenir une lune blanche, plus tard en soirée. Nous avons donc prévu assister au phénomène, à partir de la plage, les trois soirs de notre séjour.

Dans cette ville, la culture de perle y est présente depuis 1880. Au début des années 1900, c’était la capitale mondiale de l’industrie perlière. Cependant, depuis les années 30, l’industrie est un peu déclin.
Sachant cette information d’avance, nos activités tourneront autour des perles durant les deux prochains jours. Au programme; visite d’une ferme perlière, achat de perles et promenade de chameau sur « Cable Beach ».

La dame du centre touristique est très aidante, elle nous donne toutes les informations pour que notre séjour soit mémorable.
Notre camping est génial. Il nous offre une belle piscine, une grande « camper kitchen » et des salles de bain propre. Nous le classons donc dans la catégorie : Camping en or.

Mercredi 16 avril, nous assistons au premier « Staircase to the moon ». Il y a un petit marché près de la plage où le phénomène se déroule. Après ce dernier, nous allons nous y promener. Plusieurs kiosques vendent des perles. Wow! Le prix n’est pas faramineux. Cependant, la dame du centre touristique nous a suggéré d’attendre d’avoir toutes les informations concernant les perles avant d’acheter, alors nous regardons seulement.

Nous dormons au chaud ce soir car il doit faire entre 20 et 25 degrés la nuit à Broome à ce temps-ci de l’année.
Le lendemain matin, nous commençons notre éducation sur les perles au musée. Ensuite, direction le « Pearl Luggers », un genre de musée présentant un bateau utilisé pour la récolte des perles. Nous avons droit à l’histoire complète de l’industrie des perles à Broome du début jusqu’à aujourd’hui. Le tour termine et la guide nous invite à gouter à de la « Pearl Shell Meat ». La viande se trouvant à l’intérieur d’une grosse huître dans laquelle les perles sont cultivées.

Après notre bon sandwich, c’est l’heure de quitter pour se rendre à la ferme de perle Willie Creek. C’est ici que nous apprendrons comment « magasiner » des perles. En fait, nous apprenons les différentes caractéristiques importantes lors de l’évaluation d’une perle.

Lors du tour nous apprenons la différence entre des perles d’eau douce et des perles d’eau salée. Les perles d’eau douces sont cultivées en parti en Asie et il est possible d’en avoir jusqu’à 60 dans le même coquillage. Tandis que les perles d’eau salée se retrouve, entre autre, à Broome, en Australie et il est seulement possible d’en avoir une par coquillage. Alors, après six ans, il sera possible d’avoir environ 60 perles d’eau douces contrairement à une perle d’eau salée après quatre ans. Vous comprendrez ici que le prix ne sera pas le même et que la majorité des perles vues au marché étaient des perles d’eau douce. Ce sont tout de même de vraies belles perles, elles ont seulement une vie un peu moins longue que celles d’eau salées.

Dans la salle de montre, une dame de notre tour à la chance d’essayer un collier de perles d’eau salées étant évalué à 40 000$. Ahh seulement le prix d’une voiture.

Le soir venu, nous retournons au « Staircase to the moon ». Toujours aussi magnifique.

Vendredi 18 avril ; vendredi saint.
À notre grande surprise, le vendredi saint à Broome pratiquement aucun commerce n’est ouvert, même pas l’épicerie. Nous sommes outrées, mais surtout un peu désemparées. Notre magasinage de perles était prévu pour aujourd’hui.
Tout de même, nous errons dans la ville fantôme lorsque nous trouvons finalement une boutique de perles ouvertes. Nous faisons quelques achats. Comme tout le monde nous nous ruons à la station service, genre dépanneur, pour trouver quelque chose de potable à se mettre sous la dent. Peu d’option s’offre à nous. De plus, les prix sont élevés. Nous quittons les mains vides. Nos repas seront basic aujourd’hui.

En fin d’après-midi, des chameaux nous attendent sur « Cable Beach » pour une balade. Heureusement, ces derniers ne sont pas en congé le vendredi saint. Nous faisons une promenade à chameaux de 30 minutes sur la plage. Caro et Mari embarquent sur le même et sont les premières de la file.

Après un dernier « Staircase to the moon », nous nous couchons.

Samedi matin, c’est la course aux perles. Nous avons quelques magasins et un marché où fouiner pour trouver tous les bijoux que nous voulons.  Tout ce déroule à merveille, car à 9h30 nous sommes déjà sur la route, direction Port Hedland.

