14 août 2014

Nord-Ouest Australien - Le retour - Broome à Perth

En route pour Port Hedland, nous avons une impression de déjà-vu. C’est normal nous faisons exactement le même chemin que nous avons fait il y a quelques jours mais en sens inverse.

Sur la route, nous croisons plusieurs voitures et découvrons un nouveau concept de « bye bye ». Explications ; il est fréquent de voir des motards, des camionneurs ou des chauffeurs d’autobus se faire bonjour d’un signe de la main. Alors, nous pensions que c'était uniquement par catégories. Il est possible de penser, à la limite, entre autos louées par la même compagnie. Bin non, dans le nord, tout le monde se salut, probablement une façon de dire : « Bravo toi aussi tu t’es rendu jusqu’ici en voiture ».

À Port Hedland nous retrouvons nos bonnes vieilles habitudes ; souper, coucher, « packter » et nous sommes de nouveau sur la route.
Nous descendons vers Exmouth, où nous resterons deux jours et trois nuits.
Comme à notre habitude, nous arrêtons au centre touristique pour demander quelques informations. Cette fois-ci la dame est tellement bête que nous n’osons même pas poser plus de questions. Nous avons presqu’envie de lui répondre : « nous excusons de vouloir visiter votre ville ». Nous sommes débrouillardes, nous trouverons nos activités à l’aide de brochures.

Exmouth est réputé pour ses requin-baleines qui sont présents certains mois de l’année au large. Visitant cette ville au bon moment de l’année, nous voulons nager avec ces gros poissons. Le seul hic… le prix… 400$ par personne. Nous passerons malheureusement notre tour pour cette activité. Ne soyez pas trop déçu pour nous, nous avons tout de même vu un requin-baleine...

Notre camping est encore dans la catégorie : Camping en or. Nous explorons les lieux, rencontrons nos voisins et relaxons en soirée.

Le lendemain matin, nous faisons un autre arrêt au centre touristique pour s’informer sur une randonnée. Après quelques informations et un service toujours aussi moche, nous quittons pour la randonnée en question.

Le chemin est supposément accessible pour toutes les voitures. Après 20 minutes sur une route de terre, soit six kilomètres plus tard où nous avons faillit perdre une roue, nous arrivons au début de la marche. Cette dernière s’avère correcte. Les paysages ne sont pas à couper le souffle, mais nous avons bougé un peu.
En après-midi, nous allons faire de la plongée en apnée. Nous payons les frais pour entrer dans le parc national et la dame nous recommande fortement d’aller au centre d’information du parc pour quelques mesures de sécurités. Une vidéo plus tard, nous sommes sur le chemin vers la plage. Encore une fois, le service à la clientèle reste à désirer.

Nous marchons à travers les rochers pour atteindre l’eau. Le meilleur moment pour faire de la plongée en apnée à la plage Oyster Stacks est à marée haute. Nous voyons quelques poissons colorés et des coraux.
Ensuite, de retour au camping, une petite saucette dans la piscine avant le souper accompagné d’un bon cidre.

Le réveil se fait tôt le lendemain car les oiseaux australiens se lèvent vers 6h00. Belle journée ensoleillée se présente. Nous retournons faire de la plongée en apnée mais cette fois-ci à Turquoise Bay. La baie porte bien son nom, l’eau est d’un bleu turquoise magnifique. Les poissons colorés aiment y nager.

Ensuite, même histoire qu’hier, piscine, souper et coucher.

Le lendemain, une autre grosse journée nous attend, nous partons donc très tôt. 7h00 am nous prenons la route en direction de Denham. Les paysages sont toujours très jaunes et verts.

Parenthèse : aux jeux olympiques nous avions remarqué que les couleurs officielles de l’Australie sont le vert et le jaune. Nous nous demandions pourquoi car les couleurs sur leur drapeau sont le rouge, le bleu et le blanc. Alex, le chum à Mari, avait fait quelques recherches et avait trouvé que c’était en raison des paysages qu’ils avaient décidé de prendre ces couleurs. Nous étions un peu septiques… jusqu’à ce jour.

Sur la route, nous sommes prudentes et faisons attention aux animaux qui pourraient se retrouver sur le chemin. Cependant, parfois, nous ne pouvons les éviter. Roulant à 110km/h il est difficile d’éviter un animal ou autre qui se présente devant la voiture. Ne vous inquiétez pas nous n’avons pas frappé de kangourou, seulement écrasé un très gros… lézard.

Il est à noté, qu’il était tellement gros que nous avons vraiment senti une bosse en passant. Il était au milieu de la route et nous nous sommes dit : « reste là petit », mais il n’a pas écouté et il a continué son chemin.

Arrivé dans la petite ville de Denham, nous découvrons notre camping… Cette fois-ci ce n’est définitivement pas un camping en or. Il est plutôt classé dans la catégorie : bidon ville.

Nous laissons la voiture au camping et marchons jusque sur la rue principale pour aller à l’épicerie. Il y a deux épiceries. En fait, il y a un genre de IGA express et un genre de magasin général. En nous promenant davantage dans cette petite ville, nous réalisons que finalement, le camping « fitte » bien avec la ville. Nous finissons par trouver quelque chose de potable à l’épicerie. Durant ces quelques jours, nous mangerons beaucoup de conserves.

