13 décembre 2013

Melbourne - It's all about food

Nous avons compris rapidement grâce à tous les restaurants (grecques, italiens, asiatiques, etc.), les festivals culinaires, les cafés, les pâtisseries, qu'à Melbourne tout tourne autour de la bouffe. Alors pourquoi pas en profiter jusqu'au bout et vivre notre expérience à Melbourne au maximum.

Premièrement, nous profitons du marché Queen Victoria qui se trouve à environ 15 minutes de notre appart. C'est un immense marché où l'ont peut acheter toutes sortes de choses, tel que des vêtements, souvenirs et surtout des fruits et légumes à prix concurrentiel. C'est toute une expérience en soi que d'aller acheter nos fruits et légumes là-bas. Les cultivateurs sont sur place pour vendre leurs produits et chacun croit offrir les meilleurs fruits et les meilleurs légumes. Nous passons dans les allées et nous entendons "mangues à 1$", "2 paquets de fraises pour 6$", "des mangues fraîches ici", etc.

Ensuite, la fin de semaine du 15-16-17 novembre, c'est le "Taste of Melbourne", un festival culinaire. Le prix n'étant pas totalement donné, nous décidons, malheureusement, de ne pas y aller. Cependant, la vie en décide autrement. Vendredi le 15 novembre, en arrivant au travail, Caro reçoit un courriel lui annonçant qu'elle a gagné deux billets pour aller au "Taste of Melbourne". Toute énervée, elle appelle Mari pour lui annoncer la bonne nouvelle. Mari retrouve Caro au Hilton pour aller chercher son billet. Comme Caro travaille jusqu'à 15h00, elle viendra rejoindre Mari après son quart de travail. Mari passe l'après-midi à goûter à des thés, du saumon fumé, du fromage et à assister à des dégustations de vin... tout ça sur le bras du Hilton ;).

Vers 15h35 Caro arrive sur le site essoufflée et toute rouge. Elle a couru du Hilton jusqu'au site du "Taste of Melbourne". Elle a fait le trajet en 20-25 minutes, ce qui en prend habituellement 40-45 minutes à pied à partir du Hilton. Comme nous pensions que le site fermait à 16h00, Caro s'est dépêchée pour profiter un peu du prix qu'elle a gagné. Mari l'attend à l'entrée avec un shooter de bière et quelques dégustations. Finalement, le site ne ferme pas ses portes à 16h00, seulement quelques kiosques arrêtent d'offrir des dégustations. Nous faisons donc le tour tranquillement, goûtons et achetons quelques produits locaux et retournons à l'appart en marchant.

La semaine suivante, c'est le "Night Noodle Market" qui commence. Un festival culinaire qui dure deux semaines. Tous les soirs, le site est ouvert et présente différents restaurants de type asiatique. Il y a des familles, des gangs d'amis, des gens qui viennent de terminé de travailler. Un beau mélange de gens qui s'y retrouve pour manger de la nourriture asiatique. Bref, une belle définition de ce que représente Melbourne. Nous choisissons une belle journée ensoleillée pour y aller. Mari mange un Pad Thaï tandis que Caro mange un sauté au poulet aux arachides. C'est un pique-nique de luxe.

La journée suivante, nous découvrons un de nos coups de coeur de la ville de Melbourne : Le Night Market du marché Queen Victoria. Il se tient tous les mercredis de l'été Australien. Chaque semaine, les mercredi soir, le marché se transforme en grande terrasse où nous pouvons déguster des mets de tous les pays. Quelques kiosques de produits locaux et produits artisanaux sont aussi présents sur le site. Il est aussi possible d'écouté des musiciens différents chaque semaine. C'est une ambiance qui nous rappelle un mélange du festival d'été et de festibière.