27 avril 2014

Sud-Ouest Australien - Perth à Kalgoorlie

4 au 12 avril 

Aujourd’hui jour J, nous récupérons la voiture avec la « rooftop tent » chez Wicked. Nous quittons l’hostel avec seulement nos sacoches, nous reviendrons chercher nos sacs lorsque nous aurons la voiture.
Arrivées sur place, nous attendons notre tour et nous airons devant le comptoir de la réception. Ce qui capte notre attention, c’est des photos, des photos d’inconnus avec leur campeur Wicked. Le seul hic, c’est qu’ils sont tous nus. En regardant le tout, nous nous remémorons la promotion sur leur site internet. Une photo nue prise avec la voiture ou la caravan de location te vaut une journée gratuite.
Nous rions un peu et nous nous regardons en se disant : « Bin voyons, nous ne feront pas ça nous! C’est pas pour 52$ que... »

Nous signons les formulaires, inspectons le véhicule et c’est parti. Nous sommes libres comme l’air pour les 25 prochains jours! Après avoir fait le plein d’essence, nous prenons la route en direction de Margaret River.

3 heures plus tard, nous arrivons dans cette petite ville charmante. Un saut au centre d’information touristique pour réserver notre tour de vignobles du lendemain. Nous en profitons également pour acheter nos laissez-passer pour nos visites des prochains jours, des caves et d’un phare.

Ensuite, nous roulons quelques kilomètres supplémentaires et atteignons le camping.  Notre premier camping! Nous roulons dans un chemin de terre, tranquillement, le char est blanc. Nous passons des grilles par terre qui normalement, servent à empêcher les animaux de traverser de l’autre côté. Un peu plus loin, des moutons en liberté, ok. Le camping donne l’impression d’être une ferme de moutons avec un « side line » de camping. Malgré tout, nous sommes bien accueillies et les installations sont très bien. Nous découvrons comment les australiens font du camping… Une « camper kitchen » est à notre disposition et nous y retrouvons; grille-pain, micro-onde, bouilloire, BBQ, ronds de poêle et frigo. Pour un terrain sans service, nous devrions nous débrouiller!

Nous déplions la tente pour la première fois et sommes des championnes. 10 minutes plus tard, nous avons quelque chose qui tient et qui ressemble à une tente. Au courant de la nuit, nous avons eu droit à quelques averses. C’est un bon début.

Le lendemain, nous remballons le tout pour nous rendre en ville pour le départ de notre tour. Nous visitons plusieurs vignobles de la région ainsi qu’une fromagerie et une chocolaterie. Ce fût une super journée!
Le soir même, nous prenons la route en direction d’Augusta qui se situe à moins d’une heure de Margaret River. Nous arrêtons à mi-chemin, dans un parc national, pour y passer la nuit.

Nous arrêtons à la guérite du parc, aucun garde-chasse ne s’y trouve. Nous regardons, à la pénombre, le plan du camping, remplissons l’enveloppe et inscrivons seulement un adulte et ne payons que 10$ au lieu de 20$. Ok, ce n’est pas très correct mais nous essayons d’économiser un peu.
Nous partons à la conquête d’un terrain. Croyant avoir trouvé, nous nous stationnons au niveau, n’oublions pas que la tente est sur le toit. Nous commençons à déployer cette dernière lorsqu’un monsieur vient voir Mari pour lui dire que nous sommes, en fait, dans son stationnement et que sa tente se trouve derrière le buisson. C’est officiel, nous avons l’air plus que touristes avec notre voiture identifiée. Dans nos « background » de camping, un terrain est normalement balisé avec des arbres ou des petits poteaux de bois. Dans ce cas, tu dois mettre ta tente dans cet enclos, pas 10 pieds plus loin dans la forêt. Bref! Nous replions le tout sans mettre la housse protectrice, nous roulons tranquillement à la recherche d’un terrain. Nous en trouvons finalement un et il fait nuit/noir et il est 18h30. Il faut se rappeler que c’est l’automne ici. Nous soupons à la lueur de nos cellulaires et montons nous coucher.