Le soir venu, nous soupons, nous nous douchons et nous couchons tôt comme il n’y a absolument rien à faire au camping. Vers 23h30, Caro et Mari se réveille. Un bruit bizarre se fait entendre… un ronflement. Croyez nous ou pas mais ça vient de la tente voisine. Le monsieur ronfle tellement fort qu’il nous réveille. Mari décide d’aller à la toilette. Caro lui dit en blague : « en sortant tousse un peu pour que le monsieur arrête de ronfler. » Mari ne se gène pas et le fait. Comme de fait le monsieur arrête environ 30 secondes de ronfler. Nous sommes vraiment crampées. Nous réussissons à nous rendormir.

Le lendemain matin nous partons très tôt pour aller voir des dauphins se trouvant dans la Baie Shark, à Monkey Mia. C’est un site protégé par l’UNESCO. Tous les matins des dauphins viennent dans cette baie. Il est possible pour certains touristes de les nourrir en plus des voir. Les guides ne nourrissent jamais les dauphins à la même heure, ainsi ils ne s’habitueront pas à se faire nourrir tout le temps. Ils resteront donc sauvages. Nous ne pouvons en aucun cas toucher aux dauphins, car il semblerait que ce n’est pas bon pour eux d’avoir des contact avec des humains.
Nous assistons au « spectacle ». Nous ne sommes malheureusement pas choisi pour les nourrir.

De retour à Denham, nous allons nous promenez un peu en ville. Ensuite, nous retournons à notre « beau » camping. Dodo très tôt ce soir encore.

Notre deuxième journée au camping classé « bidon ville » n’est pas très constructive. La pluie fait en sorte que nous restons dans la tente une bonne partie de l’avant-midi. Au programme : lecture, sieste, skype et film sur l’ordi. En après-midi le ciel se dégage un peu, alors nous sortons de notre caverne et allons nous promener en ville.
Dodo très tôt, car nous voulons quitter très tôt demain matin.

C’est un départ pour Cervantes. Nous faisons un détour pour aller voir la « Nature’s Window dans le parc national Kalbarri. Des roches empilées forment un genre de fenêtre, ainsi c’est possible d’apercevoir au travers de la formation rocheuse le beau paysage. Arrivée à l’entrée du parc national, nous demandons au monsieur si la route est accessible pour toutes les voitures. En entendant notre accent, il nous dit : « si vous êtes européen pour vous ce n’est pas une route. » Nous spécifions que nous sommes canadiennes et il garde le même discours. Il ajoute : « tous les véhicules se rendent sans problème. » En effet, nous n’appelons pas ça une route mais bien un chemin de « garnottes » dans le bois.  Arrivées près de cette fenêtre naturelle, nous prenons quelques photos et nous sommes déjà de retour sur la route.

Nous embarquons dans la voiture et la pluie commence. Nous arrêtons dans la petite ville de Kalbarri pour dîner. Nous entendons dire que cette forte pluie serait en raison d’un cyclone ayant pris forme en mer. Nous apprenons aussi que c’est un scénario idéal dans le cas d’un cyclone, car la seule conséquence c’est la pluie.

Avec nos arrêts, nous arrivons vers 18h30-19h00 au camping de Cervantes. Nous ramassons notre numéro de terrain et allons nous installer. La cuisine des campeurs est entourée de quatre murs et un toit dans ce camping. Nous soupons au sec en écoutant E.T. sur la télévision commune.
Durant la nuit il y a de la forte pluie et beaucoup de vents. Comme nous dormons en hauteur, Mari a peur que nous partions au vent. Une chance que la tente est fixée à la voiture.  

Après la tempête, le beau temps. Nous quittons le camping et allons visiter le champ de Pinnacles. C’est un désert de 1,9 km avec plein des tas de calcaire. Il y en a même qui mesure jusqu’à 5 mètres de haut.

Nous continuons ensuite notre chemin vers Lancelin. Oui oui c’est un nom familier. Nous y avons couché une nuit lorsque nous montions vers Broome. Nous dormons encore dans le terrain vague derrière l’hostel. Bin quoi 15$ / personne au lieu de 30$/ personne dans un dortoir… Nous avons même une chambre privée… notre tente.

Cet après-midi là nous allons faire du sandboarding. C’est comme faire de la planche à neige, mais c’est dans le sable. Nous descendons et remontons quelques fois les dunes et nous sommes déjà épuisées. C’est plus difficile que nous pensions.

28 avril; nous ramenons la voiture Wicked. Après 25 jours de camping, nous retournons dans les hostels et la communauté. Avant de ramener la voiture, nous allons la nettoyer. Une petite balayeuse et un petit lavage extérieur ne fera pas de tort.

Nous sommes dans le stationnement du lave-auto lorsque Caro demande à Mari de regarder sur le site internet de la compagnie Wicked la promotion de la photo nue. Caro veut être certaine des conditions de cette promotion. Une chance que nous avons regardé parce que finalement la promotion était : « Une journée gratuite DE PLUS si vous présenter une photo nue avec votre voiture. » et non seulement une journée gratuite sur la réservation. Nous gardons donc cette photo pour nous. Nous l’avons finalement fait seulement que pour l’anecdote.

Nous retournons la voiture, tout est beau, un poids de moins sur les épaules. Nous retrouvons notre bon vieux moyen de déplacement : la marche. Nous passerons quelques jours à Perth avant de s’envoler vers Brisbane. 


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