Toujours sur le thème de la nourriture, Mari commence à connaître le IGA par coeur, car elle y dors presque ces temps-ci. En fait, la semaine du 1er décembre s'avère à être une semaine bien payante pour Mari. Premièrement, une de ses collègues est absente pour la semaine, alors Mari obtient ses quarts de travail. Super, Mari travaillera quatre jours cette semaine là.
Au courant de la semaine, Monica, une autre des collègues appelle Mari pour lui demander de la remplacer. Oui pas de problème. 5 jours de travail maintenant. Mercredi soir, son patron l'appelle et lui demande si elle peut remplacer jeudi matin. Oui pas de problème. On est rendu à 6 jours. Jeudi durant son quart de travail, son patron appelle au IGA pour savoir si "Melanie" peut entrer travailler vendredi matin. Il a bien de la difficulté avec les noms, alors souvent Mari est rebaptisée Melanie... Peut-importe, en autant qu'il donne le chèque de paie à Mari et non à une Melanie c'est ça l'important.  Lundi soir le 9 décembre, après 8 jours en ligne de travail, Mari pense avoir une journée de repos le lendemain. Ce n'est pas le cas, car Monica envoie un message texte à Mari :" peux-tu travailler ce soir ?". Que pensez-vous qu'elle a répondu ? Oui oui pas de problème. Résultat: dix jours en ligne au IGA. Nous avons bien hâte de voir la paie de Mari cette semaine.


4 décembre 2013

Ah les voisins, la communauté et la vie en appartement!

Le printemps se fait sentir! La température se réchauffe et il fait de plus en plus beau. De ce fait, nous passons de moins en moins de temps devant l'ordinateur et nous écrivons un peu moins sur le blog. Par contre, nous vous avons toujours dans nos pensées! Alors, voici quelques activités, faits cocasses et constatations des dernières semaines.

L'ayant déjà mentionné plutôt, nous sommes inscrites dans le club social de notre bloc appartement. En novembre, une des activités étaient un souper au Grill'd pour 5$, notre équivalent de Chez Victor à Québec. Un souper pour 5$, c'est certain que nous y serons! Arrivées au resto, nous nous assoyons avec 2 autres filles. Elle sont originaires de Londres. Elles sont arrivées depuis quelques semaines à Melbourne mais elles ont passé un peu de temps sur la côte ouest, Perth et les environs. Le burger était délicieux et nos échanges avec nos deux nouvelles amies ont été très constructifs!
Lorsqu'elles ont fait la route entre Perth et Melbourne, elles ont loué un campervan qui devait être relocalisé à Melbourne. Nous avions entendu parlé de ce genre de relocation mais n'étions pas certaines de vouloir essayer par peur de se faire avoir… Finalement, elles nous ont recommandé quelques compagnies.
Le fonctionnement des relocations est simple. La majorité des touristes qui visitent l'Australie en voiture se rendrons d'un point A à un point B avec plusieurs escales mais ne reviendrons jamais sur leurs pas. Ils laisserons donc la voiture ou le campervan dans une ville différente de celle du départ. Pour balancer leur inventaire, les compagnies de location doivent éventuellement reprendre possession des véhicules loués et offrent donc, pour quelques dollars par jour, la possibilité de louer le dit véhicule. Évidemment, plusieurs conditions sont à respecter pour faire de cette opportunité un véritable "deal". Le kilométrage est limité mais suffisant et un délais est à respecter entre la prise de possession et le retour au concessionnaire. Par contre, s'il est possible de remplir toutes les conditions, pourquoi pas?! Certains offrent même jusqu'à concurrence de 250$ en frais d'essence, dépendant de la distance à parcourir. Voilà une façon différente d'économiser et de voyager! Cette option sera de la partie lorsque nous visiterons la côte ouest de l'Australie au mois d'avril!