Nous nous levons, aux chants des oiseaux, nous déjeuner et replions notre demeure. Notre plan aujourd’hui, visiter les trois caves de la région. La première est une visite guidée d’une heure dans la cave « Lake Cave ». Nous descendons à une profondeur de 62 mètres. Cette cave est une des plus actives. Elle contient la seule table suspendue possible de visiter car l’autre table se trouve en Europe et la cave n’est pas accessible au public. C’est impressionnant et splendide.
Deuxième cave de la journée « Mammoth Cave ». Elle porte ce nomme du à son immensité. Pour cette cave, la visite est libre. Nous suivons le petit chemin et écoutons les différents commentaires de l’audio guide.
La troisième et dernière est « Jewel Cave ». Celle qui contient la troisième plus longue « straw stalactite » d’une longueur 5.43 mètres. Nous prenons part à un tour qui nous amène dans différentes chambres. Nous passons dans des minuscules passages où nous devons user de nos habiletés de contorsion.

En fin d’après-midi, nous arrivons dans la ville d’Augusta. Nous arrêtons à la station service, faisons le plein et demandons un endroit où il est possible d’acheter du butane, pour le rond de camping. La madame indique à Mari le magasin de plein air qui est voisin. Deux pas plus loin, Mari se cogne le nez sur une porte barrée. Il est 14h50, le magasin ferme à 14h le dimanche. Nous demandons donc à la jeune fille de l’épicerie où nous pouvons acheter une bombonne de propane. Elle donne les indications pour aller à la quincaillerie, mais précise qu’elle sera probablement fermée. Une dame passant par là dans l’épicerie s’introduit dans la conversation et confirme le tout. Une chance que la bombonne n’était pas complètement vide mais que nous prenions de l’avance au cas où. Faut croire que le dimanche, à Augusta, il n’y a pas beaucoup d’action!
Nous nous installons au camping pour la nuit. Quelques averses le soir même nous force à manger notre soupe assise dans la voiture. Le lendemain matin, l’histoire se répète avec des averses ici et là. Voulant trop attendre et donner une chance à la tente de sécher avant de la plier en deux, nous nous faisons prendre au dépourvu et la plions à la pluie battante.

Nous nous dirigeons vers le phare, notre visite de la journée. Cette pointe est la pointe la plus au sud-ouest du continent australien et les eaux y sont particulièrement dangereuses. C’est à cet endroit que l’océan Indien et l’océan Atlantique se rencontre.
Avant la construction du phare, 22 bateaux se sont échoués au large. Ce phare est d’une hauteur de 39 mètres mais la base de ce dernier se retrouve à 16 mètres du niveau de la mer. Sa lumière peut être vu jusqu’à 48 kilomètres. Notre visite s’est également déroulée sous la pluie. Comme notre tour guidé commence en retard nous avons droit à une compensation à la fin, un chocolat chaud gratuit. Nous aimons beaucoup les gratuités.

L’humidité au rendez-vous, nous reprenons la route. Notre prochaine destination est Walpole-Nornalup National Park. Nous y passerons deux nuits.
Nous parlons tout bonnement dans la voiture, lorsqu’au loin, nous apercevons un kangourou bondir de la forêt et traverser la route. Heureusement, nous sommes à environ 30 mètres de ce dernier. Nous le regardons donc passer et cela semble irréel. Ce moment, bien réel, nous ramène sur terre et nous rappelle que ces derniers peuvent décider de traverser la rue comme bon leur semble et surtout en début ou fin de journée.

Étant dans un parc national, le réseau cellulaire n’est pas toujours disponible, ce qui implique que le GPS de nos cellulaires manque souvent de collaboration. Alors, après un léger détour de 45 minutes dans la mauvaise direction, nous arrêtons au centre touristique. La dame explique à Mari et Caro que le camping Crystal Spring se trouve à environ 50 minutes et nous indique la bonne route. Nous remontons à bord de la voiture et suivons les bonnes indications. Le camping n’étant pas très bien identifié, nous passons devant. Un demi-tour plus tard, nous arrivons enfin.
Ce dernier contient une douzaine de terrain et aucun d’eux n’est occupé. Encore une fois, aucun garde-chasse sur place. Comme mentionné plus haut, toutes les façons sont bonnes pour économiser. Vous aurez donc deviné que cette fois-ci nous n’avons pas payé notre droit de campement. Nous installons notre tente et soupons tôt pour éviter de manger à la noirceur. Ce soir, bouffe mexicaine au menu, nous mangeons des tacos!

Le matin venu, nous profitons du fait que nous sommes seules sur le terrain de camping pour faire quelque chose de fou. Après avoir pensé à plusieurs scénarios, en avoir parlé à nos parents qui confirment que ça fait partie de l’expérience, nous prenons une photo nue avec notre voiture. Nous tenons à préciser que la photo n’a absolument rien de compromettant, nous sommes nues cependant, rien n’est visible. De plus, soyez rassuré, la photo n’a été prise par nul autre que l’appareil installé sur une table, vive la technologie. Nous avons réussis après plusieurs prises. Une chance que nous étions seules. Le remboursement d’une journée de location se fera lorsque nous ramènerons la voiture et montrerons la fameuse photo. Nous vous tiendrons au courant si la photo sera affichée sur le mur du bureau de location.

N’ayant pas un camping des plus supers, nous décidons de prendre la route et d’aller déjeuner dans une halte routière. Nous arrêtons dans un centre d’information touristique où nous avons accès à plusieurs tables, un lavabo et deux BBQ. Le plus beau dans tous ça c’est qu’il y a aussi des prises électriques. Super, nous pourrons recharger l’ordinateur. Nous déjeunons et profitons du réseau cellulaire disponible pour faire un peu de skype.

La dame du centre d’information prend le temps de nous expliquer toutes les attractions de la région. Nous en profitons pour lui demander s’il n’y a pas un autre terrain de camping dans les environs. La réponse est négative, nous retournerons donc dormir gratuitement au camping Crystal Spring.

Premier arrêt; un des plus grands arbres dans le monde. Cette sorte d’arbre n’est pas seulement renommée pour sa grandeur, mais aussi pour ses racines qui sortent de terre. En effet, après avoir atteint un certain nombre de mètres, les racines sortent du sol et crées des ouvertures. Nous pouvons donc nous glisser à l’intérieur de l’immense tronc.

Deuxième arrêt; Valley of the giants, une attraction mettant toujours en vedette ces gros et grands arbres. Des ponts à environ  40 mètres de haut nous permette de voir le haut et même le dessus des arbres. Encore une fois, une belle épreuve pour Mari et sa peur des hauteurs. 
Un sentier, moins haut cette fois-ci, est ouvert. Nous entamons celui-ci qui est moins long qu’un kilomètre. Durant cette balade, nous demandons à un couple retraité de prendre une photo de nous. Ils acceptent avec plaisir et nous jasons un peu avec eux. Ils voyagent pendant 3 mois et feront le tour de l’Australie en caravane. Ils ont commencé leur périple sur la côte est, à Brisbane. Ils nous donnent quelques trucs et conseils sur les routes et les campings. C’est toujours apprécié de la part d’Australiens.
La conversation continue et nous finissons par dire que nous avons loué une voiture Wicked avec une tente sur le toit.

Parenthèse importante : la compagnie Wicked n’a pas toujours eu bonne réputation concernant l’état des voitures / caravanes qu’ils louaient. Ils ont commencé leur entreprise en louant des vieilles caravanes repeinturées qui passaient plus de temps au garage que sur les routes. Cependant, maintenant ils louent des voitures et des caravanes neuves et en bonne santé. Les dessins louches / drôles et les citations loufoques sont toujours leur marque de commerce. Il est donc parfois gênant de dire : « oui oui c’est moi qui a loué la voiture avec cette citation dessus. » 


Comme ils ont l’air « bohèmes » et relaxes, nous leur confions. Ils nous disent : « oui on connaît ça, l’année passée nous avons fait l’ouest canadien avec une caravane Wicked ». C’est confirmé cette compagnie, probablement australienne, est internationale.
Bref, cette rencontre reste ainsi et nous leur souhaitons un bon voyage.

Dernier arrêt; la plage! Nous allons dîner et nous reposer sur une belle plage de la région. Après une petite sieste, nous retournons à notre merveilleux camping.

Arrivées sur les lieux, nous déplions notre tente au même endroit. Nous sommes toujours seules, jusqu’à ce que nous entendions une voiture. En fait, c’est une caravane… Elle s’arrête devant notre terrain et nous y reconnaissons deux visages familiers, le couple de retraité. Nous aurons des voisins cette nuit.

Ce matin, nous quittons pour Albany. En chemin nous arrêtons à William Bay où se trouve les « Green Pools ». C’est en fait une formation de roches bloquant les vagues de la mer mais laissant passer l’eau, ce qui crée un bassin. Nous prenons une pause de la route pour quelques heures. Nous faisons un peu de plongée en apnée et nous lunchons sur la plage. Malgré le soleil, l’eau au sud-ouest de l’Australie n’est pas très chaude.
Après le dîner, nous reprenons la route et arrivons au camping d’Albany. Nous oublions parfois que nous sommes en Australie, cependant quand nous apercevons deux kangourous qui mangent de l’herbe dans le champ près du camping, nous nous en rappelons.
Encore une fois, il y a une belle « camper kitchen ». Le petit four coleman restera dans sa boîte ce soir car, un rond est disponible dans cet espace. Parfait, nous économisons du butane!
Nous passons seulement la nuit à Albany et quittons tôt le matin suivant pour Esperance.