Un peu plus tard au courant de la même semaine, il y avait de l'action dans notre bloc…
Ils ont changé tous les tapis des corridors, super! En contre-partie, à 8h du matin, le tapage se fait déjà entendre. C'est le côté négatif mais, ça nous rappelait la maison et le bruit, presque constant, du compresseur!
Deux jours plus tard, Caro travaille à 6h30am. Elle doit se lever à 5h10 pour se rendre en temps. À 4h58, elle entend un son sourd qui pourrait s'apparenter à la douche du voisin d'en haut. Bon ça y est. Caro pense; Nous n'avions pas encore de voisins en haut donc nous n'avions rien entendu encore mais maintenant, l'appartement et loué et nous entendons leur douche… Se fermant les yeux pour profiter des 10 dernières minutes de repos, Caro entend le haut-parleur d'urgence de sa chambre griché. Le son d'une alarme de feu s'est fait entendre. Rien à voir avec un petit bip bip d'un détecteur de fumée mais plutôt un long et très sonore biiiiiiiiip d'école.
Caro ouvre la porte, crie à Mari; Il y a le feu. Caro ajoute; Ton Passeport, prend ton passeport. Mari répond; L'ordi, prend l'ordi.
Les dernières phrases vous semble peut-être étranges ou superficielles mais lorsque vous êtes à l'extérieur de votre pays, vos réflexes sont légèrement différents. Se retrouver à l'autre bout du monde, sans papiers d'identités valides, impensables! N'ayant pas d'assurance pour nos biens personnels mais seulement pour autrui, nous avions convenu que l'ordi était la chose la plus dispendieuse que nous possédions et probablement la seule chose qui vaudrait la peine de sauver si un sinistre survenait.

Sautant dans nos souliers, en pyjama, nous agrippons notre sacoche et ouvrons la porte pour sortir de l'appart. En ouvrant la porte, Caro remarque qu'une grande quantité d'eau commence à envahir le corridor et elle provient de l'appartement en diagonal du notre, confirmant que ce n'était pas la douche du voisin d'au dessus qu'elle avait entendu mais bel et bien un gicleur qui avait été déclenché.

Aucune odeur de fumée ne se fait sentir. Une des locataires sont de l'appartement détrempée. Elle semble paniquée mais ne dit pas un mot. La suivant, son coloc, en état de choc, criant et sacrant en tirant son cellulaire par terre. Toutes les portes d'appartements s'ouvrent une après l'autre sur l'étage. Des gens en pyjamas, endormis et confus en sortent et se dirigent, pour la plupart, vers les escaliers de secours.
Étant probablement les premières à descendre par là, les lumières à détecteurs de mouvements n'étaient malheureusement pas allumées. Tranquillement mais surement, nous avons descendu les 13 étages (parce qu'il n'y a ni 4ième ni 14ième dans notre bloc. Chiffre malchanceux pour certaines cultures asiatiques) qui nous séparaient du sol. En arrivant dans le hall, plusieurs personnes sortaient des ascenseurs, relax…
Les pompiers arrivent finalement sur les lieux, nous nous retrouvons à regarder la scène du trottoir en face. Certaines personnes sont toujours sur leur balcon… 5h30 du matin, Lonsdale St. est bloquée au trafic et des dizaines et des dizaines de jeunes s'entassent sur le trottoir vêtu de drôles de pantalons, du linge de la veille ou encore, de pyjama une pièce animal avec le capuchon sur la tête! La majorité d'entre-nous avaient un sac à dos ou même, leur ordinateur portable ou leur tablette dans les mains. Il faut croire que tout le monde a pensé à la même chose à sauvé. Ayant nos cellulaires dans nos sacoches, Caro en profite pour appeler au Hilton, leur mentionnant qu'elle serait quelque peu retardé. Pendant les longues minutes d'attente, nous espérions que les gicleurs de notre appart ne se soient pas déclenchés.
Caro a remarqué qu'un jeune homme s'est fait prendre en charge par les pompiers lui demandant s'il avait mit sa main dans l'eau froide. De ce fait, nous en déduisons qu'il devait vraiment y avoir le feu dans l'appartement.
Nous pouvons retourner dans l'édifice 45 minutes après l'alarme. Les pompiers ont terminé, ou presque leur travail. La file pour les ascenseurs étant trop longue, nous optons, comme plusieurs, pour les marches. Les montant une par une, à la file indienne, le trajet est pénible à 5h45am. En arrivant au 15e, les pompiers terminaient leurs dernières vérifications et sont venus inspectés notre appartement, pour s'assurer que tout était A1. L'adrénaline dans le piton, Mari n'a jamais été capable de se recoucher.