Le lendemain matin, après avoir replié la tente, un homme passe près de notre terrain et nous lance : « Ahh ces voitures Wicked semblent pas mal mieux que les vieilles caravanes ». Nous lui confirmons qu’en effet la voiture est pratiquement neuve et ne consomme pas beaucoup. Elles sont beaucoup plus fiables.

Nous quittons le camping et un bruit bizarre se fait entendre, un genre de grondement qui est de plus en plus fort lorsque nous accélérons. Nous nous arrêtons sur le bord de la route. Caro lance : « Dire qu’on a dit au monsieur ce matin que la voiture est vraiment fiable. » Nous appelons l’assistance routière et le monsieur nous donne le numéro du garage le plus près à Albany. Caro appelle et explique notre situation. La dame pose quelques questions dont la question qui tue : « Avec quelle compagnie vous avez loué votre voiture ? » Caro lui répond tout bonnement : « Wicked ». Un « AAAHHH » découragé se fait entendre suivit d’un « Venez, nous allons essayer de trouver le problème. Par contre, nous n’avons aucune disponibilité aujourd’hui pour réparer le problème. »

En chemin vers le garage, Caro et Mari, s’y connaissant très peu en voiture, se demande quel peu bien être le problème ce qui donne comme résultat :
Caro : « C’est peut être un problème dans la roue… »
Mari : « On dirait ça vient d’en haut ».
Caro : « Ou sinon ça doit être le muffleur… Ouin, on dirait en que ça vient du toit ».
Mari : « Peut être bien ».
Caro : « J’espère que c’est rien de grave, est-ce que ça sent le brulée ? »
Mari : « Non, vois-tu des lumières étranges dans le tableau de bord ? »
Caro : « Non »

Bref, le dix minutes qui nous sépare du garage semble une éternité. Arrivées sur place, nous nous présentons à l’accueil et un garagiste vient nous voir. Nous lui expliquons le bruit que ça fait et lui et Caro vont faire un tour de voiture pour trouver le problème.

Le bruit le fait toujours entendre jusqu’à tant que le garagiste ouvre sa fenêtre et attrape la sangle attachée à la tente sur le toit. Il regarde Caro avec un grand sourire pour lui dire que ce n’est que ça. Il lâche la sangle et le bruit recommence. Il l’agrippe de nouveau et il n’y a plus de grondement.
Ils reviennent au garage. Nous remercions le monsieur pour la balade en voiture et pour son aide. La sangle n’est pas obligatoire. La housse recouvrant la tente est bien attachée avec du velcro. Nous décidons qu’elle passera le reste du voyage dans le fond du coffre.  

Bon, après ce petit intermède d’une heure, nous sommes finalement en route pour Esperance.

Après 5h de route, nous y voilà! Ce soir, nous dormons en couchsurfing. Avant de nous rendre à la maison en question, nous empruntons la «Great Ocean Drive». À ne pas confondre avec la «Great Ocean Road».  C’est dans le même genre mais en un peu plus petit. Nous sillonnons la route et apprécions les superbes points de vue. Nous arrêtons prendre quelques photos et commençons notre repérage des plages pour le lendemain. Nous arrêtons au «Pink Lake». Ce lac, a déjà été, par le passé, rose. Sa couleur provenait d’une réaction entre les minéraux et une algue qui ne s’y retrouve malheureusement plus. Le nom est resté mais nous nous sommes retrouvons devant un lac à moitié évaporé avec les berges remplies de sel.
En terminant le 38 kilomètres de cette magnifique route, nous nous dirigeons vers notre demeure pour les deux nuits suivantes.

Notre nouvelle amie de couchsurfing nous accueille comme des princesses, il n’y a pas à dire. Elle réside dans une belle grande maison, dans un nouveau développement. Nous avons notre chambre avec un lit queen ainsi que notre salle de bain privée. Que demander de plus, sérieusement.
Elle doit quitter rapidement après notre arrivée car elle fait des quarts de travail supplémentaire au petit pub de la ville. Nous allons faire quelques emplettes pour les prochains jours et revenons souper à la maison. À notre retour, Caro sort les deux petits chiens pour qu’ils puissent aller faire leurs besoins. La cour arrière est présentement en chantier avec de la terre et un garage en construction. La compagnie construisant le garage ayant quitté les lieux, les chiens devraient être corrects. Le seul petit problème, les gars de la construction ont omis de fermer la clôture, dans le fond de la cour.
Les chiens sortent et nous soupons. En faisant la vaisselle, Mari essaie d’appeler les chiens. Bella revient vers la porte tranquillement tandis que Bo est introuvable. Caro se retourne vers Mari en lui disant; « Est-ce que tu penses qu’elle va nous demander de quitter la maison parce que j’ai perdu un de ses chiens? »
Mari investigue à la noirceur. Elle revient à l’intérieur pour informer Caro que la clôture est restée ouverte et que cette dernière donne directement sur la rue.
Quelques minutes d’angoisse plus tard, la porte d’entrée ouvre et Bo arrive en courant dans la cuisine avec le conjoint de notre couchsurfeuse. Il a reçu un appel d’un voisin pour lui dire qu’ils avaient son chien.
Wow, belle première impression les filles et en passant, merci de nous laisser dormir chez vous pour gratis!!
Finalement, nous jasons un peu et il nous explique que Bo s’est enfuit à plusieurs reprises depuis le début de l’année alors pas de souci à se faire.

Avant d’aller au lit, nous croisons notre amie qui revient du pub. Nous lui demandons conseils pour les meilleures plages du coin, celles que nous devons absolument visiter et celles à éviter. Nous examinons la carte de la ville ensemble et nous allons faire dodo.

Notre deuxième journée à Esperance se résume par un mot : Plage! Nous en profitons! Ce soir, nous allons souper au pub, celui où notre couchsurfeuse travaille. La clientèle est particulière mais la bouffe est très abordable et elle nous remplie une chaudière de coupe à vin pour 6$.

Le samedi, il est déjà l’heure de quitter pour entamer notre première journée sur quatre de route. Après avoir échanger courriels et informations de voyage, nous quittons la maison.

Nous arrivons à Kalgoorlie vers les 15 heures. Nous prenons le temps de nous installer et aller visiter les lieux. En lisant quelques dépliants pris à la réception, nous nous rafraîchissons en se trempant les pieds dans la piscine. Encore une fois, la cuisine offerte aux campeurs est super. Ce soir, il y a un film à la télé : « L’éveil d’un champion ».
Nous soupons, faisons la vaisselle et s’installons pour le film. Avec nous, un jeune garçon d’une dizaine d’années. Il fait du camping avec ses grands-parents, qui ont déjà quitté la cuisine pour aller se coucher. Tous les trois, nous regardons le film et à 21h45, nous nous glissons dans nos sacs de couchage.


Le soleil se lève et nous déjeunons, plions la tente et prenons la route en direction de Lancelin.

22 avril 2014

Perth / Rottnest Island - La saison des plages est ouverte!

31 mars au 4 avril

Nous atterrissons à Perth vers 19h30, heure locale. En effet, il y a trois heures de différence entre la côte est et la côte ouest de l’Australie. Alors pour le prochain mois nous aurons seulement 12 heures de différence avec Québec. C’est peu comparé aux 15 heures ou même, à certains moments de l’année, aux 16 heures de différence que nous avions à Melbourne. 

Ce soir, nous expérimentons un nouveau type d’hébergement : le Couchsurfing, une sorte d’hébergement pour les voyageurs à petit budget (comme nous). Comme le nom le dit, tu « surf » sur les divans des gens. En fait, tout débute sur le site Internet. Tu t’inscris et tu te crées un profil. Dans ce dernier tu inscris si tu veux accueillir des voyageurs, si tu es en recherche d’endroit où dormir ou les deux. Vous aurez compris que les gens offrent une place à coucher gratuite à d’autres. Cela permet de voyager sans trop dépenser dans les hostels ou les hôtels et surtout, de faire la rencontre de gens,

Nous nous rendons chez la fille en question. Elle nous propose un matelas queen par terre dans la salle a rangement. C’est bien parfait… le seul pépin, il n’y a pas de lumière dans la chambre car l’ampoule est brulée et n’a pas été remplacé. Nous sommes quelque peu tassé à travers les boîtes et les valises, mais nous apprécions tout de même, car c’est gratuit.

Nous discutons un peu avec elle avant d’aller nous coucher. Il est environ 21h00, mais pour notre corps il est minuit.