Quelques jours plus tard, à l'épicerie, Mari travaille avec un de ses collègues qui fait 6 jours/semaine. Il est donc au courant de tout! Nous avons donc eu la confirmation qu'un feu s'était bel et bien déclenché dans l'appartement en diagonal. Un des occupants faisait cuire quelque chose dans l'huile lorsqu'il s'est brûlé et que l'huile aie revolé. 

Dans la continuité de la vie en communauté et du voisinage, le lendemain du feu, notre voisin qui à sa porte d'appartement face à la nôtre déménage. En regardant du coin de l'oeil, en se rendant à notre porte, nous remarquons que le ménage était optionnel… 

Se faisant, Caro remarque une petite bébitte qui pourrait être un bébé coquerelle sous l'évier. Bon… Avec le changement de tapis du début de semaine, le feu et l'eau en plus du déménagement d'en face et des derniers jours à 30 degrés, il se peut qu'il y en aient. Étant samedi soir, impossible d'informer la réception de l'immeuble. Il faudra attendre au lundi matin.



Le lendemain, porte ouverte gratuit au Melbourne Criquet Ground, le stade de Melbourne. Nous nous sommes jointes aux milliers de personnes sur place. Une superbe journée ensoleillée, des familles qui faisaient un pique-nique et se lançaient le ballon à même le terrain. Suite à notre visite, nous avons continué notre bel après-midi de beau temps par une bière locale dans un petit pub extérieur sous un pont sur la rivière.


Après notre journée chargée, nous sommes rentrées à l'appart. Nous avons souper et vers 22h30, Caro a décidé d'aller se coucher. En entrant dans sa chambre, une amie l'attendait sur son bureau… Une grosse amie! C'était définitif, nous avions des coquerelles dans l'appart. Pas des centaines, mais nous étions à 2. Après quelques tentatives et quelques meubles déplacés, nous finissons par la capturer. 
***Coquerelle 101, merci à l'expérience de Caro en hotellerie; Évitez de tuer une coquerelle à moins que ce ne soit votre dernier choix. Les coquerelles femelle transportent leurs oeufs et lorsque vous la tuer, il se peut que les oeufs se collent sous l'objet avec lequel vous avez commis votre massacre. (À Fidji, nous avons laver le soulier à Mari après chaque crime!) De plus, pour l'exterminateur, il est plus facile de savoir quel produit appliqué s'il voit l'espèce en tant que tel. 
Donc, nous l'avons capturer et nous avons fermer le plat en ajoutant du papier collant tout au tour, juste au cas ou… 

Lundi matin première heure nous étions à la réception. Leur réponse a été que l'exterminateur devrait venir au courant de la semaine suivante. Génial, on fait quoi en attendant !!! Nous nous sommes achetées du spray à l'épicerie et nous en avons mis partout. Pas assez il faut croire car une petite coquerelle faisait l'ascension du mur de chambre à Mari le soir venu. Nous avons donc mis une couche de produit supplémentaire. Aucune intruse n'a été repéré depuis. L'exterminateur est venu, a vérifié dernière le frigo et sous l'évier. Rien. Il a tout de même mis du produit et nous a recommandé de mettre une serviette au bas de notre porte d'entrée pour éviter que d'autres entrent. La serviette de Fidji de Mari a été condamnée et mise comme barrière de sécurité! Nous sommes redevenues bibitte free!

Nous avons maintenant des voisins en face, dans notre puit de lumière. N'étant pas très habituées, Caro s'est levé un matin, le store ouvert et elle tombe face à face avec la voisine d'en face. Seulement quelques mètres et 2 fenêtres nous séparent. Disons que c'est étrange. Elle et Caro se sont fixées pendant quelques secondes jusqu'au point où Caro se demandait si elle devait lui envoyer la main. Ce qu'elle n'a pas fait finalement. 

L'été arrive bientôt… Notre cours de salsa est terminé, le Bachelor Australie aussi et nous avons visionné le dernier épisode de La Galère. Le beau temps est à nos portes et notre premier visiteur aussi! Alex, le chum de Mari, nous rendra visite dans les prochaines semaines!