6h30; le chant désagréable, oui oui désagréable, des oiseaux nous réveille. De toute façon, avec le décalage, nous n’allions pas faire la grasse matinée. Après un peu de skype avec nos parents, nous quittons pour aller au centre-ville de Perth. Nous découvrons les transports en commun très simple à utiliser. Une grosse journée nous attend. Nous quittons le lendemain pour passer la nuit sur une île et en revenant nous allons dormir au Banjo’s Backpackers. Nous voulons y laisser notre gros sac à dos en consigne pour éviter de les amener sur l’île. Arrivées en ville, nous croyons bon de marcher pour s’y rendre, ça n’a pas l’air trop loin; résultat : 30 minutes de marche… avec nos gros sac à dos.

Arrivées, nous y laissons nos sacs. Heureusement, comme nous allons dormir là dans deux jours, ça ne coute rien.

Nous avons le reste de la journée pour découvrir un peu Perth. Nous y reviendrons quelques jours à la fin avril.

En arrivant au centre d’information,  il y a des brochures qui expliquent le système d’autobus gratuit offert au centre-ville. Nous en agrippons une ainsi que quelques autres dépliants sur la ville. Assise à l’air climatisée dans un des autobus, nous partons à la découverte de Perth. En chemin, nous regardons nos dépliants et un hostel revient souvent : The Old Swan Barrack. Un arrêt d’autobus plus tard, nous y sommes. Nous allons voir de quoi il a l’air. Bel hostel, grand, propre et situé au centre-ville. Nous sommes vendues, nous y resterons en revenant à la fin avril.

Le reste de la journée, nous sautons dans un autre autobus et y restons bien assise pour voir le plus de choses possible pour avoir une idée de ce que nous pourrons visiter en revenant à la fin avril. Nous débarquons à Kings Park pour se dégourdir un peu les jambes.

Avant de retourner à l’appart chez notre amie de couchsurfing, nous achetons des sushis pour le souper. Nous soupons en compagnie du copain de cette dernière. Nous échangeons, jasons, rions. Il travaille en hôtellerie comme Caro et il y a déjà travaillé pour Hilton. La discussion avance et il nous parle d’un bistro français à son travail avec un nom imprononçable, selon lui. Le bistro se prononce, selon lui, comme suit : Bistro Gwilam.
Caro et Mari en même temps : « Gwi… QUOI ? ». Il finit par nous montrer le site Internet du restaurant. En même temps nous lisons à haute voix le nom : « Bistro Guillaume ». Il nous regarde : « à ça doit être ça, nous disons tout de même Gwilam ». 

Nous ne nous couchons pas trop tard, car nous quittons tôt le lendemain matin pour aller à Rottnest Island. C’est une île non loin de Perth où il est impossible d’amener une voiture car il n’y a pratiquement aucune circulation routière. Les gens se déplacent en vélo, à pied ou en autobus. Vous l’aurez deviné, nous marcherons rendu là car le vélo, ce n’est pas pour nous.

Nous prendrons le traversier de 9h30 à partir de Fremantle. En attendant ce dernier, nous réalisons que mercredi soir, soit la journée de notre retour, il y a un « night market » au port. Nous décidons donc que c’est ici que nous souperons mercredi soir.

Arrivée à l’île, nous prenons part à un tour guidé gratuit car nous ne pouvons compléter notre arrivée avant midi. Nous sommes seulement quatre dans le fameux tour. Espérons que c’est intéressant parce qu’il nous sera impossible de s’enfuir en plein milieu. Encore une fois, nous aurons droit à l’histoire complète des aborigènes. Sans dire que ce n’est pas intéressant, ça commence à être redondant. Nous commençons à la connaître par cœur tellement nous l’avons attendu depuis le début de notre périple.
À la fin, notre guide nous parle d’une cafétéria près de l’hostel, Kingstown Barrack. Le souper trois services ne coûte que 15$. Ça semble très intéressant.

Nous récupérons nos clés au centre d’information touristique et s’installons dans notre dortoir. Nous sommes en fait dans une maison à trois chambres comprenant deux lits simple dans chaque. Nous avons donc, encore une fois, une chambre privée. 

Nous dinons à la petite pâtisserie et en après-midi, nous partons à la découverte de l’île. Nous explorons les quelques petites plages près de notre maison. En fin de journée, nous retournons prenons nos douches et entamons notre marche vers Kingstown Barrack pour un souper à 15$. Ce site est une ancienne prison maintenant transformée en dortoir. La distance qui nous sépare de cette cafétéria est de 1.5km. Arrivées sur les lieux, le personnel nous informe que cette cafétéria est réservée uniquement aux groupes qui y séjournent. Nous prenons le tout en riant et rebroussons chemin vers notre maisonnette. Sur le retour, nous arrêtons au magasin général pour s’acheter quelque chose de rapide. Nos 3km de marche nous ont ouvert l’appétit. On agrippe une pizza parce que, oui oui, il y a un four!

Après le souper, nous regardons la télévision! Wow, quelque chose que nous n’avons pas fait depuis longtemps. Nous en profitons pour écouter « The Block », notre télé-réalité de rénovation. Pendant les annonces, nous placotons avec une de nos colocs. Une dame d’une cinquantaine d’année, originaire de Sydney mais qui habite maintenant Perth. Nous lui expliquons notre itinéraire et lorsque nous lui parlons de Broome, elle nous dit qu’il est déconseillé d’y aller durant les mois ayant un « R ». Un peu affolées, nous lui demandons pourquoi car nous y séjournerons en avRil… Elle nous explique tout bonnement que durant ces mois, la température est beaucoup trop élevée. Contrairement au sud du pays où la saison touristique bas son plein durant l’été (décembre, janvier, février) le nord lui, prend le relais durant les mois de mai, juin, juillet, août.

Avant d’aller au lit, nous terminons un blogue et profitons du WIFI gratuit dans la section des restos. À la noirceur, nous sortons en pyjamas, ordinateur à la maison, pour mettre notre nouveau texte en ligne. Nous enjambons les quokkas, petit animal similaire à un kangourou mais miniature et qui se retrouve uniquement sur l’île. Nous retournons ensuite dans notre maison.



Le lendemain, nous prenons une passe d’autobus. Il y a un autobus touristique qui nous permet de visiter l’île, pour ceux et celles qui n’aiment pas particulièrement le vélo. Ayant 23 kilomètres de long, il est un eu difficile de tout voir à la marche. Notre tactique du jour, faire le premier tour en ne débarquant à aucun arrêt. Nous faisons du repérage à savoir quelle plage sera la plus belle pour y passer l’après-midi.

Le deuxième tour commence. À mi-chemin, nous arrêtons au phare où se déroule une visite guidée d’environ une heure. Nous avons la chance de monter tout en haut et de marcher autour de l’immense lumière qui est, soit dit en passant toujours fonctionnelle mais contrôlée à partir de Canberra. Vive la technologie! En redescendant les multiples marches en colimaçon, Mari fait un beau travail sur elle-même. La peur des hauteurs essaie de prendre le dessus et après quelques sueurs froides, Mari touche enfin le plancher des vaches.
Nous remontons à bord du bus pour arrêter à Ricey Beach, où nous y passerons l’après-midi.

16h30 sonne et c’est leur de remonter à bord du traversier qui nous ramènera sur le « Main Land ». Arrivées au Port de Fremantle, un night market se déroule. Nous en profitons pour arrêter souper avant de se rendre à l’hostel. Nous mangeons des crêpes avec du vrai sirop d’érable canadien. Miam!

Description rapide de notre hostel pour la nuit. Il se divise en plusieurs bâtisses avec une cours intérieure. Une de ces bâtisses abrite notre dortoir à 14 personnes mixtes. Ouin… pas toujours facile les voyages à petits budgets. Nous avions choisi le tout, quelques semaines auparavant car ils offrent internet gratuit ainsi que le déjeuner. Lire ici rôties pain blanc et confiture de fraise mais, c’est gratuit! Le dortoir à 14, et bien, c’est simplement pour une nuit, nous allons faire un effort. Les deux seuls lits restants sont complètement à l’opposer l’un de l’autre. Caro et Mari se feront donc des signaux de fumée à partir de leur lit du dessus.
En plus d’offrir internet, cet hostel a une immense salle commune avec table de ping pong et table de billard. Aussi disponible, un grand écran avec projecteur pour satisfaire les cinévores. La sélection de films est impressionnante mais, c’est le film « Les pages de notre amour » qui a remporté le vote. Nous écoutons que d’une oreille car nous voulons profiter au max du WIFI gratuit.

Vendredi, 4 avril, c’est le début d’un nouveau chapitre. Nous récupérons la voiture qui nous servira de moyen de transport ainsi que de maison pour les 25 prochains jours.

En route vers Margaret River!